Déclinaison concrète et directe de la convention européenne du Paysage, les atlas du paysage sont mis en place par la très grande majorité des régions. La convention de Florence, comme on l’appelle aussi, a été adoptée en 2000 et ratifiée par la France en 2006. Dans notre pays, le paysage est encore perçu comme « subjectif », néanmoins l’Europe a permis de renforcer sa prise en compte dans les politiques publiques. Ainsi, par exemple, les atlas du paysage permettent l’identification et la qualification du paysage. Ils offrent une grille de lecture partagée et permettent une sensibilisation de tous les acteurs impliqués dans leur modification.
Ils participent à la compréhension de l’intérêt de bien les gérer, d’un point de vue économique, social et culturel.
Cet outil se décline en termes plus opérationnels au travers des plans de paysage. Par ce biais, la communauté de communes du Cap Corse par exemple souhaite intégrer la prise en compte d’une approche paysagère et architecturale dans la définition de sa politique d’aménagement du territoire. Du reste, le projet de loi-cadre sur la biodiversité, annoncée pour l’automne 2013, contient un volet Paysage. Une avancée… •