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La nature, une aventure collective

 

À l’heure où l’évocation de la nature tient une place prépondérante dans nos sociétés, paradoxalement il semble difficile d’amener le public à développer son approche naturaliste. Pourtant ce public existe. Au gré des rencontres, on ne cesse de recueillir des témoignages presque banals, mais auxquels il faut donner une grande valeur : « Je m’intéresse beaucoup à la nature » ; « J’aime la nature » ; « La nature, c’est important ». En creusant un peu, on s’aperçoit que beaucoup de ces amateurs de nature sont observateurs de leur environnement proche.

Le Dossier
Pas de compétence ni de connaissance particulière à avoir pour faire partie du réseau d'observateurs du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, c'est le nombre qui fait la force de l'information.

Pas de compétence ni de connaissance particulière à avoir pour faire partie du réseau d'observateurs du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, c'est le nombre qui fait la force de l'information.

Quand conservation rime avec insertion

 

La plupart des Réunionnais cultivent un amour certain pour leur patrimoine naturel, qui se caractérise par une biodiversité remarquable, bien conservée et un fort endémisme. Mais, dans une île où les indicateurs économiques et sociaux sont parfois alarmants, l’humain est naturellement rattrapé par l’urgence de « se débrouiller » au quotidien… nécessité faisant force de loi ! Et l’engagement pour la biodiversité n’est pas toujours prioritaire.

Le Dossier
Pépinière construite sur l’ENS de Sans-Souci (commune de Saint-Paul) par des ouvriers en insertion.

Pépinière construite sur l’ENS de Sans-Souci (commune de Saint-Paul) par des ouvriers en insertion.

La participation en question

 

L’érosion de la biodiversité fait partie des préoccupations environnementales des citoyens des sociétés occidentales du XXIe siècle. Cela se traduit par un double phénomène : d’une part, la demande croissante de la société civile en informations, voire en formations, sur ces thématiques ; d’autre part, une incitation des pouvoirs publics à impliquer davantage les citoyens dans les projets de territoire.

Le Dossier
Beaucoup de dispositifs participatifs en lien avec la biodiversité peinent à mobiliser en dehors des sphères déjà sensibilisées aux enjeux environnementaux.

Beaucoup de dispositifs participatifs en lien avec la biodiversité peinent à mobiliser en dehors des sphères déjà sensibilisées aux enjeux environnementaux.

Le don au secours du modèle associatif

 

Il existe de multiples façons de s’engager pour une cause. Parmi celles-ci, le soutien financier, même s’il est souvent dévalorisé au regard d’autres formes d’engagement, à commencer par le bénévolat. Le monde associatif et l’argent ont toujours formé un couple improbable. Les militants associatifs préfèrent l’action aux moyens de la mettre en place, et les financeurs considèrent les acteurs associatifs comme des interlocuteurs sympathiques mais pas toujours très sérieux. Cette vision caricaturale demeure, même si elle a heureusement perdu de son emprise au fil des années.

Le Dossier
 La collecte de rue, une précieuse source de financement pour les associations.

 La collecte de rue, une précieuse source de financement pour les associations.

La banque de semences du sol, réservoir pour la régénération

 

Le sol en bordure des cours d’eau possède un vaste réservoir de semences. Lors d’épisodes de crues, la couche superficielle est décapée, modifiant fortement la végétation de ripisylve. Dans le cadre de travaux sur le canal usinier de la Durance, EDF a réalisé des lâchers d’eau de mai à octobre 2011, assimilés à des crues contrôlées. L’entreprise s’est alors interrogée sur les effets que peuvent avoir de tels déversés (130 m3/s) sur les groupements végétaux de bords de cours d’eau et sur la résilience des communautés végétales après une telle perturbation.

Études - Recherches
La banque de semences du sol correspond à la réserve de diaspores (fruits, graines, spores) viables présentes dans le sol d’un lieu donné.

La banque de semences du sol correspond à la réserve de diaspores (fruits, graines, spores) viables présentes dans le sol d’un lieu donné.

Les usagers des ressources au centre de la gouvernance

 

À l’heure de la crise de la démocratie représentative, les politiques publiques en appellent à une participation des citoyens, en vue de permettre à tous de se rapprocher du projet de société démocratique, fragilisé notamment lors de la campagne des élections présidentielles. Comment rendre la res publica, la « chose publique », aux citoyens ?

Le Dossier
Au plus près des ressources, les « commoneurs » sont à même d'observer leur évolution ainsi que le comportement des autres usagers, et de prendre ainsi les décisions adaptées à leur préservation.

Au plus près des ressources, les « commoneurs » sont à même d'observer leur évolution ainsi que le comportement des autres usagers, et de prendre ainsi les décisions adaptées à leur préservation.

La protection de la nature a une histoire, partageons-la !

 

Sous le titre Les Français et la nature, pourquoi si peu d’amour ? Valérie Chansigaud, historienne de l’environnement, dresse un constat sans concession d’une situation qu’elle présente comme une exception française : nous autres Français, à la différence des pays anglo-saxons, avons un problème avec la nature, sa connaissance et sa protection. Elle appuie sa démonstration sur de nombreux exemples qui tendent à témoigner, historiquement, d’un moindre engagement des Français envers cette cause et d’un décalage de réalisations dans le temps.

Le Dossier

Aéroports, découvrir la biodiversité dans son quotidien professionnel

 

 

Le Dossier

La certification, une urgence écologique et économique

 

 

Le Dossier

Faire tache d’huile

 

Puissance de la radio

Le Dossier
Convaincre au-delà d'un public de personnes engagées depuis toujours pour la biodiversité est une priorité.

Convaincre au-delà d'un public de personnes engagées depuis toujours pour la biodiversité est une priorité.
 

