Le Dossier
Biodiversité des outre-mers
Enjeux universels, solutions singulières
Ancien directeur du Conservatoire botanique national de Mascarin (île de La Réunion), Vincent Boullet nous donne quelques clés pour comprendre comment se pose la question de la sauvegarde de la biodiversité dans ces territoires d’outre-mer.
Conserver la biodiversité ultra-marine suppose d’intégrer des réseaux. Mutualiser informations, outils et analyses conditionne l’efficacité de l’action. Le Groupe d’étude et de protection des oiseaux en Guyane fait la démonstration.
En Polynésie, le dialogue constitue l’outil privilégié pour favoriser une gestion durable des ressources.
La Convention sur la diversité biologique (traité international adopté à Rio de Janeiro en 1992) se fixe pour objectif le développement de réseaux représentatifs d’aires marines protégées d’ici 20121. Ces réseaux sont identifiés par le biais d’analyses écorégionales.
En Nouvelle-Calédonie, l’inscription du lagon au patrimoine de l’Unesco relève le défi d’une gestion participative. Elle prend en compte la complexité de la construction sociale et traite de la relation des hommes entre eux, à propos de la nature.
Romancier, poète et essayiste, né en Guadeloupe Daniel Maximin est en charge de l’organisation de l’année des outre-mers français pour 2011.