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Des tanières pour y vivre, un peu, si l’on veut...

 

Tous les étés, durant deux semaines, vingt jeunes de 13 à 17 ans viennent prêter main forte à la construction de cabanes disséminées en forêt d’Auberive et accessibles depuis les chemins de randonnées. Aujourd’hui, après dix années de chantier, douze cabanes ont vu le jour. Certaines sont cachées, à demi-enterrées, pour faciliter l’observation de la faune locale. D’autres sont perchées au-dessus d’un vallon où passe régulièrement la cigogne noire.

Espaces naturels n°43 - juillet 2013

Pédagogie - Animation

Reconsidérer notre rapport au Vivant

 

Peu conscients de l’interdépendance entre non-humains et humains, ces derniers s’autorisent à décider ce qui est utile ou inutile, voire nuisible, et pourquoi pas à éradiquer des espèces vivantes. Des effets boomerang en résultent telles des maladies nosocomiales ; des pullulations de ravageurs dont les prédateurs n’existent plus ; la multiplication des résistances aux herbicides, pesticides, antibiotiques, etc., et pour les humains, l’appauvrissement d’écosystèmes qui entraîne des pénuries… ou pire.

Espaces naturels n°43 - juillet 2013

Édito

Enjeux globaux, actions locales. Contradictions...

 

Un adage répandu dans le monde de l’environnement, « penser globalement, agir localement », donne à penser qu’il existerait une sorte de continuité naturelle entre le global et le local. Le développement des politiques énergétiques depuis l’émergence de la question climatique montre qu’il n’en est rien. La priorité donnée à l’essor des énergies renouvelables non émettrices de GES (en particulier l’éolien terrestre et offshore) est un acquis du Grenelle. Comme l’hydro-électrique, le développement éolien caractérise bien l’opposition global/local.

Espaces naturels n°43 - juillet 2013

L'entretien

Appel à témoins

 

Nous lançons un appel à témoin… Un plathelminthe (ver plat) terrestre, prédateur de lombrics, vient d’être détecté cet hiver dans trois localités françaises (Finistère, Alpes-Maritimes, Corse). Ce genre de ver n’existe pas naturellement en Europe. Dans les quelques pays où des espèces proches ont été récemment détectées, comme en Angleterre, on observe une quasi-disparition de sa proie (les lombrics), causant des pertes agronomiques et des déséquilibres majeurs sur les milieux naturels. Son origine serait l’hémisphère sud, plus probablement la Nouvelle-Zélande.

Espaces naturels n°43 - juillet 2013

Le courrier

S’adapter plutôt que se déplacer

 

Riche en exemples de modifications de distribution géographique d’organismes biologiques en association avec les changements climatiques, la littérature scientifique nous renseigne peu sur la réponse évolutive des espèces à ces changements. Au lieu de se déplacer, les espèces ne pourraient-elles pas tout simplement s’adapter ? Pas évident pour certains : l’adaptation est un long processus et souvent en décalage avec les changements d’environnement.

Espaces naturels n°43 - juillet 2013

Le courrier