On doit former des honnêtes gens, il faut qu’ils sachent réfléchir avant tout.
Depuis la rentrée scolaire 2017, Marc Lutz a deux vies professionnelles. Chef du service biodiversité et gestion de l’espace au Parc naturel régional des Monts d’Ardèche depuis huit ans, il enseigne désormais à l’université Lyon 2 au sein du master Gestion des territoires et développement local pour près d’une centaine d’heures d’équivalent TD par an. Si cette double activité l’oblige à parcourir des kilomètres, sur le fond, Marc n’a pas fait le grand écart.
Espaces naturels n°63 - juillet 2018
La biodiv’thérapie, nouvelle panacée
La biodiversité est en crise. Les mauvaises nouvelles s’accumulent en la matière. Les études scientifiques, les rapports des organisations internationales et non gouvernementales s’enchaînent : accélération de la conversion des forêts en zones agricoles ou en plantations commerciales, déclin général des espèces, augmentation du nombre d’espèces mises sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), intoxication de toute la biodiversité marine par les microparticules et les océans de plastique, etc.
Espaces naturels n°63 - juillet 2018
Les communautés à la barre
En Afrique subsaharienne, la gestion des ressources naturelles reste encore très souvent centralisée en raison des politiques gouvernementales héritées des époques post-coloniales. Mais les communautés locales, dont les modes de consommation dépendent fortement des ressources naturelles, prennent de plus en plus conscience de l’intérêt de préserver durablement leur capital naturel et du rôle important qu’elles ont à jouer pour améliorer la gestion des espaces.
Espaces naturels n°63 - juillet 2018
Précieux microbes
Assez curieusement, pour un profane, un écosystème « sûr » est démuni de tout microbe ou « micro-organisme ». Si le profane pense toujours ainsi aujourd’hui, c’est certainement parce que la science, à partir de la moitié du XIXe siècle, avec les travaux de Louis Pasteur en France ou de Joseph Lister en Angleterre, a montré que l’air ambiant était septique (porteur de germes) du fait de l’existence d’organismes minuscules, des « particules flottantes », qui infectaient les plaies des malades.
Espaces naturels n°63 - juillet 2018
On a le droit de choisir ce que l'on veut manger
Vous avez toujours milité pour une cuisine responsable. D’où vient cet engagement ?
Espaces naturels n°63 - juillet 2018