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Se former pour changer d'idées

 

Que d’appréhension pour certaines personnes quand elles se présentent à la porte du Muséum de Paris ! Que viennent-elles y chercher ? Tout simplement vivre mieux avec une nouvelle approche d’un animal qui les paralyse, les fait crier ou pleurer, les dégoûte… Pourquoi ces images négatives de l’araignée dans la tête d’un grand nombre, alors que d’autres sont plutôt admiratifs de leur aspect ou de leurs constructions en soie ?

Espaces naturels n°61 - janvier 2018

Le Dossier

L'homme n'est pas le centre du monde

 

Comment, en tant que scientifique, réagir vis-à-vis de toutes ces convictions qui nous paraissent des inepties, comment leur tordre le cou afin d’amener l’humain sur les chemins de la connaissance scientifique ? Par la communication ! Les méthodes classiques (radio, télévision, sites web, articles, conférences, etc.) en sont les piliers, tout comme l’utilisation des collections (inertes ou vivantes). J’aimerais attirer l’attention sur un support particulièrement intéressant : la photographie, qui, grâce au numérique, s’est largement développée ces dernières années.

Espaces naturels n°61 - janvier 2018

Le Dossier
Éclosion d'une Couleuvre à collier. © Françoise Serre-Collet, MNHN

Éclosion d'une Couleuvre à collier. © Françoise Serre-Collet, MNHN

« Se placer dans le registre du sensible »

 

Votre bibliographie offre pléthore d'ouvrages qui font découvrir les espèces animales et végétales du quotidien et dissèquent les fantasmes. Quelle est votre approche ? Comment s'en inspirer ?

Espaces naturels n°61 - janvier 2018

Le Dossier
Notre approche vis-à-vis de la « nature » est surtout subjective et irrationnelle. © Francois Lasserre

Notre approche vis-à-vis de la « nature » est surtout subjective et irrationnelle. © Francois Lasserre

S'adapter à l'espèce et au public

 

Chasseur de poules, porteur de maladies transmissibles à l'homme, prédateur gourmand de petit gibier chipé à la barbe des chasseurs, le renard traîne depuis des temps lointains au bout de sa queue ébouriffée tant de défauts, supposés ou avérés, qu'il ne peut encore espérer vivre tranquille. Une mauvaise réputation qui le poursuit jusqu'aux bureaux du ministère en charge de l'environnement où le goupil figure encore parmi les espèces pouvant être classées « susceptibles d'occasionner des dégâts », anciennement « nuisibles » (cf.

Espaces naturels n°61 - janvier 2018

Le Dossier
S'adapter à l'espèce et au public

Le temps de l’évolution

 

À travers la lecture d’articles de presse et scientifiques, d’ouvrages et de rapports, il est frappant de relever la notion d’espèces « mal aimées » dans une structure de pensée simplifiée entre le bien et le mal. Cette pensée fait souvent référence à une longue histoire culturelle propre à nos sociétés occidentales.

Espaces naturels n°61 - janvier 2018

Le Dossier
Le Lapin de garenne, encore parfois considéré comme nuisible, est pourtant une espèce clé de voûte. © J.J. Harrison

Être prêt à se remettre en cause

 

FAIRE ÉVOLUER LES PERCEPTIONS, COMBATTRE LES PRÉJUGÉS, C'EST UN MÉTIER ?

Espaces naturels n°61 - janvier 2018

Le Dossier
Une reproduction de bidonville permet de laisser s'exprimer les représentations sur ses habitants. © Kurioz

L'effet des infrastructures linéaires sur la diversité

 

La perte et la fragmentation de l’habitat sont de plus en plus étudiées en écologie et en génétique des populations. Ces deux phénomènes sont difficilement séparables et sont souvent considérés comme ayant des effets négatifs sur les populations sauvages. Ils peuvent conduire à une diminution de la taille des populations et à une limitation des flux de gènes entre populations, entraînant ainsi une réduction de la diversité génétique de chacune des populations locales et une plus grande différenciation entre elles.

