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Parcourir le chemin

 

Durant les douze parcours effectués, nous avons pu guider des personnes si différentes les unes des autres que chaque parcours a inventé sa propre identité, son propre rythme et sa propre énergie, comme en réponse à l’exploration proposée par les artistes. Une liberté et une richesse assez exceptionnelles, tout en partage !

Le Dossier
Parcours chorégraphique dans un espace naturel sensible en Isère.

Parcours chorégraphique dans un espace naturel sensible en Isère. © Arnaud Callec

Mettre l'histoire à profit

 

La France métropolitaine ayant globalement connu une forte expansion forestière depuis le milieu du XIXe siècle, période considérée comme le plus récent minimum forestier, on peut distinguer les forêts déjà en place à cette période, qualifiées d’anciennes, des forêts apparues depuis, dites récentes. Si la vocation forestière du terrain concerné a été continue depuis le minimum forestier, on a donc affaire à une forêt ancienne. Ces forêts anciennes peuvent présenter des faciès très divers et des peuplements d'âges variés.

Études - Recherches
Peuplement feuillu irrégulier dans une forêt ancienne du Parc national des Cévennes (forêt domaniale du Marquairès).

Le dossier lu par... Éric

 

Comment dessineriez-vous le rouge-gorge ? Pensons aux formes et aux volumes, au vocabulaire de l'oiseau et à son comportement. Ce cher rouge-gorge, c'est le vécu de chacun, les regards que nous portons sur la vie, les sens communs des actions autour desquelles nous oeuvrons. La connaissance, le partage, l'émotion, l'épanouissement du public sont des objectifs de l'artiste, de l'animateur d'art et de science. L'art, la science, la nature, sujets d'émerveillement.

LES SENS COMMUNS

Le Dossier
Et si nous réalisions une oeuvre commune ? Dessine-moi un rouge-gorge

Et si nous réalisions une oeuvre commune ? Dessine-moi un rouge-gorge

L’expression artistique nourrie par la nature… Une lapalissade !

 

Vers 1920, l'île de Port-Cros est redécouverte par Marceline Henry, violoniste, qui y fait venir son amant, Claude Balyne, sous-préfet et poète, puis son mari, Marcel Henry, notaire et entomologiste.

Le Dossier
Port-Cros, où Jules Supervielle venait se ressourcer de 1925 à 1939.

Port-Cros, où Jules Supervielle venait se ressourcer de 1925 à 1939. © F. Capoulade - Parc national Port-Cros

Donner l'échelle humaine

 

C'est le contexte qui intéresse les artistes, qui les inspire, et rend leur message si fort. En Camargue, entre la nature d'un côté et les usines de Fos, de l'autre, le contraste est saisissant, l'inspiration puissante. La dynamique de ce paysage est fertile pour les créateurs. « La contrainte est intéressante », souligne Françoise Léger, directrice artistique du Citron jaune1. « Les artistes ont pour vocation d'explorer les limites. Et la nature, ce sont des limites : la sécheresse, la chaleur, la violence des éléments.

Le Dossier
Bouteille, Abraham Poincheval, parc de la Révolution.

Bouteille, Abraham Poincheval, parc de la Révolution. © Jérome Boyer

Élargir la perception

 

La flore des prairies, souvent saisonnière, ou la faune discrète voire farouche, comme les oiseaux migrateurs, ne se livrent pas si facilement à l’observation. Dans la RNN Michel Brosselin de Saint-Denis-du-Payré, la dimension artistique vient soutenir la démarche d'ouverture progressive au grand public.

Le Dossier

Des laboratoires de recherche et d'expérimentation

 

Après de nombreuses expériences réussies, et quelques-unes un peu déstabilisantes, les bonnes questions se sont posées : quel est le rôle de l'artiste ? A-t-il sa place dans un espace naturel ? La nature et l'art contemporain peuvent-ils cohabiter ? La création artistique est-elle au service de la valorisation publique de l'espace naturel ? Et le public dans tout cela ? Un simple
spectateur ou un acteur ?

Les artistes accueillis dans des conditions privilégiées sont-ils tenus de produire et de contribuer à la politique culturelle du territoire ? 

Le Dossier
Les géants de la corniche - Blaise Guirao, artiste en résidence 2012.

