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De l’importance des connaissances

 

Améliorer la connaissance du patrimoine naturel et la compréhension des relations fonctionnelles qui régissent les compartiments du vivant, c’est un des objectifs importants du Parc amazonien de Guyane (PAG). Depuis 2010, plusieurs projets sont menés en parallèle pour y répondre concernant les insectes. « On s’empare du sujet pour de la connaissance pure depuis relativement peu de temps, affirme Raphaëlle Rinaldo, qui coordonne les programmes scientifiques du Parc.

Espaces naturels n°49 - janvier 2015

Le Dossier

© Parc amazonien de Guyane

Quel est l’impact de mes actions de gestion ?

 

Espaces naturels n°49 - janvier 2015

Le Dossier
Minois dryas

Minois dryas est inféodé à une strate herbacée haute. © Frédéric Ravenot

Éloge de la collaboration gestionnaire/entomologiste

 

Aujourd’hui, la tâche du gestionnaire d’espaces naturels s’est considérablement compliquée. Il est confronté à la nécessité de prendre en compte de nombreux paramètres inhérents au caractère complexe du vivant. Les connaissances progressant, face aux différents enjeux de gestion, il est conduit à faire des choix basés sur une démarche multi-critères.

Espaces naturels n°49 - janvier 2015

Le Dossier

Génie écologique Des outils au service d’une approche globale de la gestion des espaces naturels

 
L'ingénierie écologique peut être définie au sens large comme l’application des principes et théories de l’écologie scientifique pour la gestion de notre environnement, une action par et ou pour le vivant, au sein d’un projet de développement durable. Le génie écologique est quant à lui, plutôt considéré comme les moyens mis en oeuvre dans ce cadre conceptuel1.

Espaces naturels n°49 - janvier 2015

Le Dossier

Travaux de plantation des arbres du projet Life+ COREXERUN à la Réunion

Vers une guerre des abeilles ?

 

D’un côté, l’abeille mellifère (ou domestique), Apis mellifera, est « l’abeille » bien connue du grand public dont les colonies populeuses produisent miel et autres produits de la ruche. C’est une espèce indigène en Europe avec laquelle faune et flore ont coévolué depuis des millions d’années (Ruttner 1987, Danforth et al. 2012). De l’autre, plus de 900 espèces d’abeilles (Hymenoptera : Apiformes) dites ‘sauvages’ qui regroupent andrènes, bourdons, halictes, mégachiles et autres xylocopes (913 espèces exactement d’après Leonhardt et al. 2013).

Espaces naturels n°49 - janvier 2015

Le Dossier

Abeille mellifère et abeille sauvage (Ceratina sp.) sur une inflorescence de jasione des montagnes. © René Celse, Rucher des Bas Oliviers

Ces raisons qui font qu’on s’occupe si mal des petites bêtes

 

Malgré leur omniprésence, beaucoup d’espèces sont rares. Cette rareté peut avoir pour origine le manque d’habitat ou de micro-habitat. Dans ce cas, on peut espérer conserver l’espèce en maintenant, voire en développant, son habitat. Cela peut parfois nécessiter beaucoup de temps (création de grosses cavités dans les arbres), et n’être efficace que si l’espèce s’est maintenue à proximité pour recoloniser l’habitat.

Espaces naturels n°49 - janvier 2015

Le Dossier

Petite saperde du peuplier (Saperda populnea). Hormis pour quelques cas simples comme ce longicorne, la détermination
fiable des insectes passe par des captures et l'utilisation d'une collection de référence. © Xavier Houard

Le dossier lu par... Pierre Jay-Robert

 

Et vous, quels sont vos premiers souvenirs entomologiques ? Est-ce ce jason, majestueux et charitable, qui prit un peu de repos sur votre épaule après vous avoir égaré dans le maquis ? Le phasme au balancement hypnotique ? Ou bien cette guêpe, enivrée de sirop, qui vous piqua au coin des lèvres et vous envoya, petit Elephant Man, être la risée du collège ?

Espaces naturels n°49 - janvier 2015

Le Dossier

Regarder plus petit pour aller plus loin…

 

Mises à part quelques espèces « jolies » ou « utiles » à l’Homme, les insectes ont mauvaise presse dans l’imaginaire collectif. Pourtant, ils sont synonymes de biodiversité et les professionnels de l’environnement connaissent leur importance. Pollinisateurs, proies, décomposeurs… des rôles-clés du fonctionnement de la nature. Du sol à la canopée, sept animaux sur dix sont des insectes. Omniprésents, prépondérants, incontournables… tant de superlatifs pour qualifier leur masse et leurs actions.

Espaces naturels n°49 - janvier 2015

Le Dossier
Syrphe porte-plume : un outil pointu pour aller plus loin dans la description du fonctionnement des milieux naturels

Syrphe porte-plume : un outil pointu pour aller plus loin dans la description du fonctionnement des milieux naturels © Xavier Houard

Quels programmes mettre en place pour les insectes ?

 

Espaces naturels n°49 - janvier 2015

Le Dossier

 L'azuré des paluds, uniquement présent dans l'est du pays, est classé « vulnérable » en France. © Guillaume Doucet

Nuisibles ? Pas pour tous !

 

Outre leur intérêt intrinsèque pour la biodiversité et les nombreux services écologiques qu’ils rendent à l’Homme (pollinisation, contrôle des ravageurs, etc.), les insectes sont une nourriture de choix pour 60 % des oiseaux qui peuplent la planète. Les passereaux, en particulier, par leur petite taille et le comportement nidicole de leurs oisillons (entièrement dépendants des parents pour leur alimentation) ont besoin de proies riches en protéines et faciles à digérer pour assurer la croissance des petits.

Espaces naturels n°49 - janvier 2015

Le Dossier

Un odonate ayant un moustique gorgé de sang dans les “dents”. © Kate Lessells