Le bénévolat, une porte d'entrée vers la biodiversité

 

Lorsqu'en 2012, il a fallu refaire le chemin d'accès à l'observatoire ornithologique de cette réserve vendéenne dont il est le conservateur, Hugues des Touches s'est trouvé en charge d'un chantier « titanesque » au vu des moyens dont il disposait : 400 m de sentier sur caillebotis cernés par une palissade en bois, autant dire beaucoup de main-d’œuvre. Pour l'occasion, plus de 600 scouts de France, provenant de tout le pays, sont venus prêter main-forte, séjournant sur place pendant une ou deux semaines tout au long du chantier d'été qui a duré près de trois mois.

Le Dossier
Plus de 600 scouts de France sont venus prêter main-forte à un chantier titanesque de rénovation dans la réserve naturelle vendéenne.

Plus de 600 scouts de France sont venus prêter main-forte à un chantier titanesque de rénovation dans la réserve naturelle vendéenne.

Les Britanniques et la nature, une histoire d'amour éternel ?

 

Le Royaume-Uni a une tradition caritative bien plus ancienne que la France, qui remonte à plus de 400 ans. L'un des fondements de la loi régissant les organismes caritatifs (le Statut des usages charitables, de 1601) est né de la tourmente de la période Tudor et des relations entre l’État et l’Église.

Le Dossier

Et si on contait ?

 

A La Réunion, le pique-nique dominical est une véritable institution. Chaque dimanche, les aires prévues à cet effet sont prises d’assaut et les marmites de cari sont de rigueur pour un repas convivial.
En fin de journée, les déchets restent sur place et c’est au tour des rats de festoyer. Ils font bombance des oiseaux de passage, espèces indigènes, venus finir les restes. C’est ainsi que les prédateurs, chats ou rats, prolifèrent.

Espaces naturels n°37 - janvier 2012

Le Dossier

Prélever des espèces dans les espaces protégés

 

Nombre d’agents et d’animateurs se sentent psychologiquement et culturellement ligotés par la règle du non-prélèvement absolu dans les espaces protégés. On ne peut, en effet, éduquer sans expérience sensorielle. Le changement ne peut passer que par du vécu, de préférence intense et joyeux. Un appel au corps, à l’affect, à l’intelligence.
Protection et éducation seraient-elles alors contradictoires ? Magnifique question dont la réponse oblige à un bouleversement du regard.

Espaces naturels n°37 - janvier 2012

Le Dossier

Apprendre à être Homme

 

Surprendre un chamois au détour d’un chemin, construire une cabane, se laver dans un torrent, se balader à pied, en vélo […], découvrir le goût acidulé de l’Oxalis ou le goût noisette du cynips du rosier, s’endormir dans l’immensité du ciel, ramper, grimper […], bricoler un sifflet, faire un feu… L’individu se forme au contact de la nature. Et d’une toute autre manière qu’entre quatre murs ou que dans le cadre d’un apprentissage maîtrisé par le formateur.

Espaces naturels n°37 - janvier 2012

Le Dossier

Prélever des espèces dans les espaces protégés

 

Peut-on effectuer des prélèvements d’espèces dans les espaces protégés ? Éternel débat… Examinons ce qui se passe dans les réserves naturelles, sites d’exception protégeant des espèces rares et parfois en voie d’extinction. Celles-ci accueillent plus de six millions de visiteurs par an. Les propos de Louis Espinassous ouvriraient la voie au prélèvement de dizaines de millions de larves de torrents, de millions de sorbiers aux branches tailladées… À quoi rimerait alors la protection réglementaire ?

Espaces naturels n°37 - janvier 2012

Le Dossier

La nature, c’est nous !

 

Réconcilier l’Homme avec la nature. Comment, de votre point de vue d’éco-ethnologue, comprenez-vous le titre de ce dossier ?
Le mot naturel ne veut plus dire vivant, il signifie surtout inculte, donc brut, ou inerte ! Le naturel est aussi compris comme ce qui est sauvage, ce qui n’est pas civilisé, ce qui reste primitif. Dans la même logique, l’état du naturel en l’Homme renvoie à ce qui est biologique, l’animal donc, plutôt qu’à l’humain qui, lui, est dit culturel.

Espaces naturels n°37 - janvier 2012

Le Dossier

La recherche scientifique au service du projet de territoire

 

La recherche peut-elle être au cœur du partenariat entre gestionnaires d’espaces protégés, acteurs locaux et scientifiques ? Peut-elle être un outil permettant de mettre en œuvre le projet de territoire ? Une telle démarche est développée dans le Parc amazonien de Guyane. En mai 2011, les services et le conseil scientifique de cette aire protégée ultramarine ont élaboré un document stratégique intitulé « Politique de connaissance et de participation à la recherche scientifique ».

Espaces naturels n°37 - janvier 2012

Études - Recherches

Pour apprendre, privilégiez l’action

 

La question environnementale est la question politique première. Politique, au sens grec de cité et de civilisation. À cette banalité, ajoutons-en une autre : c’est par l’éducation des enfants que l’on parviendra à modifier les comportements. Ceci acquis, l’obstacle réside dans la pédagogie à mettre en œuvre. Quelles méthodes de transmission des savoirs permettent d’intégrer des connaissances nouvelles ?

Espaces naturels n°37 - janvier 2012

Le Dossier

Le club nature, aux sources de l’engagement citoyen

 

Jeune, je n’ai pas perdu mon temps : je me suis plongé dans la lecture d’une revue géniale que tous les amoureux de la nature connaissent bien : La Hulotte ! J’étais déjà très sensible à la nature et préoccupé par l’éducation des enfants, car j’étais animateur formé par les Francas de Haute-Normandie.

Espaces naturels n°37 - janvier 2012

Le Dossier