L'effet des infrastructures linéaires sur la diversité
La perte et la fragmentation de l’habitat sont de plus en plus étudiées en écologie et en génétique des populations. Ces deux phénomènes sont difficilement séparables et sont souvent considérés comme ayant des effets négatifs sur les populations sauvages. Ils peuvent conduire à une diminution de la taille des populations et à une limitation des flux de gènes entre populations, entraînant ainsi une réduction de la diversité génétique de chacune des populations locales et une plus grande différenciation entre elles.
Espaces naturels n°61 - janvier 2018
Emmanuel Icardo
Technicien patrimoine au Parc national des Écrins, Emmanuel Icardo est devenu secrétaire de la Fédération européenne des gardes nature créée en mai 2017 sous l’égide de l’International Ranger Federation.
Espaces naturels n°61 - janvier 2018
Laurent Audras
Laurent Audras est d'abord un passionné de nature. Comme beaucoup d'élus locaux, il a commencé son engagement dans les associations, avant d'assurer des mandats électoraux. Il connaît son environnement naturel comme sa poche par les sports qu'il pratique près de chez lui, sur la montagne de Crussol (Saint-Péray, Ardèche). Et c'est via le VTT, la randonnée ou le trail « hors course » qu'il aborde la nécessaire protection de l'endroit.
Espaces naturels n°57 - janvier 2017
Le bail rural environnemental, un outil à usages multiples
Le point de départ du processus de rapprochement entre les politiques agricoles et environnementales a pour origine le règlement de l'Union européenne de 1992 qui rend obligatoire les mesures agro-environnementales. La loi d'orientation agricole de 1999 confirme cette évolution en précisant que « la politique agricole prend en compte la préservation des ressources naturelles, la biodiversité et l'entretien des paysages ».
Espaces naturels n°57 - janvier 2017
Pollution lumineuse et biodiversité : un enjeu pour l’ensemble du territoire
L’impact de la pollution lumineuse a été mis en évidence dans les années 1960 par des astronomes gênés dans leurs observations du ciel par l’éclairage artificiel. Il faudra attendre près de vingt ans pour que les impacts de la pollution lumineuse sur la biodiversité soient documentés et près de vingt ans supplémentaires pour qu’il commence à être pris en compte. En 2004, le phénomène est défini : « lumière artificielle qui altère le cycle naturel jour/ nuit (nycthéméral) et qui, en conséquence, peut affecter les organismes vivants et leurs écosystèmes. »1
Espaces naturels n°57 - janvier 2017