Les paiements pour services environnementaux
Le Paiement pour services environnementaux (PSE) est un outil de protection environnementale, assez récent et qui tend à se développer puisqu’il est notamment envisagé dans la prochaine programmation de la Politique agricole commune 2021-2027. Comment fonc- tionne-t-il ?
Espaces naturels n°71 - juillet 2020
Le point de vue de Mathieu Vidard
Que la nature devienne le sujet d'une émission quotidienne sur une station généraliste n'est pas anodin. C'est le signe que le sujet de l’écologie gagne la place publique : les citoyens attendent d'être informés sur le sujet et les médias font le choix de leur en parler. Sans que l'on sache, comme l’oeuf et la poule, qui est à l'origine de quoi. Est-ce grâce à ce genre d'émission que le sujet mobilise de plus en plus ? Ou est-ce qu'on peut dorénavant faire ce genre d'émission parce que les auditeurs y sont prêts ?
Espaces naturels n°69 - janvier 2020
À quoi sert la Convention sur la diversité biologique ?
En 2020, la Convention sur la diversité biologique (CDB) se dotera d’un nouveau cadre mondial à l’occasion de la 15e réunion de la Conférence des parties (COP15). Le Plan stratégique pour la biodiversité actuellement établi (2011-2020), fondé sur les 20 objectifs formulés à Nagoya en 2010 (dits Objectifs d’Aichi, du nom de la préfecture où s’est tenue à l’époque la COP) arrivant à son terme, l’heure est venue de fixer un nouveau plan.
Espaces naturels n°69 - janvier 2020
Ré-ensauvagement
Le ré-ensauvagement doit permettre aux écosystèmes de retrouver le maximum de leur fonctionnalité, avec les espèces et les habitats qui les caractérisent. Cette approche est en partie une réponse à deux changements majeurs dans les relations entre l’homme et la nature. En premier lieu, la notion de protection qui a permis à des espèces autrefois persécutées comme les rapaces et les grands prédateurs, de revenir donner vie à des territoires devenus simples paysages.
Espaces naturels n°69 - janvier 2020
Évolution adaptative
L’évolution darwinienne des organismes est à l’origine de toute la biodiversité et continue à opérer. Cette évolution joue un rôle particulier parmi l’ensemble des processus gouvernant les dynamiques écologiques. D’une part, les changements évolutifs déterminent les caractéristiques des organismes, leur phénotype (les traits que l’on voit comme, par exemple, leur taille, leur stratégie de reproduction) et, indirectement, les relations qu’ils nouent avec d'autres organismes.
Espaces naturels n°68 - octobre 2019
Espaces naturels n°68 - octobre 2019
Polyculture élevage : un allié à préserver
À travers les actions destinées à préserver la biodiversité des milieux agricoles gersois (mesures agri-environnementales, animation de sites Natura 2000, conseils techniques relatifs aux zones humides), l'Adasea, association de conseil et de services en environnement et en agriculture (voir encart) se heurte à la régression des systèmes traditionnels de polyculture élevage, qui « utilisaient » tous les milieux naturels associés pour l'élevage des herbivores : prairies et pelouses sèches, haies, mares, milieux humides...
Espaces naturels n°68 - octobre 2019
Le point de vue de Meriem Menant
Que ce soit avec le Bottin botanique ou le Bestiaire à bestiaux, vous avez souvent ancré vos créations dans la nature. C’est quoi, pour vous, la biodiversité ?
Espaces naturels n°67 - juillet 2019
Évaluer pour mieux aménager
L’aménagement du territoire et la construction d’infrastructures ont des impacts sur les services écosystémiques (SE) en supprimant et/ou altérant les écosystèmes ainsi que les espèces qui leur sont inféodées. Les mesures compensatoires s’appuient actuellement essentiellement sur les destructions d’espèces ou d’écosystèmes, protégés ou non. Or ces mesures doivent également considérer des équivalences fonctionnelles et les connectivités écologiques traduites en pertes de services écosystémiques.
Espaces naturels n°67 - juillet 2019
Zéro artificialisation nette
L’objectif « zéro artificialisation nette » est d’abord un objectif européen. Il est acté dans la « Feuille de route pour une Europe efficace dans l’utilisation des ressources » de la Commission européenne de 2011 avec un horizon temporel fixé à 2050. Depuis le Plan biodiversité du gouvernement du 4 juillet 2018, c’est également devenu officiellement un objectif national, qui vise à « limiter la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers pour atteindre l’objectif de zéro artificialisation nette ».
Espaces naturels n°67 - juillet 2019