Nous ne pouvons indéfiniment nous servir dans le pot commun de la planète
La crise de la Covid-19 nous reconnecte brutalement à notre statut d’être vivant. Nous sommes mortels. Nous partageons notre planète avec d’autres êtres vivants. Nous sommes reliés à eux, même lorsqu’ils sont à l’autre bout de la planète. Nous dépendons d’eux. La Covid-19 est une maladie d’origine animale comme les trois quarts des maladies émergentes infectieuses. Les pressions anthropiques sur l’environnement intensifient les interfaces entre la faune sauvage et les humains et favorisent l’émergence de telles maladies.
Espaces naturels n°71 - juillet 2020
La biodiversité en partage
Certes, l'affaire n'est pas gagnée, mais la lucidité s'est inscrite dans les consciences. À part quelques climato-sceptiques pathétiques, nous savons désormais tous qu'il convient de revisiter notre mode de vie pour limiter le réchauffement climatique.
Espaces naturels n°62 - avril 2018
« Espaces naturels », de plus en plus artificiel ?
« Travaillant pour un parc national, je peux consulter la revue Espaces naturels qui arrive sur mon lieu de travail. Dans la dernière livraison, j'ai eu le bonheur de lire l'interview de Jean-Michel Bertrand, qui tranche avec la ligne éditoriale habituelle.
Espaces naturels n°62 - avril 2018
L’équilibre est dynamique
Notre métier ne consiste pas à préserver, comme s’il était immuable, un équilibre stable de la nature. Longtemps, parce que les mécanismes de l’évolution sont lents, imperceptibles à l’échelle d’une vie humaine, nous avons pu croire à cette stabilité apparente. Les écologues nous parlaient du retour à l’état climacique des milieux. Les moralistes nous invitaient à ne pas troubler l’harmonie du monde vivant.
Espaces naturels n°46 - avril 2014
Beau
Parler du beau à propos de la nature serait le comble de l’anthropomorphisme. Ainsi, la définition que Kant en donne : « Est beau, ce qui plaît universellement sans concept. » Si le beau plaît, alors il faut bien qu’il y ait quelqu’un à qui cela fasse plaisir. C’est une propriété subjective.
Espaces naturels n°46 - avril 2014