Le Dossier
Biodiversité, au-delà des frontières
La France est un des rares pays à compter dans sa diplomatie un ambassadeur à l'environnement. Il affirme que l'on peut faire bouger les choses en ce moment favorable à l'environnement au niveau international.
Les désignations internationales offrent une visibilité intéressante, qui n'est parfois pas possible au niveau national. Mais la valeur ajoutée qui en découle dépend de ce que les acteurs en font.
Le premier « jour de la Terre», Kyoto, Rio, Aichi, Nagoya, Paris etc. on pourrait citer des dizaines de lieux et de d’événements qui ont marqué l’histoire de la gouvernance mondiale de la biodiversité. Revenons sur trois dates importantes, pour nous rappeler en quoi elles ont influencé l’histoire de la protection de la biodiversité.
Des collègues, on en rencontre parfois peu au niveau national, et encore moins au niveau international. Pourtant, les témoignages sont formels : que ce soient dans des séminaires, des formations, des groupes de travail ou des réseaux, cela vaut le coup ! Pour prendre du recul, diversifier ses contacts ou tout simplement gagner en motivation. C’est unanime : les quelques efforts d’adaptation à faire sont largement récompensés.
Dans le cadre de la coopération internationale, les équipes françaises ont autant a apprendre que les équipes des missions étrangères : le Parc naturel régional (PNR) des Volcans d’Auvergne a pu le constater lors d’un programme de coopération avec le Paisaje biocultural mexicain.
Les partenariats entre pays sont incontournables pour préserver les espèces qui n’ont pas de frontières. À condition de construire des liens solides dans le temps, et d’en avoir les moyens.
Est-ce que les financements d'aide au développement pour des aires protégées sont porteurs d'enseignements à la fois au sud mais aussi au nord ? L’évaluation des projets d’appui à des aires protégées financés par l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) a été menée en 2018. Elle montre le risque de voir certains pays passer à côté des aides possibles. Elle met également en évidence l’évolution des pratiques d’aide au développement dans leur prise en compte des besoins des populations locales. Une évaluation plus systématique permettrait de peser davantage sur les politiques publiques.