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La recherche, indispensable à la gestion

 

Bien que les premières études remontent à Darwin, ce sont les 15 dernières années qui ont vu un accroissement significatif de la production scientifique parallèlement à l’accroissement des invasions et des inquiétudes des acteurs des territoires concernés. La gestion des EEE a donc pu bénéficier de la recherche scientifique et ce, sur différents aspects.

PRÉVENTION

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Le Dossier
Chercheur effectuant des prélèvements - Crédit : SPYGEN

Un chercheur effectue des prélèvements pour l'étude de l'ADN environnementale (ADNe), méthode de recherche innovante utilisée dans la gestion des EEE. - Crédit : SPYGEN

L’ambroisie, fléau sanitaire et botanique

 

L’ambroisie est un fléau sanitaire du fait de son pollen allergisant, qui provoque rhinites, conjonctivites, asthme. Jusqu’à 21 % des habitants des zones qui y sont fortement exposées en souffrent, soit près de 300 000 personnes en Rhône-Alpes. La réserve des Ramières, créée en 1987, l’a vue apparaître dans les années 1990, colonisant les bancs de galets nus du lit très large de la rivière Drôme. Le stock de graines présent dans les galets augmentant au fil des ans, l’éradication de la plante est aujourd’hui impossible, aussi est-il nécessaire d’intervenir annuellement.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier
Le lit de la rivière Drôme, dans sa partie remaniée annuellement par les crues, est une zone favorable au développement de l’ambroisie.

Le lit de la rivière Drôme, dans sa partie remaniée annuellement par les crues, est une zone favorable au développement de l’ambroisie.

Éduquer pour prévenir et guérir

 

Le domaine de la «  santé-environnement » s’intéresse aux interactions entre la santé et l’environnement et tend à favoriser la qualité des milieux, les conditions de vie et la promotion de la santé humaine. Il couvre des champs multiples  : qualité de l’air, pesticides, alimentation, moustique tigre, précarité énergétique, bruit, pollution de l’eau, etc. La prise en compte de ces enjeux et de leurs impacts sur la santé et sur l’environnement (et la biodiversité) est de plus en plus forte au sein de notre société, tant au niveau des pouvoirs publics que de la société civile.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier

La biodiv’thérapie, nouvelle panacée

 

La biodiversité est en crise. Les mauvaises nouvelles s’accumulent en la matière. Les études scientifiques, les rapports des organisations internationales et non gouvernementales s’enchaînent : accélération de la conversion des forêts en zones agricoles ou en plantations commerciales, déclin général des espèces, augmentation du nombre d’espèces mises sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), intoxication de toute la biodiversité marine par les microparticules et les océans de plastique, etc.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier
Selon des chercheurs japonais, les composés volatiles produits par les arbres stimulent efficacement le système immunitaire. Les « bains de forêts », sensés réduire le stress, sont très prisés des Japonais

Selon des chercheurs japonais, les composés volatiles produits par les arbres stimulent efficacement le système immunitaire. Les « bains de forêts », sensés réduire le stress, sont très prisés des Japonais

Précieux microbes

 

Assez curieusement, pour un profane, un écosystème « sûr » est démuni de tout microbe ou « micro-organisme ». Si le profane pense toujours ainsi aujourd’hui, c’est certainement parce que la science, à partir de la moitié du XIXe siècle, avec les travaux de Louis Pasteur en France ou de Joseph Lister en Angleterre, a montré que l’air ambiant était septique (porteur de germes) du fait de l’existence d’organismes minuscules, des « particules flottantes », qui infectaient les plaies des malades.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Le Dossier
Qui dit diversité spécifique en micro-organismes et parasites ne dit pas forcément risque sanitaire supérieur.

Qui dit diversité spécifique en micro-organismes et parasites ne dit pas forcément risque sanitaire supérieur.