Les géants de la corniche - Blaise Guirao, artiste en résidence 2012. © CPIE Littoral basque

Un oeil neuf sur le territoire

 

Sa première rencontre avec des artistes, Franck Latraube, chargé de mission à la LPO, l'a faite dans des roselières. « Je comptais des oiseaux. J'étais couvert de boue. Je vois arriver des hommes en bottes, visiblement pas habitués. On n'y voit jamais personne. Ils étaient contents de croiser quelqu'un. » Ils venaient pour repérer des sites pour lancer le Voyage à Nantes, la biennale maintenant bien connue. Mais à l'époque, en 2007, ses premières impressions sont partagées, c'est le moins que l'on puisse dire.

Le Dossier
Serpent d'océan (oeuvre située à Saint-Brévin-les-Pins), par l'artiste Ping.

Serpent d'océan (oeuvre située à Saint-Brévin-les-Pins), par l'artiste Ping. © Erwan Balança

Conjuguer art et nature auprès des enfants

 

Dans une petite école du Pas-de-Calais, les enfants voient depuis la cour de récréation la Réserve naturelle régionale du plateau des landes. Elle fait partie de leur quotidien sans forcément qu'ils soient conscients du patrimoine naturel qui la constitue. Ils ont toujours connu le site, certains parents aussi lorsqu'ils étaient enfants, mais ils n'y vont plus. Elle est là comme une évidence, et pourtant, ils n'y prêtent plus attention.

S'ÉPANOUIR, ENCOURAGER SON IMAGINATION

Le Dossier
Lors des balades proposées avec les classes de maternelle, l'approche art et nature est particulièrement bien utilisée.

Lors des balades proposées avec les classes de maternelle, l'approche art et nature est particulièrement bien utilisée. © Eden 62

La bonne posture pour passer commande

 

QUELLE LIBERTÉ ?

Le Dossier
Centre international d'art et du paysage de l'île de Vassivière.

Centre international d'art et du paysage de l'île de Vassivière. ©
Marguerite Despature

Faire vivre le patrimoine

 

Que la nature inspire les artistes, c'est une évidence. Mais quelle est la particularité de la création liée à un territoire ? Le festival Les Arts Foreztiers (www.lesartsforeztiers.eu), à Chavaniac- Lafayette (Haute-Loire), montre la fécondité d'un lieu.

Le Dossier
Sentier des Lauzes dans le PNR des monts d'Ardèche.

Écoutez la nature, elle a des choses à dire

 

Dans le monde animal, de très nombreuses espèces utilisent les signaux acoustiques pour communiquer. Nous pensons naturellement aux gazouillis des oiseaux, mais c’est aussi le cas des anoures, des insectes (criquets, papillons nocturnes…), des mammifères (brame du cerf, ultrasons des chiroptères) et même des poissons ! Ces signaux permettent de véhiculer différents types d’informations entre l’émetteur qui produit les signaux et le récepteur qui va les percevoir.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© Indygnome

Les mots du son nature

 

L’écologie sonore, ou écologie acoustique, est l’étude de la relation entre les organismes vivants et leur environnement sonore. C’est un concept formulé à l’origine par le canadien Raymond Murray Schafer dans son livre de 1977 Le Paysage sonore (en anglais The Tuning of the World, qu’on pourrait aussi traduire par « Accorder le monde »), qui y voit une discipline à la croisée de multiples champs : musique, géographie, urbanisme, sociologie, acoustique, zoologie... 

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© PN Port Cros, Marine Colombey

Utiliser le son pour avertir

 

Commençons par dire qu’il faut s’adapter à l’espèce ciblée. Par exemple, les ultrasons sont inefficaces pour les oiseaux : il les entendent très mal. Ensuite, la manière dont les sons sont diffusés semble primordiale. L’inconvénient des méthodes acoustiques est en effet leur caractère éphémère. 

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

Métier : audionaturaliste

 

Parmi les trésors de Boris Jollivet, il y a le lynx, des percussions d’araignées, ou le concert naturel d’un lac gelé. Il rêve de cétacés, de forêt amazonienne, ou mieux, d’enregistrer le loup en France. « Le retour des grands prédateurs est un bon indicateur de l’état de santé de nos espaces naturels et de notre rapport au sauvage ! » Nul besoin de trop d’exotisme, il y a déjà beaucoup à découvrir, à contempler et à écouter près de chez soi. Sa motivation est avant tout le partage de ses découvertes. « Le son est un bon moyen de sensibiliser à la nature et à sa préservation.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© Boris Jollivet

Son et sciences participatives en VO

 