Espaces naturels n°61 - janvier 2018

Études - Recherches
Le domaine vital des cerfs peut couvrir 1 100 à 3 000 hectares. © V.Vignon

Le domaine vital des cerfs peut couvrir 1 100 à 3 000 hectares. © V.Vignon

Le dossier lu par... Laurent Godé

 

Crapauds pustuleux, vers de terre gluants et mous, araignées velues, chauves-souris griffues, minuscules grouillants, n’êtes-vous donc là que pour nous effrayer et nous dégoûter ? Certes la peur est parfois bonne conseillère. Ainsi, la peur fondamentale, ancestrale, est-elle une réponse adaptée à une situation de danger et la phobie des serpents ou des araignées remonte sans doute aux réels dangers que ces animaux représentaient pour les premiers hominidés.

Espaces naturels n°61 - janvier 2018

Le Dossier
Espèces mal aimées, bouger les préjugés. Vipères aspic (Vipera aspis) © F. Serrecollet

Espèces mal aimées, bouger les préjugés. Vipères aspic (Vipera aspis) © F. Serrecollet

Le Dauphin rose, un être malfaisant et pervers ?

 

En France, les dauphins bénéficient d’un important capital sympathie. Ils figurent en tête des animaux préférés de nos compatriotes. En d’autres lieux, le rapport aux dauphins peut être plus hostile, c’est le cas le long des rives brésiliennes de l’Amazone, où les conflits entre les pêcheurs traditionnels (ribeirinhos) et les Dauphins roses (boto selon l’appellation locale, Inia geoffrensis dans notre système taxonomique) vont crescendo et peuvent être parfois violents.

Espaces naturels n°61 - janvier 2018

Le Dossier
Certains pêcheurs qualifient ce dauphin de « roi de la méchanceté ». © Ivan Sgualdini

Certains pêcheurs qualifient ce dauphin de « roi de la méchanceté ». © Ivan Sgualdini

Ce que disent les mots du droit

 

La base lexicale du droit appliqué à la petite faune sauvage a suscité de nombreux débats ces derniers mois au cours de l’adoption de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages en 2016, puis de ses décrets d’application. Pour cause, les mots ont un sens. Ils connectent le monde de la pensée au monde du langage et ainsi traduisent les représentations des êtres, objets et concepts qu’ils désignent.

Espaces naturels n°61 - janvier 2018

Le Dossier
Le putois faisait partie des "animaux susceptibles d'occasionner des dégâts", avec le belette, la fouine, le renard, la Pie bavarde, le Geai des chênes et d'autres. © Peter Trimming

Le putois faisait partie des "animaux susceptibles d'occasionner des dégâts", avec le belette, la fouine, le renard, la Pie bavarde, le Geai des chênes et d'autres. © Peter Trimming

Qu'est-ce qu'une pollution diffuse ?

 

La pollution diffuse concerne les cas de contamination des eaux dont les origines sont généralement connues, mais pour lesquelles il est difficile voire impossible de repérer géographiquement des rejets dans les milieux aquatiques et les formations aquifères. 

Espaces naturels n°56 - octobre 2016

Le Dossier

Impacts des pollutions diffuses (1) Écosystèmes littoraux

 

Les écosystèmes lagunaires, situés à l'interface entre milieux continental et marin, sur des linéaires côtiers de plus en plus anthropisés, constituent des sites sensibles, particulièrement sujets aux pollutions chimiques, qu'elles soient diffuses ou ponctuelles. Leur confinement accentue en effet le risque d'impact de polluants chimiques sur leurs écosystèmes. Dans ce contexte, la question des contaminants, et de leurs effets sur les écosystèmes littoraux, doit être placée au centre des préoccupations autant politiques que scientifiques. 

Espaces naturels n°56 - octobre 2016

Le Dossier
Écosystèmes littoraux

Faune et flore de ces milieux sont quasi-continuellement soumis à la présence de « cocktails » de micropolluants extrêmement variés. © Daniel Joseph-Reinette

Impacts des pollutions diffuses (2) Faune et flore aquatiques

 

Les substances actives et leurs produits de dégradation sont présents dans le milieu à l’état de mélanges plus ou moins complexes, à des niveaux de concentration généralement faibles à modérés.

