Quand conservation rime avec insertion
La plupart des Réunionnais cultivent un amour certain pour leur patrimoine naturel, qui se caractérise par une biodiversité remarquable, bien conservée et un fort endémisme. Mais, dans une île où les indicateurs économiques et sociaux sont parfois alarmants, l’humain est naturellement rattrapé par l’urgence de « se débrouiller » au quotidien… nécessité faisant force de loi ! Et l’engagement pour la biodiversité n’est pas toujours prioritaire.
Espaces naturels n°62 - avril 2018
La participation en question
L’érosion de la biodiversité fait partie des préoccupations environnementales des citoyens des sociétés occidentales du XXIe siècle. Cela se traduit par un double phénomène : d’une part, la demande croissante de la société civile en informations, voire en formations, sur ces thématiques ; d’autre part, une incitation des pouvoirs publics à impliquer davantage les citoyens dans les projets de territoire.
Espaces naturels n°62 - avril 2018
Le don au secours du modèle associatif
Il existe de multiples façons de s’engager pour une cause. Parmi celles-ci, le soutien financier, même s’il est souvent dévalorisé au regard d’autres formes d’engagement, à commencer par le bénévolat. Le monde associatif et l’argent ont toujours formé un couple improbable. Les militants associatifs préfèrent l’action aux moyens de la mettre en place, et les financeurs considèrent les acteurs associatifs comme des interlocuteurs sympathiques mais pas toujours très sérieux. Cette vision caricaturale demeure, même si elle a heureusement perdu de son emprise au fil des années.
Espaces naturels n°62 - avril 2018
Les usagers des ressources au centre de la gouvernance
À l’heure de la crise de la démocratie représentative, les politiques publiques en appellent à une participation des citoyens, en vue de permettre à tous de se rapprocher du projet de société démocratique, fragilisé notamment lors de la campagne des élections présidentielles. Comment rendre la res publica, la « chose publique », aux citoyens ?
Espaces naturels n°62 - avril 2018
La protection de la nature a une histoire, partageons-la !
Sous le titre Les Français et la nature, pourquoi si peu d’amour ? Valérie Chansigaud, historienne de l’environnement, dresse un constat sans concession d’une situation qu’elle présente comme une exception française : nous autres Français, à la différence des pays anglo-saxons, avons un problème avec la nature, sa connaissance et sa protection. Elle appuie sa démonstration sur de nombreux exemples qui tendent à témoigner, historiquement, d’un moindre engagement des Français envers cette cause et d’un décalage de réalisations dans le temps.
Espaces naturels n°62 - avril 2018
« Être autonome et créative dans son travail, c'est nécessaire pour rester animée »
Marie Le Scanve aime exercer sa créativité. Dernièrement, c'est autour d'un bloc de 12,5 tonnes que l'animatrice de la Maison du littoral du site de Ploumanac’h, dans les Côtes-d'Armor, s'est entraînée. Un gros caillou. Fait du même granit rose que celui des rochers auxquels elle s'adosse tous les jours pour faire découvrir aux visiteurs ce site emblématique du nord de la Bretagne. Détachée en 2016 et 2017 par la mairie de Perros-Guirrec, l'animatrice de 44 ans a assisté, pendant un mois, le sculpteur Christophe Le Baquer sur le site de la Vallée des Saints à Carnoët.
Espaces naturels n°62 - avril 2018
Espaces naturels n°62 - avril 2018
Le Dauphin rose, un être malfaisant et pervers ?
En France, les dauphins bénéficient d’un important capital sympathie. Ils figurent en tête des animaux préférés de nos compatriotes. En d’autres lieux, le rapport aux dauphins peut être plus hostile, c’est le cas le long des rives brésiliennes de l’Amazone, où les conflits entre les pêcheurs traditionnels (ribeirinhos) et les Dauphins roses (boto selon l’appellation locale, Inia geoffrensis dans notre système taxonomique) vont crescendo et peuvent être parfois violents.
Espaces naturels n°61 - janvier 2018
Ce que disent les mots du droit
La base lexicale du droit appliqué à la petite faune sauvage a suscité de nombreux débats ces derniers mois au cours de l’adoption de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages en 2016, puis de ses décrets d’application. Pour cause, les mots ont un sens. Ils connectent le monde de la pensée au monde du langage et ainsi traduisent les représentations des êtres, objets et concepts qu’ils désignent.
Espaces naturels n°61 - janvier 2018
Emmanuel Icardo
Technicien patrimoine au Parc national des Écrins, Emmanuel Icardo est devenu secrétaire de la Fédération européenne des gardes nature créée en mai 2017 sous l’égide de l’International Ranger Federation.
Espaces naturels n°61 - janvier 2018