Articles archivés correspondant à votre recherche
1 - 10 résultats sur 98
Afficher 5 | 10 | 20 | 40 | 60 résultats par page

Regards croisés d’une philosophe et d’un écologue

 

Virginie Maris (VM) : Plusieurs travaux en sciences humaines ont dénoncé une forme de xénophobie environnementale en montrant comment le vocabulaire de la biologie des invasions a été calqué sur un vocabulaire militaire, nationaliste et xénophobe. Effectivement, les problèmes d’invasions biologiques ont pu, particulièrement dans l’histoire des États-Unis, servir d’exutoire à un sentiment nationaliste face aux vagues d’immigration.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Virginie Maris et Serge Muller - Crédit : A. Latzoura / MNHN

Virginie Maris et Serge Muller se sont prêtés au jeu des questions. Ils répondent, séparément, aux mêmes questions sur les EEE...  - Crédit : A. Latzoura / MNHN

Courte histoire de la gestion métropolitaine des EEE

 

Durant les années 1970, des développements rapides et importants de plantes aquatiques ont obligé divers gestionnaires publics à intervenir localement pour tenter de réduire les gênes occasionnées aux usages traditionnels ou touristiques des milieux colonisés. Souvent réalisées dans l'urgence, sans analyse préalable de la situation ni connaissance particulière sur l'espèce à gérer, ces interventions visaient l'éradication locale de la nuisance.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Lézardelle penchée - Crédit : R. Mohlenbrock

Lézardelle penchée (Saururus cernuus) - Crédit : R. Mohlenbrock

Surveiller : pourquoi et comment ?

 

 La surveillance des EEE est utilisée à des fins préventives, en vue de limiter leurs effets sur la diversité biologique, de limiter le coût des actions et de suivre et de comprendre les phénomènes liés aux invasions biologiques par des inventaires et des suivis. Elle comprend deux types d’action : (i) La surveillance réglementaire, qui liste, sur des arrêtés ou des règlements, des espèces sur un territoire donné dans un but préventif et de police de la nature. Les règlements d’exécution européens sur les EEE listent des espèces préoccupantes pour l’UE (cf.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Frelon asiatique - Crédit : Quentin Rome

Le Frelon asiatique chasse dos à la ruche. Cela lui permet d'attraper plus facilement les abeilles, qui convergent vers un même lieu. Celles qui sortent de la ruche partant dans plusieurs directions sont moins aisément chassables... - Crédit : Quentin Rome

Communication et participation, fers de lance de la régulation

 

L’Écrevisse rouge de Louisiane (Procambarus clarkii) (ERL) a été identifiée en juillet 2007 au sein du PNR de la Brenne (Indre). Afin de contrôler au mieux l’invasion de cette espèce et de limiter les dégâts occasionnés (destruction des berges, impacts sur les alevins, les insectes aquatiques, les amphibiens, etc.) au niveau du territoire du PNR, différents prototypes de piégeage ont été testés en 2008.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Écrevisse rouge de Louisiane - Crédit : Aurore Coignet

Une des conditions de réussite de la mobilisation contre la multiplication de l'Écrevisse rouge de Louisiane est la participation de tous. - Crédit : Aurore Coignet

Un été de contrastes pour la biodiversité

 

Été de contrastes ! Été de prise de conscience ? Voilà comment je résumerais ces trois derniers mois. Alors même que toutes les études montrent un recul sans appel de la biodiversité, quand toutes les espèces dites ordinaires se raréfient dans nos campagnes, le ministre Nicolas Hulot a lancé un plan sans précédent pour la biodiversité. Les Parcs naturels régionaux (PNR) alertent depuis longtemps les pouvoirs publics sur la situation qui se dégrade. L’originalité des PNR c’est de défendre une certaine vision de l’interdépendance entre l’Homme et la Nature.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Édito

Par Michaël Weber, président de la Fédération
des Parcs naturels régionaux de France,
président du Parc naturel régional des Vosges du Nord,
maire de Woelfling-lès-Sarreguemines

Vers un Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes

 

Dans la continuité de la coordination menée par le comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à travers le Groupe de travail national « Invasions biologiques en milieux aquatiques » (GT IBMA), l’AFB et l’UICN entament une coopération pour déployer un nouveau Centre de ressources sur les espèces exotiques envahissantes, sur tous les types de milieux (aquatiques, mais aussi terrestres et marins), en métropole comme en Outre-mer.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Les gestionnaires de la biodiversité seront sollicités pour contribuer au nouveau Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. - Crédit : Alain Dutartre

Les gestionnaires de la biodiversité seront sollicités pour contribuer au nouveau Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. - Crédit : Alain Dutartre

Un art, une éthique

 

Pourquoi le cinéma animalier est-il un  genre à part dans le cinéma ?  Je parlerai plus volontiers de « films »  que de « cinéma animalier », dans la  mesure où ces films ne sont pas diffusés  qu’au cinéma, mais aussi à la télévision,  ou pour des commandes spécifiques.  Les films animaliers constituent  un genre à part, avant tout car ils  nécessitent une technique particulière.  Certes, le cinéma est un art du  mouvement, et l’animal y a toujours été  présent.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

L'entretien
Maxence Lamoureux - Crédit : C. Couturier

Maxence Lamoureux - Crédit : C. Couturier

La recherche, indispensable à la gestion

 

Bien que les premières études remontent à Darwin, ce sont les 15 dernières années qui ont vu un accroissement significatif de la production scientifique parallèlement à l’accroissement des invasions et des inquiétudes des acteurs des territoires concernés. La gestion des EEE a donc pu bénéficier de la recherche scientifique et ce, sur différents aspects.

PRÉVENTION

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Chercheur effectuant des prélèvements - Crédit : SPYGEN

Un chercheur effectue des prélèvements pour l'étude de l'ADN environnementale (ADNe), méthode de recherche innovante utilisée dans la gestion des EEE. - Crédit : SPYGEN

Le lac Wolong, nouvel eldorado pour les oiseaux

 

Le lac Wolong est une zone humide de 6 000 ha située dans la province du Liaoning à 600 kilomètres au nord-est de Pékin. Cette dépression endoréique(1) peu profonde, au centre d’une vaste plaine, est alimentée par trois rivières temporaires. Le niveau d’eau peut être géré par deux vannes permettant de vidanger partiellement la zone humide par gravité. Au nord-est du lac se trouve la ville de Kangping (300 000 habitants).

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Vu ailleurs
Le lac Wolong - Crédit : X. Rufray

Avec 2 500 ha de scirpaies restaurées, le lac Wolong accueille de nouveau nombre d'oiseaux migrateurs qui l'avaient déserté, faute d'espace praticable. Crédit : X. Rufray

La taxonomie, côté terrain

 

Si la taxonomie1 s’est particulièrement affinée depuis qu’elle peut compter sur la génétique, il demeure que déterminer de nouvelles espèces commence par une capture de spécimens. Nicolas Moulin part régulièrement à la recherche de mantes, dont il est devenu l’un des plus jeunes spécialistes français. Dans son bureau, en Normandie, plusieurs centaines de ces « belles prédatrices » tiennent la pause dans un alignement de boîtes entomologiques tandis que d’autres, rapportées des dernières expéditions, attendent d’être tirées à quatre épingles.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Management - Métiers
Nicolas Moulin - Crédit : Matias Loubes

Nicolas Moulin traque les mantes pour mieux les nommer.  - Crédit : Matias Loubes