Espaces naturels n°56 - octobre 2016

Le Dossier
Impacts des pollutions diffuses Faune et flore aquatiques

Hydrobiologie : prélèvements et recherche de macroinvertébrés à l'aide de tamis. © Laurent Mignaux/MEDDE-MLETR

Ce qu'il faut savoir sur la règlementation des PPP

 

AU NIVEAU COMMUNAUTAIRE
La mise sur le marché et l'utilisation des PPP sont régies par le RCE n°1107-2009 du parlement européen et du conseil du 21 octobre 2009. Ce règlement fixe les exigences et conditions d'approbation des substances actives, phytoprotecteurs, synergistes et coformulants ainsi que les exigences relatives à l’autorisation de mise sur le marché et l'utilisation des produits phytopharmaceutiques.

Espaces naturels n°56 - octobre 2016

Le Dossier
Ce qu'il faut savoir sur la règlementation des PPP

Quand amélioration de la connectivité peut rimer avec contamination

 

Les 5 300 ha du salin de Giraud acquis par le Conservatoire du littoral, entre 2008 et 2012, constituent aujourd’hui le site des Étangs et marais des salins de Camargue. Ce changement foncier s’est traduit par une profonde modification du fonctionnement hydraulique du site, qui était composé en grande partie d’anciennes lagunes et sansouires transformées par endiguement en marais salants dans les années 1960.

Espaces naturels n°56 - octobre 2016

Le Dossier
Quand amélioration de la connectivité peut rimer avec contamination

Une gestion adaptative est mise en place pour favoriser les échanges hydroliques et biologiques sans augmenter le risque de contamination (étangs et marais des salins de Camargue). © Y. Chérain, SNPN

Agir en tant qu'expert

 

Pas de rejets polluants dans le milieu marin sans l'accord du conseil de gestion. C'est la loi de 2006 qui inclut, dans les prérogatives des parcs naturels marins, la production d'avis conformes* pour les activités soumises à autorisation qui pourraient avoir un effet notable sur le milieu marin. Ainsi, le Parc naturel marin d'Iroise (PNMI) a pu rendre des avis sur des autorisations pour l'aquaculture ou pour d'autres installations polluantes (installations classées nécessitant un arrêté préfectoral).

Espaces naturels n°56 - octobre 2016

Le Dossier

Un estuaire et des hommes

 

Un estuaire est un milieu riche où, à Pénerf, se côtoient, sur un faible espace depuis des décennies, agriculture et ostréiculture. Des activités récentes ont modifié cet équilibre : industries, tourisme et urbanisation. Sur ce petit bassin côtier, il faut travailler ensemble dans le respect de la nature, pour l’épanouissement des hommes et l’avenir du territoire. Il est le lieu d’une démarche participative ayant pour objectif commun la reconquête de la qualité bactériologique de l’eau des zones conchylicoles. 

Espaces naturels n°56 - octobre 2016

Le Dossier
rivière de Pénerf

La rivière de Pénerf, laboratoire du Parc naturel régional du golfe du Morbihan. © PNR Golfe du Morbihan

Quand les linguistes cherchent le loup

 

En prenant l’exemple de la controverse au sujet du retour du loup en France, nous proposons ici d’apporter un éclairage nouveau à l’étude des conflits Homme-Faune sauvage, par le prisme de l’analyse des discours médiatiques, en l’occurrence par l’étude de deux tribunes parues dans la presse nationale en octobre et décembre 2014 : « Loups : plaidoyer pour des écosystèmes non désertés par les bergers » (texte A, dans Libération) et « Cessons de diaboliser le loup ! » (texte B, dans Le Monde).

Espaces naturels n°56 - octobre 2016

Études - Recherches
Quand les linguistes cherchent le loup

Le dossier lu par... Philippe Dupont

 

Sujet constamment repris lorsque l’on travaille sur les pressions exercées sur les milieux, la question des pollutions diffuses doit impérativement être regardée en profondeur. C’est un sujet difficile à appréhender : outre le fait que ce type de pollution n’est la plupart du temps pas visible, elle concerne de très nombreuses substances, aux effets diversifiés, par de nombreux mécanismes physiques, physiologiques, écologiques… parfois d’une grande complexité. Certains impacts sont parfois bien compris, notamment du fait de leurs retombées sociales ou économiques directes.

Espaces naturels n°56 - octobre 2016

Le Dossier
Philippe Dupont

Questions à Michel Deshayes

 

Quel regard portez-vous sur la production cartographique menée en Bourgogne concernant les pelouses calcaires ? Ce travail est-il intéressant du point de vue de la mise en œuvre d’une trame à l’échelon national ?
Parmi les milieux soumis à une dynamique défavorable à leur conservation, figurent les milieux ouverts et en particulier les pelouses calcaires. La volonté d’assurer la continuité écologique de ce type de milieu est donc particulièrement bienvenue dans le contexte Trame verte et bleue.

Le Dossier

Le conseil municipal des enfants à l’origine de la Trame

 

En matière d’environnement, les mentalités évoluent lentement. Il y a cependant des actions qui comptent. Nos deux atouts maîtres récemment : le conseil municipal des enfants et notre étroite collaboration avec la Réserve naturelle de la petite Camargue alsacienne.
Quand, il y a quelques années, un agriculteur a coupé le seul saule tétard restant sur la plaine parce qu’il était trop vieux, l’affaire est passée devant le conseil des enfants lequel a proposé de le
replanter. Nous avons fait appel à

Le Dossier

La mobilisation des acteurs du territoire s’avère cruciale

 

Ce qui est intéressant dans un tel projet, c’est sa capacité à mobiliser tous les acteurs d’un territoire, aussi divers soient-ils. Si la mise en place d’une Trame verte et bleue en région Paca permet de valider ce constat, elle ouvre cependant une question concrète et complexe : comment organiser la confrontation des acteurs et faire émerger des visions communes ?
Sur la ritournelle de cette interrogation mille fois posée, une réponse s’offre en clé de voûte : prendre le temps de s’accorder sur le sens de la démarche.

Le Dossier

Faut s’accrocher, c’est pas gagné

 

Rétablir la continuité écologique sur les cours d’eau. Certes. Mais par où commencer ? Quelles solutions adopter ? Comment faire avancer les projets, lever les blocages ?
L’Office national de l’eau et des milieux aquatiques a choisi une réponse pragmatique en Isère, croisant les critères d’intérêt environnemental et ceux de faisabilité technique et économique.
Dans un premier temps, cent quatre-vingts ouvrages, faisant obstacle à la continuité écologique des cours d’eau et

Le Dossier

Au service de la Trame : les mesures agro-environnementales territorialisées

 

Le cadre actuel des mesures agro-environnementales territorialisées (MAET) est conçu pour répondre à deux priorités : la mise en œuvre du réseau Natura 2000 et la directive cadre sur l’eau. Certains territoires, pourtant, cherchent à l’adapter en visant la préservation des continuités écologiques.
Et effectivement… une série d’engagements unitaires est mobilisable pour construire des MAET Trame verte et bleue  (exemples en encart).

Le Dossier

Viarmes : les corridors écologiques font l’objet d’un zonage dans le Plu

 

En juin 2007, la commune de Viarmes (5 000 habitants) engage l’élaboration de son plan local d’urbanisme1. Le territoire communal est soumis à de forts enjeux environnementaux (réseaux et corridors écologiques) et urbains (pression foncière, constructions illégales). Il connaît une agriculture spécifique (vergers, maraîchage).
La commune anticipe la mise en place de la Trame verte et bleue en intégrant des indices de zonage écologique dans son Plu. Ce résultat doit beaucoup à l’implication du Parc naturel régional Oise-Pays de France dont la commune est membre.

Le Dossier