La diversité de public qui participe au STOT NC(2) permet une répartition homogène des carrés suivis. L’objectif des formations (gratuites et ouvertes à tous) est de permettre à chaque « stoteur » de pouvoir identifier principalement par le chant les différentes espèces. En effet, compte tenu de la présence d’un certain nombre d’espèces endémiques en milieu forestier humide, l’identification auditive reste la plus pertinente ; il est plus courant de les entendre que de les voir.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© SCO-FC

La nature à vue d’oreille

 

Les non et mal-voyants disposent souvent d’outils favorisant leur autonomie dans leurs déplacements (chien-guide, smartphone, canne blanche, GPS ...). Mais rares sont les outils qui permettent un accès à du contenu de médiation comme des audioguides pour des balades extérieures... Or se balader en nature, c’est revenir avec des images en tête, même pour les 1,7 millions de déficients visuels dont près de 207 000 sont malvoyants profonds et aveugles.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© Mathieu Ancely - Parc national du Mercantour

Les oiseaux d’eau prennent le micro

 

L'une des particularités de ce territoire unique(1) est son accès diffi cile, qui nécessite l’utilisation d’une embarcation pour naviguer sur ces grandes étendues inondées. Immerger le public au coeur du marais peut donc s’avérer diffi cile. Par contre, faire venir les oiseaux au public par une approche artistique est certainement une clé de réussite pour notre territoire !

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© Christian Balais - Pn Vanoise

Tomber dans les POM

 

Dès sa création le Parc national des Ecrins a formé ses agents à l’enquête orale et aux recueils de témoignages. Il y avait tant à apprendre des habitants et des usages de l’espace. Un ethnolinguiste animait ce travail autour des paysages, des noms de lieux et leurs usages. Cartes à l’appui les premiers enregistrements ont concerné les toponymes, les dénominations des espèces végétales et animales. La force de la parole recueillie a ainsi fait sa place durablement dans les équipes du Parc.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© Claire Gondre, PN écrins

Des belvédères pour l’oreille

 

La qualité acoustique des paysages du Haut-Jura tient d’abord à la nature calcaire du sol qui favorise la propagation des vibrations. De plus, les eaux de ruissellement ont creusé le sous-sol comme un véritable gruyère, formant un monde souterrain de galeries et de grottes qui se comportent comme autant de caisses de résonance. 

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

Un dossier à écouter !

 

Soir d'avril sur l'île Crémieu, rainette verte (Hyla arborea), prise de son de Thierry Lengagne
Ecoutez la nature, elle a des choses à dire, p 22

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

Transfert de sol : nécessité et incertitude

 
Une méthode particulière du transfert de sol a été testée, dans le cadre d’un projet de création de marais temporaires méditerranéens sur l’ancien domaine rizicole du Cassaïre (Bouches-du-Rhône), propriété du Conservatoire du littoral. Il a d’abord fallu s’assurer que les échantillons de sols prélevés contiennent bien les espèces souhaitées, puis veiller à ce que la diversité des espèces transférées, chacune ayant ses propres exigences, assure un bon développement de la végétation en relation avec les conditions du milieu.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Études - Recherches

Mon ton son

 

D'abord les oiseaux ! Oui, le premier son de la nature, c’est l’oiseau. Interrogez un oiseau, il vous dira : « Non, ce sont les voitures des humains » ou les avions si l’oiseau habite à Roissy ou Blagnac. De même que les couleurs du plumage ne sont pas faites pour « faire joli », les gazouillements variés ne sont pas là pour réjouir les oreilles de l’humain mais pour causer entre congénères, marquer son territoire, choisir sa femelle, virer le dragueur inélégant.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

Préserver la biodiversité, c’est aussi protéger la santé

 

Préserver la biodiversité, c’est aussi protéger la santé Dans le monde scientifique, il existe un véritable domaine de recherche construit autour de la problématique « d’écologie de la santé ». De nombreux travaux scientifiques récents nous disent que de la qualité de la biodiversité dépend la qualité de notre santé. L’éradication, parfois utilisée pour éliminer des espèces vecteurs, aggrave la situation. 

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Études - Recherches

Ne cédons pas à l’effet de mode

 

Pour la faune comme pour la flore, les professionnels de la nature reçoivent des invitations de plus en plus nombreuses à participer à des opérations de suivis d’espèces. Effet de mode ou réelle prise de conscience de la puissance de ces dispositifs en matière de conservation ? Je ne parle pas ici des suivis d’individus, ou de protocoles appliqués par des chercheurs avec un objectif très ciblé et pour un temps limité. Je veux parler de ceux visant les populations d’une espèce et qui mobilisent parfois un grand nombre d’observateurs à intervalle régulier. Ces suivis ne sont pas nouveaux.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier