Médiateur de l’estran : sensibiliser les pêcheurs à pied
Une personne qui vous répond "je peux pas j'ai marée", qui prend ses bottes et file vers la plage est oit retraité amateur de pêche à pieds, soit en vacances, soit ... médiateur de l’estran. C’est le cas de Sophie Hermy fraîchement embauchée ce printemps dans le Cotentin par l’association d’éducation à l’environnement AVRIL, en partenariat avec une association de pêcheurs à pied (APP2R). En quoi consiste ce nouveau métier qu’une vingtaine de salariés environ exercent aujourd’hui en France dans diverses associations comme les CPIE, mais aussi dans des parcs naturels régionaux?
Espaces naturels n°68 - octobre 2019
Pêcheurs et cétacés : rude compétition dans les mers australes
Dans les tempêtes des 40es rugissants et 50es hurlants1, une rivalité féroce oppose pêcheurs austraux et mammifères marins, abondants dans ces eaux subantarctiques. Ces derniers viennent profiter d’une nourriture facilement accessible lorsqu'elle est prise aux hameçons des lignes des pêcheurs. Ce phénomène d’interaction des mammifères marins avec les opérations de pêche, de retrait et de consommation de poisson directement sur les hameçons est appelé déprédation.
DES RÉPERCUSSIONS
Espaces naturels n°68 - octobre 2019
Regarder les usagers de la mer… de plus près
La fréquentation de la mer côtière s'intensifie et se diversifie dans nos sociétés. On observe une agmentation des interactions entres les activités et leur environnement susceptibles d’accroître les pressions et les impacts sur l’environnement marin, ainsi que les tensions ou conflits entre activités (conservation, pêche, loisir, transport maritime, énergie…).
Espaces naturels n°68 - octobre 2019
Il n'y a pas que l'aménagement pour accueillir le handicap
Engagé depuis 2007 dans une démarched’accessibilité pour améliorer l’accueildes personnes en situation de handicap*,le Grand Site de France Solutré PouillyVergisson a tout particulièrement tra-vaillé sur la mise en place d’outils de médiation adaptés à chaque déficience. Pour concevoir et garantir la perti-nence de ces dispositifs, une démarche partenariale a été initiée avec des établissements et des associations spécialisés.
DÉMARCHE ET OBJECTIFS
Espaces naturels n°52 - octobre 2015
Connaître la biodiversité d’un territoire : défi ou utopie ?
Réaliser un inventaire généralisé de la biodiversité permet d'établir un état des lieux approfondi de la biodiversité notamment à l’échelon communale. C'est également un point de départ pour instaurer un dialogue entre élus, naturalistes et gestionnaires sur la question de la prise en compte de l’environnement dans les politiques publiques. C'est ainsi par le biais du programme Atlas de biodiversité communale (ABC) que celui du Parc national des Pyrénées se déploie.
Espaces naturels n°52 - octobre 2015
Les espaces naturels, prêts pour le télétravail ?
Les motivations pour mettre en place le télétravail dans sa structure sont souvent liées au bien-être du travailleur, à une meilleure articulation vie professionnelle, vie familiale. Diminuer les déplacements, c'est gagner du temps pour soi, et diminuer les risques (fatigue, accident) qui y sont liés. Dans les espaces naturels, vient s'ajouter, souvent même en priorité, l'idée de réduire son empreinte carbone. C'est le cas du PNR Loire-Anjou-Touraine, qui a même inscrit le télétravail comme une des mesures de son agenda 21 et de son plan climat.
Espaces naturels n°52 - octobre 2015
Police de la nature
Le constat est de longue date. Au fil des ans, les agents commissionnés se sont aperçus qu’ils assumaient de plus en plus de missions dans le domaine de l’environnement. De surcroît, celles-ci s’avéraient de plus en plus diversifiées. A contrario, concernant les effectifs et les moyens, la stabilité semblait la règle.
Ces faits se sont révélés particulièrement frappants en Haute-Savoie, un département caractérisé par son relief et la diversité de ses milieux naturels et soumis à une forte pression humaine.
Espaces naturels n°12 - octobre 2005
Recherche désespérément méthodes alternatives
Les espaces protégés participent à la connaissance et à la gestion des ongulés sauvages en organisant régulièrement des opérations de comptage. Les méthodes utilisées actuellement sont basées sur le principe du pointage suivant des protocoles mis au point à la fin des années 70 : le territoire est découpé en quartiers de comptages et prospecté de façon identique à chaque opération suivant un rythme annuel ou pluri-annuel.
Espaces naturels n°12 - octobre 2005