Zéro artificialisation nette
L’objectif « zéro artificialisation nette » est d’abord un objectif européen. Il est acté dans la « Feuille de route pour une Europe efficace dans l’utilisation des ressources » de la Commission européenne de 2011 avec un horizon temporel fixé à 2050. Depuis le Plan biodiversité du gouvernement du 4 juillet 2018, c’est également devenu officiellement un objectif national, qui vise à « limiter la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers pour atteindre l’objectif de zéro artificialisation nette ».
Espaces naturels n°67 - juillet 2019
Soigner et préserver
Les pâturages humides sont des zones à risque sanitaire, favorables au développement de certains parasites très pénalisants pour l’élevage des ruminants. Par conséquent, y maintenir une activité d’élevage, dans de bonnes conditions de santé et de bien-être pour les cheptels domestiques et de rentabilité pour les exploitants nécessite une surveillance et une maîtrise très efficaces du parasitisme.
Espaces naturels n°67 - juillet 2019
Enjeu biodiversité
Pour favoriser la prise en compte de la biodiversité sur un territoire et fédérer des usagers autour d’un projet, il faut d'abord éclaircir la notion centrale d’enjeu biodiversité. Au-delà de la définition au sens strict de « ce que l’on peut gagner ou perdre », parler d’un enjeu biodiversité renvoie à des questionnements plus abstraits. Ont été interrogées des institutions de référence dans le domaine de la gestion et de la conservation de la biodiversité*. Cette étude sémantique a suscité plus de questionnements que d’opinions claires et d’avis tranchés.
Espaces naturels n°53 - janvier 2016
Ils sont notre interface avec les citoyens
Quelle est la mission que vous vous assignez ?
DR : Notre rôle est de prendre du recul, de poser des questions, de sentir une ambiance, de connaître les textes qui sont sortis, pour savoir dans quel sens on va pouvoir avancer. Les instances sont des espaces de liberté, et en même temps de contrainte. Les analyses des techniciens sont pertinentes et de bon sens. Mais parfois la procédure administrative fait perdre ce bon sens. D'où le travail des élus.
Espaces naturels n°53 - janvier 2016
Espaces naturels n°52 - octobre 2015
L’empreinte écologique
De plus en plus médiatisé dans le monde de la conservation et du développement durable, notamment par le WWF, ce concept repose sur la surface de terres productives nécessaires pour fournir les biens et services qu’utilisent les humains, et pour absorber leurs déchets. Calculée à diverses échelles (globale, nationale...), et exprimée en « hectares globaux » par habitant, l’empreinte permet des comparaisons entre pays. Elle est souvent comparée à la biocapacité, qui est la capacité intrinsèque de production et d’absorption des écosystèmes.
Espaces naturels n°52 - octobre 2015
Tourisme durable
Le tourisme durable est un tourisme respectueux des principes du développement durable et de ses trois piliers, désormais célèbres, économique, social et environnemental. Seul un bon équilibre entre ces trois valeurs, a priori fort différentes, peut en garantir l’esprit. Cependant, une jungle d’adjectifs gravite autour de ce concept au point d’en rendre le sens plus flou. Ainsi, on parle de tourisme équitable, alternatif, solidaire, responsable, vert ou encore rural, pour aller jusqu’à la notion d’écotourisme, aujourd’hui fort répandue, mais dont les contours sont encore mal définis.
Espaces naturels n°41 - janvier 2013
Une trappe Heligoland pour capturer les oiseaux
Le baguage des oiseaux est une opération délicate. Il s’agit d’assurer la capture quelles que soient les conditions météorologiques. Or celles-ci, très changeantes durant la période automnale, rendent difficilement possible la réalisation d’un baguage dont les durées soient identiques d’une année sur l’autre.
Espaces naturels n°41 - janvier 2013
La revégétalisation en pratique
Le sol pauvre, les embruns salés, la forte exposition au vent, autant de facteurs qui renforcent l’action du surpiétinement… La Pointe du Raz souffre de son succès touristique. Les sentiers s’élargissent jusqu’à devenir de vastes surfaces de roche nue où le ruissellement de l’eau accélère l’érosion.
Espaces naturels n°2 - avril 2003