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Regards croisés d’une philosophe et d’un écologue

 

Virginie Maris (VM) : Plusieurs travaux en sciences humaines ont dénoncé une forme de xénophobie environnementale en montrant comment le vocabulaire de la biologie des invasions a été calqué sur un vocabulaire militaire, nationaliste et xénophobe. Effectivement, les problèmes d’invasions biologiques ont pu, particulièrement dans l’histoire des États-Unis, servir d’exutoire à un sentiment nationaliste face aux vagues d’immigration.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Virginie Maris et Serge Muller - Crédit : A. Latzoura / MNHN

Virginie Maris et Serge Muller se sont prêtés au jeu des questions. Ils répondent, séparément, aux mêmes questions sur les EEE...  - Crédit : A. Latzoura / MNHN

Courte histoire de la gestion métropolitaine des EEE

 

Durant les années 1970, des développements rapides et importants de plantes aquatiques ont obligé divers gestionnaires publics à intervenir localement pour tenter de réduire les gênes occasionnées aux usages traditionnels ou touristiques des milieux colonisés. Souvent réalisées dans l'urgence, sans analyse préalable de la situation ni connaissance particulière sur l'espèce à gérer, ces interventions visaient l'éradication locale de la nuisance.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Lézardelle penchée - Crédit : R. Mohlenbrock

Lézardelle penchée (Saururus cernuus) - Crédit : R. Mohlenbrock

Surveiller : pourquoi et comment ?

 

 La surveillance des EEE est utilisée à des fins préventives, en vue de limiter leurs effets sur la diversité biologique, de limiter le coût des actions et de suivre et de comprendre les phénomènes liés aux invasions biologiques par des inventaires et des suivis. Elle comprend deux types d’action : (i) La surveillance réglementaire, qui liste, sur des arrêtés ou des règlements, des espèces sur un territoire donné dans un but préventif et de police de la nature. Les règlements d’exécution européens sur les EEE listent des espèces préoccupantes pour l’UE (cf.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Frelon asiatique - Crédit : Quentin Rome

Le Frelon asiatique chasse dos à la ruche. Cela lui permet d'attraper plus facilement les abeilles, qui convergent vers un même lieu. Celles qui sortent de la ruche partant dans plusieurs directions sont moins aisément chassables... - Crédit : Quentin Rome

Communication et participation, fers de lance de la régulation

 

L’Écrevisse rouge de Louisiane (Procambarus clarkii) (ERL) a été identifiée en juillet 2007 au sein du PNR de la Brenne (Indre). Afin de contrôler au mieux l’invasion de cette espèce et de limiter les dégâts occasionnés (destruction des berges, impacts sur les alevins, les insectes aquatiques, les amphibiens, etc.) au niveau du territoire du PNR, différents prototypes de piégeage ont été testés en 2008.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Écrevisse rouge de Louisiane - Crédit : Aurore Coignet

Une des conditions de réussite de la mobilisation contre la multiplication de l'Écrevisse rouge de Louisiane est la participation de tous. - Crédit : Aurore Coignet

Vers un Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes

 

Dans la continuité de la coordination menée par le comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à travers le Groupe de travail national « Invasions biologiques en milieux aquatiques » (GT IBMA), l’AFB et l’UICN entament une coopération pour déployer un nouveau Centre de ressources sur les espèces exotiques envahissantes, sur tous les types de milieux (aquatiques, mais aussi terrestres et marins), en métropole comme en Outre-mer.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Les gestionnaires de la biodiversité seront sollicités pour contribuer au nouveau Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. - Crédit : Alain Dutartre

Les gestionnaires de la biodiversité seront sollicités pour contribuer au nouveau Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. - Crédit : Alain Dutartre

Un été de contrastes pour la biodiversité

 

Été de contrastes ! Été de prise de conscience ? Voilà comment je résumerais ces trois derniers mois. Alors même que toutes les études montrent un recul sans appel de la biodiversité, quand toutes les espèces dites ordinaires se raréfient dans nos campagnes, le ministre Nicolas Hulot a lancé un plan sans précédent pour la biodiversité. Les Parcs naturels régionaux (PNR) alertent depuis longtemps les pouvoirs publics sur la situation qui se dégrade. L’originalité des PNR c’est de défendre une certaine vision de l’interdépendance entre l’Homme et la Nature.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Édito

Par Michaël Weber, président de la Fédération
des Parcs naturels régionaux de France,
président du Parc naturel régional des Vosges du Nord,
maire de Woelfling-lès-Sarreguemines

La recherche, indispensable à la gestion

 

Bien que les premières études remontent à Darwin, ce sont les 15 dernières années qui ont vu un accroissement significatif de la production scientifique parallèlement à l’accroissement des invasions et des inquiétudes des acteurs des territoires concernés. La gestion des EEE a donc pu bénéficier de la recherche scientifique et ce, sur différents aspects.

PRÉVENTION

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Chercheur effectuant des prélèvements - Crédit : SPYGEN

Un chercheur effectue des prélèvements pour l'étude de l'ADN environnementale (ADNe), méthode de recherche innovante utilisée dans la gestion des EEE. - Crédit : SPYGEN

Agroécologie

 

L’agroécologie est une approche alternative à une agriculture intensive qui a amené un appauvrissement des agrosystèmes. Elle promeut des systèmes de production agricole valorisant la diversité biologique et les processus naturels pour assurer la fertilité du milieu, atteindre un niveau de productivité élevé et fournir des services écosystémiques, tout en réduisant – voire supprimant – l’usage de produits de synthèse (engrais, pesticides) et d’énergie fossile. Elle recouvre de multiples réalités.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Des mots pour le dire
Aurélie Javelle, anthropologue de l’environnement

Aurélie Javelle, anthropologue de l’environnement

Inventaires citoyens : en quête de la biodiversité commune

 

Depuis 2012, le Parc naturel régional du Verdon anime des inventaires citoyens de la biodiversité. On ne les a pas appelé « atlas » mais bien « inventaires » car, si l’amélioration des connaissances en est un objectif important, les élus qui les ont portés ne souhaitaient pas tant disposer d’inventaires exhaustifs que de sensibiliser aux enjeux de la biodiversité et se préoccuper de la biodiversité dite « ordinaire » ou « commune ».

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Pédagogie - Animation
Associer les habitants aux inventaires - Crédit : David Tatin

Associer les habitants aux inventaires permet de les mobiliser pour la préservation de la biodiversité. - Crédit : David Tatin

Espèces exotiques envahissantes, de quoi parle-t-on ?

 

Dans son livre Biological invasion paru en 1996 et qui a fait date sur ce sujet, le botaniste Mark Williamson indique : « une invasion biologique survient quand un organisme vivant, quel qu’il soit, arrive quelque part hors de son aire de répartition initiale. » Cette définition, que l’on peut qualifier de neutre, se contente d’enregistrer un fait, un déplacement géographique, sans prendre en compte ni la dynamique démographique de cet organisme, ni ses conséquences.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Jeune ragondin - Crédit : Aurélien Daloz

Jeune ragondin (Myocastor coypus)  - Crédit : Aurélien Daloz

Vulnérabilité des territoires insulaires

 

Plus de 80 % de la biodiversité française se trouve en Outre-mer. Onze des 13 collectivités d’Outre-mer sont dans cinq des 35 points chauds de biodiversité mondiale. Ces deux faits expriment à eux seuls le concentré de biodiversité hébergé dans ces territoires et notre responsabilité collective pour la conservation et la gestion durable d’un patrimoine naturel exceptionnel.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Invasion du Miconia à Tahiti, Mont Marau. - Crédit : Jean-Yves Meyer

Invasion du Miconia à Tahiti, Mont Marau. - Crédit : Jean-Yves Meyer

Une liste des espèces préoccupantes

 

Le règlement européen n° 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 relatif à la prévention et à la gestion de l’introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes (EEE) (bit. ly/2Jlx0xc) dresse la liste des EEE préoccupantes pour l’Union européenne (UE). Les États membres sont tenus d’effectuer des actions de prévention, surveillance, éradication, confinement et contrôle à l’égard de ces espèces.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
La Jussie rampante - Crédit : Aurélien Caillon

La Jussie rampante (Ludwigia peploides), plante aquatique originaire d'Amérique du Sud, a colonisé de nombreuses zones humides européennes. - Crédit : Aurélien Caillon

C’est possible : suivre une population sans pouvoir identifier les individus

 

Déclin, augmentation, stabilité… Les suivis démographiques ont vocation à identifier les dynamiques des populations, les causes de changements observés et les processus sous-jacents. Chez les plantes par exemple, ces études impliquent de repérer des individus et d’observer leurs transitions entre différents stades de vie : de graines à plantules jusqu’à l’état reproducteur.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Voici venu le temps de l’harmonisation

 

Depuis 1963, chacun des parcs nationaux a mis en place un dispositif d’inventaire et de suivi de son patrimoine naturel. Ces démarches répondent aux besoins de connaissances utiles pour gérer le territoire protégé et, également, pour communiquer sur ses richesses. In fine, nous sommes aujourd’hui en présence d’une abondance de données naturalistes mais également devant une diversité de protocoles.
En 2010, Parcs nationaux de France a souhaité y voir clair.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Économie de moyens, efficacité accrue

 

Une approche hâtive pourrait amener à penser que la recherche d’économies, à laquelle s’astreignent l’État et ses opérateurs, pourrait se traduire par une moindre efficacité de l’action publique et par une perte de compétence des établissements publics. Adapter les missions aux moyens disponibles, définir de nouvelles priorités, concentrer les moyens sur les enjeux essentiels, tout cela doit au contraire être regardé comme une occasion de gagner en efficacité.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Édito

Articuler plan national d’actions et suivis sur site

 

De prime abord, un protocole national de suivi ne sert pas forcément les objectifs du gestionnaire à son échelle d’intervention. Faut-il pour autant considérer que les approches sont cloisonnées ou bien une adaptation pour servir les objectifs locaux est-elle envisageable ?
Le plan national d’actions en faveur des odonates (PNA) dont une des actions est le Suivi temporel des libellules (Steli) semble démontrer que l’articulation réciproque est possible.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Tourisme durable

 

Le tourisme durable est un tourisme respectueux des principes du développement durable et de ses trois piliers, désormais célèbres, économique, social et environnemental. Seul un bon équilibre entre ces trois valeurs, a priori fort différentes, peut en garantir l’esprit. Cependant, une jungle d’adjectifs gravite autour de ce concept au point d’en rendre le sens plus flou. Ainsi, on parle de tourisme équitable, alternatif, solidaire, responsable, vert ou encore rural, pour aller jusqu’à la notion d’écotourisme, aujourd’hui fort répandue, mais dont les contours sont encore mal définis.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Des mots pour le dire

« Les scouts vont plus loin dans leur rapport à la nature »

 

Vous dites que les Scouts et guides de France veulent, aujourd’hui, aller plus loin dans le rapport à la nature. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Pédagogie - Animation

Encore d’actualité, le suivi des populations ?

 

Suivre l’évolution des populations d’espèces est loin d’être une nouveauté et certains réseaux de gestionnaires s’y attellent depuis fort longtemps. C’est le cas notamment des espèces à enjeux cynégétiques pour lesquelles une connaissance fine des populations et de leurs trajectoires conditionne le niveau des prélèvements admissibles. Cependant, le suivi des populations d’espèces est-il encore d’actualité à une époque où l’accent est mis sur l’état de conservation des habitats naturels ?

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Connaître, oui. Mais pour quoi faire ?

 

Plusieurs raisons conduisent le gestionnaire à mener des suivis. Il y a sans conteste des origines objectives et d’autres résultant de propositions de partenaires (la recherche par exemple). En premier lieu, les suivis relèvent d’un enjeu de connaissance. Ils vont permettre au professionnel de valider, ou non, ses choix. En effet, le gestionnaire voudra évaluer sa gestion (ai-je atteint mon objectif ?), qu’elle soit active ou relève de la non-intervention, et pour ce faire, il devra analyser les résultats de suivis.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier