Tourisme durable
Le tourisme durable est un tourisme respectueux des principes du développement durable et de ses trois piliers, désormais célèbres, économique, social et environnemental. Seul un bon équilibre entre ces trois valeurs, a priori fort différentes, peut en garantir l’esprit. Cependant, une jungle d’adjectifs gravite autour de ce concept au point d’en rendre le sens plus flou. Ainsi, on parle de tourisme équitable, alternatif, solidaire, responsable, vert ou encore rural, pour aller jusqu’à la notion d’écotourisme, aujourd’hui fort répandue, mais dont les contours sont encore mal définis.
Espaces naturels n°41 - janvier 2013
« Les scouts vont plus loin dans leur rapport à la nature »
Vous dites que les Scouts et guides de France veulent, aujourd’hui, aller plus loin dans le rapport à la nature. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Espaces naturels n°41 - janvier 2013
Pommes de reinette et pommes d’abbaye
Pour préserver un patrimoine fruitier ancestral menacé face à la standardisation et à l’homogénéisation des variétés commercialisées ; pour assurer la pérennité d’un réservoir génétique, l’abbaye de Beauport présente aujourd’hui un verger conservatoire de trois cents pommiers hautes-tiges, entretenu par pâturage bovin/ovin. Mise en place depuis 1997, cette culture préserve la soixantaine de variétés exclusives du site. En effet, c’est au 18e siècle que remonte la première mention de vergers à l’abbaye de Beauport.
Espaces naturels n°41 - janvier 2013
Entretenir la mémoire des gestes
Comme ailleurs… dans chaque commune du Parc naturel d’Armorique une somme d’attitudes et de gestes s’expriment par des corps au travail et des mouvements exécutés par les pêcheurs, ostréiculteurs, agriculteurs…
Comment protéger ce patrimoine culturel immatériel ? En le faisant vivre a répondu le parc qui, en 2011, a demandé à la structure de développement chorégraphique Teem1 de conduire un projet intitulé Quêteur de gestes et passeur de corps.
Espaces naturels n°41 - janvier 2013
Depuis Fréquence grenouille, on entend coasser dans les mares de Tourtouse
Le projet n’a pas fait l’unanimité parmi tous les habitants de Tourtouse (Ariège), mais il a fait mouche, défend Carole Herscovici, animatrice au Conservatoire des espaces naturels d’Ariège. Il a fait parler des mares et de leurs habitants, comme jamais auparavant. On s’est même disputé pour déterminer à qui appartenait la responsabilité de leur sauvegarde : chasseurs, riverains, écolos ou élus ? »
Espaces naturels n°38 - avril 2012
Demain, je pars en montagne !
Le titre sonne comme une ferme résolution ; comme s’il fallait se convaincre pour oser et ne pas remettre en question la décision adoptée : « Demain, je pars en montagne ! » En fait, le nom s’est imposé aux partenaires d’une opération vieille d’au moins six ans et qui, chaque année, voit quelque huit cents enfants de classes d’écoles primaires du département des Hautes-Alpes partir vers les refuges d’altitude pour vivre vingt-quatre heures en montagne, nuit comprise.
Espaces naturels n°38 - avril 2012
L’agriculture à Haute valeur naturelle pour la biodiversité dans les sites semi-naturels
L’agriculture à Haute valeur naturelle a une particularité : elle est la seule à prendre en compte, spécifiquement, les enjeux de conservation de la biodiversité à large échelle.
Espaces naturels n°38 - avril 2012
Localisation et enjeux des systèmes agricoles à Haute valeur naturelle en France métropolitaine
La localisation des systèmes agricoles à Haute valeur naturelle et des petites régions qui les supportent n’est pas chose facile tant l’agriculture est diversifiée et la biodiversité complexe. L’enjeu est pourtant de taille puisque cette agriculture contribue au maintien d’une haute biodiversité et pourrait constituer avec les forêts une part importante de la trame verte. Où se cache-t-elle, cette agriculture qui soutient une grande diversité de plantes dans ses prairies et ses cultures, qui maintient papillons et oiseaux ?
Espaces naturels n°38 - avril 2012
Anthropocène
Ajouter l’anthropocène à l’échelle des temps géologiques, telle sera la proposition que devra (ou non) adopter le prochain Congrès géologique international1, qui se tiendra en août, en Australie.
Ce nouvel âge planétaire s’appuie sur des indices de plus en plus nombreux d’un bouleversement des équilibres fondamentaux de la planète du fait de l’activité humaine, au point de mettre en danger l’existence même d’Homo sapiens.
Espaces naturels n°38 - avril 2012
Une affaire de spécialistes
"L’éducation à l’environnement est une affaire de spécialistes, soutient Anne Konitz, responsable de la communication au Conservatoire du littoral. Élaborer des outils pédagogiques relève d’une compétence pointue. En cette matière comme dans d’autres, l’excellence consiste à savoir s’entourer de professionnels avertis et de ne pas croire que l’on possède tous les savoir-faire."
Espaces naturels n°36 - octobre 2011
Limiter les collisions avec les cétacés
En Méditerranée, 16 à 20 % des baleines mortes ont été tuées suite à une collision avec de grands navires. Pour réduire les risques, l’association Souffleurs d’écume a développé l’outil Repcet.
Dédié à la navigation, ce système nécessite la collaboration des compagnies maritimes puisqu’il se base sur l’observation de grands cétacés par le personnel de quart depuis un navire utilisateur.
Espaces naturels n°36 - octobre 2011
Effacer un étang une solution à envisager
Ils ont un intérêt paysager et récréatif indéniable, c’est pourquoi, dans les années 70 notamment, de nombreux étangs ont été créés. Aujourd’hui abondants, denses et quelquefois mal gérés, leur présence peut impacter la qualité de l’eau et porter atteinte au bon état écologique du milieu tel que défini par la directive cadre sur l’Eau.
Espaces naturels n°36 - octobre 2011
Capacité d’accueil
La traduction d’un terme anglais fait souvent perdre une partie de ses nuances (durable = sustainable ?). Pourtant, le passage de carrying capacity à « capacité d’accueil » est plutôt un gain : la traduction-calque (capacité de charge) résulterait en effet d’une simple équation indiquant « combien il faut de petits Attila pour que l’herbe ne repousse plus » ou, comme dit le Muséum, quel niveau de « perturbation anthropique » va défier la résilience du milieu.
Espaces naturels n°36 - octobre 2011
Artistes en résidence
La pluie a chargé la lande, puis le soleil s’en est venu, laissant pointer au loin, sur les falaises abruptes, le château d’Abbadia. Basque brume qui sublime les courbes néogothiques de la résidence d’Antoine d’Abbadie !
Inspiré par ses voyages, le scientifique explorateur a marqué d’orientalisme la décoration intérieure de sa demeure. La pièce la plus vaste est réservée à l'observatoire astronomique. D’ailleurs le château appartient maintenant à l’Académie des sciences. Quant au domaine, le Conservatoire du littoral l’a acquis, il y a 25 ans, en 1979.
Espaces naturels n°7 - juillet 2004
La photographie
La terre vue du ciel, New York vu du ciel, l’Argentine vue du ciel… Quel lien faites-vous entre ce parti pris photographique et votre engagement pour le développement durable ?
Espaces naturels n°7 - juillet 2004
Carte sur table avec les entreprises
En 1996, une petite entreprise de sport de pleine nature dénommée La Découverte s’installe à Nohèdes. Fonctionnant essentiellement avec des tours-opérateurs belges, son activité se développe rapidement. Tout concourt à sa réussite : engouement du public pour l’engagement physique ; professionnalisme de ses animateurs, Bart et Isabelle ; qualité et proximité de paysages diversifiés et intacts.
Espaces naturels n°2 - avril 2003
Coûts de gestion : comment les calculer ?
Chapitre obligatoire du DOCOB, le budget en précise les orientations et conduit à identifier chacune des opérations élémentaires d’un projet, il permet aussi de définir les quantités : surfaces, linéaires ou durées. Dès lors, sous condition de disposer de prix unitaires de référence (cf. encadré), nationaux ou locaux, on peut aisément calculer les coûts de gestion du programme.
Espaces naturels n°2 - avril 2003
Gypaète barbu
Qu’il faille former les personnels, tout le monde s’en accorde. Mais une fois cette évidence établie, tout reste à définir : quel contenu met-on à la formation et qui forme-t-on ? Les cadres ou les agents de terrain ? Pour qu’ils acquièrent un certain niveau de connaissances techniques ou pour qu’ils sachent sensibiliser le public ?
Savoir qui former
et pourquoi
Espaces naturels n°2 - avril 2003