Mesurer la fonctionnalité des milieux
Située au cœur de la Brenne, la Réserve naturelle de Chérine compte à peine 145 hectares. Cette taille modeste explique pourquoi les espèces d’oiseaux qu’elle vise à conserver dépendent en partie du fonctionnement hydraulique, mais aussi écologique, des espaces périphériques à la Réserve. La question est alors de savoir quelles conditions il faut réunir pour que les espaces protégés remplissent véritablement leur rôle conservatoire. Et, entre autres (c’est ce que nous verrons ici), quel est l’impact des ressources alimentaires dans la fonctionnalité des milieux.
Espaces naturels n°13 - janvier 2006
L’Observatoire national surveille les évolutions
Il n’est plus guère de région d’Europe où la pérennité de l’écosystème prairial, lorsqu’il subsiste, ne soit sérieusement compromise. Les mutations agricoles successives aboutissent toujours, tantôt à l’abandon des prairies, tantôt à une gestion de moins en moins compatible avec la préservation de leur flore et de leur faune.
Espaces naturels n°13 - janvier 2006
Le réveil des consciences
C’est le plus grand espace boisé des Bouches-du-Rhône : 35 000 hectares à proximité d’Aix-en-Provence et Marseille. C’est là, sur la montagne Sainte-Victoire, qu’un gigantesque incendie s’est déclaré le 28 août 1989. Il a détruit 5 500 hectares de forêts autour de ce « monument minéral », cher au peintre Cézanne. Au cœur d’une région urbaine d’1,3 million d’habitants, avec une fréquentation globale d’un million de visiteurs, c’est à la fois un Grand site de France et un site Natura 2000 qui a été touché.
Ne pas reconstituer le paysage à l’identique
Espaces naturels n°13 - janvier 2006
Le pâturage fait son bilan
De la presqu’île de la Hague à la baie du Mont-Saint-Michel, le paysage actuel des dunes de la côte ouest du Cotentin (Manche) est hérité des pratiques ancestrales de pâturage, formant des mielles, vastes espaces de pelouse rase parsemés de dépressions humides et de reliefs plus ou moins marqués qui couvraient près de 10 000 hectares. Depuis le Moyen Âge, les animaux (moutons, puis bovins et chevaux) y ont contrôlé la dynamique naturelle de la végétation.
Espaces naturels n°3 - juillet 2003
Chiens errants
Mort, chute lors d’une poursuite, stress pouvant induire un avortement, baisse ou arrêt de la lactation, reproduction perturbée… Les dégâts causés par les chiens errants ne doivent pas être sous-estimés, la faune sauvage, comme la faune domestique, étant concernées par ces attaques.
Espaces naturels n°3 - juillet 2003
Eco-logique d’une régression
L’enjeu patrimonial est important. Le vison d’Europe est une des espèces de mammifères carnivores les plus menacées au monde. Le groupe spécifique à l’Europe occidentale ne compte plus que quelques centaines d’individus sur un territoire en constante régression. Son extinction semble inéluctable et il est urgent d’intervenir. Mais pour élaborer des hypothèses d’actions favorables, il faut d’abord comprendre les mécanismes de la régression. Il est probable que l’extinction du vison d‘Europe soit due à la conjonction de plusieurs facteurs agissant en synergie.
Une niche écologique
Espaces naturels n°3 - juillet 2003