Cartographier les herbiers avec peu de moyens
Les herbiers marins sont un habitat essentiel du littoral ouest-africain, mais leur répartition est encore globalement méconnue. Dans l’AMP de Joal-Fadiouth, où les fonds sont peu profonds (généralement moins de sept mètres de profondeur), les herbiers à Cymodocea nodosa et Hallodule wrightii expliqueraient l’abondance de tortues vertes et de seiches. Afin de capturer ces céphalopodes, certains pêcheurs du village de Joal utilisent des nasses qu’ils remplissent de feuilles vertes collectées à terre.
Espaces naturels n°55 - juillet 2016
Une stratégie scientifique pour le réseau des parcs nationaux
L'action d'un gestionnaire d'espace naturel doit s'appuyer sur la connaissance scientifique. Dans l'objectif d'optimiser celle disponible sur leur territoire, une majorité de parcs nationaux s'est dotée, ces dernières années, d'un document d'orientation visant à améliorer la cohérence et la lisibilité de leur établissement en matière scientifique : la stratégie scientifique. Chaque parc national s'y fixe des objectifs et fait des choix pour les atteindre.
Espaces naturels n°55 - juillet 2016
Allez-y, l’accueil est leur point fort
Espaces naturels n°46 - avril 2014
Du conflit frontal à l’action collective
Espaces naturels n°46 - avril 2014
« Nous construisons les bases d’une coopération transfrontalière »
Entre la France et l’Allemagne, une coopération d’un genre particulier est en marche. Projet pilote, il vise la création d’une trame verte et bleue transfrontalière dont le tracé évolue dans la Réserve de biosphère transfrontalière (RBT) Vosges du Nord – Pfälzerwald. Sa déclinaison concrète prévoit entre autres la création d’écoponts et de passerelles à gibier. Si les porteurs du projet aiment à souligner les succès de cette collaboration mise en place depuis 1983, c’est que ce travail constitue un long chemin pavé d’ornières.
Espaces naturels n°41 - janvier 2013
Les alpages sentinelles
L’éthique est basée sur le dialogue et la coopération. Le réseau Alpages sentinelles1 a vu le jour après que des années de sécheresse successives aient affecté les Alpes du sud et conduit à des changements de pratiques pastorales pouvant mettre en cause les végétations. Devant ce constat, fin 2005, la commission Agriculture du Parc national des Écrins a reconnu l’alpage comme un espace de coresponsabilité entre les éleveurs et les gestionnaires du parc. Une posture qui a conduit à l’élaboration de ce programme dont le maître-mot est partager.
Espaces naturels n°41 - janvier 2013
Les lichens marqueurs biologiques
Organismes pionniers et colonisateurs, les lichens n’en sont pas moins extrêmement exposés. Dépourvus de racines ou de fonctions respiratoires, ils vivent sous la dépendance des apports atmosphériques ou des eaux de ruissellement. Ils se nourrissent, sans protection, de tout ce que leur offre leur environnement. Ils sont donc directement sensibles à toutes ses modifications : aménagements, débroussaillages, agriculture, fréquentation touristique, exploitation forestière ou encore pollution. Leur constitution symbiotique renforce cette fragilité.
Espaces naturels n°6 - avril 2004
L’ONG des oiseaux d’eau et des zones humides
Cinquante-neuf pays sont membres de Wetlands International. Cette organisation non gouvernementale fédère un réseau de 2 000 spécialistes, regroupés en dix-neuf groupes de travail organisés par espèces (cormorans, canards, hérons…) ou par thèmes d’étude et d’action (inventaire, restauration, communication…). Ses orientations sont adoptées par le Bureau des membres, où siègent entre autres deux représentants de chaque pays membre et les responsables des groupes thématiques.
Espaces naturels n°6 - avril 2004
« Lutter contre la pauvreté pour sauvegarder les zones humides »
Conduire une action de développement économique au Mali : est-ce véritablement la mission de Wetlands International ?
Espaces naturels n°6 - avril 2004
La diversité lichénique, une richesse à sauvegarder
Les lichens résultent de l’association de deux éléments vivants : un champignon et une algue, son partenaire chlorophyllien. Nous sommes donc en présence d’un organisme symbiotique.
Espaces naturels n°6 - avril 2004