L’équivalence écologique
On parle d'équivalence écologique dans le contexte de la séquence « Éviter, Réduire, Compenser ». Dans l'objectif de « non perte nette » (cf. Espaces naturels n°49), il est nécessaire de mesurer si les gains des mesures compensatoires sont équivalents aux pertes de biodiversité dues aux impacts. Plusieurs aspects sont à considérer pour ce faire.
Espaces naturels n°57 - janvier 2017
Des changements de société sont nécessaires
Est-ce qu'il milite pour la protection de la nature ? Etienne Davodeau ne se sent pas vraiment militant. Il n'a pas pour but d'asséner des messages par le biais de ses livres de bande dessinée. Alors qu'il est l'un des précurseurs du genre (bande dessinée de reportage ou documentaire), il revendique de ne pas afficher d'engagement politique particulier dans ses récits.
Espaces naturels n°57 - janvier 2017
L’objectif de non-perte nette
Transformer les écosystèmes, les détruire, tout en conservant la biodiversité ; quelle idée ! Sorti de son contexte, l’objectif politique de « no net loss » est saugrenu. Pourtant, lorsque nous observons l’état actuel de la biosphère, cet objectif fait sens. Voyons plutôt. On estime que plus de 80 % de la surface terrestre ont été modifiés par les activités humaines.
Espaces naturels n°49 - janvier 2015
Aux origines : une vision anthropocentrique de la nature
On a affirmé qu’est née au XIXe siècle une forme de sacralisation de la nature, conduisant à sa protection avec pour conséquence l’exclusion de l’homme des territoires protégés, une logique qui serait propre à la culture occidentale. Pourtant, l’examen des textes, des mouvements, comme des mesures législatives de protection de la nature corrobore difficilement cette théorie : durant tout le XIXe siècle, le poids des raisons utilitaristes est immense et répond toujours à une logique anthropocentrique.
Espaces naturels n°49 - janvier 2015
Trait de côte
La détermination de la limite entre la terre et la mer a été une préoccupation juridique ancienne. On rappellera que l’ordonnance de la Marine d’août 1681, œuvre de Colbert, fixait cette limite à la ligne atteinte par la mer pendant les nouvelles et pleines lunes, et « jusqu’où le grand flot de mars se peut étendre sur les grèves ».
Espaces naturels n°31 - juillet 2010