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Jean-Marie Dominici, conservateur de la Réserve naturelle de Scandola (Corse)

 

« Après votre appel, je pars en mer. » Il a beau être 20h30, Jean-Marie Dominici, conservateur de la Réserve naturelle de Scandola au Parc naturel régional de Corse, n’a pas fini sa journée. « Je veux avoir le dernier regard et vérifier que personne n’est resté dans la réserve. Ainsi j’aurai l’esprit tranquille... », explique celui qui, à 58 ans, et depuis 35 ans, veille sur cet espace naturel de Méditerranée.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Portrait
Jean-Marie Dominici

Jean-Marie Dominici (à droite) avec (de gauche à droite) Daniel Pauly, référent international sur la ressource halieutique et la pêche professionnelle et Enrique Sala, directeur scientifique de la National Geographic Society (États-Unis).

Un été de contrastes pour la biodiversité

 

Été de contrastes ! Été de prise de conscience ? Voilà comment je résumerais ces trois derniers mois. Alors même que toutes les études montrent un recul sans appel de la biodiversité, quand toutes les espèces dites ordinaires se raréfient dans nos campagnes, le ministre Nicolas Hulot a lancé un plan sans précédent pour la biodiversité. Les Parcs naturels régionaux (PNR) alertent depuis longtemps les pouvoirs publics sur la situation qui se dégrade. L’originalité des PNR c’est de défendre une certaine vision de l’interdépendance entre l’Homme et la Nature.

Espaces naturels n°64 - octobre 2018

Édito

Par Michaël Weber, président de la Fédération
des Parcs naturels régionaux de France,
président du Parc naturel régional des Vosges du Nord,
maire de Woelfling-lès-Sarreguemines

Une question de point de vue

 

Fidèle lectrice d'Espaces naturels, et amoureuse de la nature, je voulais partager avec vous quelques réflexions sur le vocabulaire utilisé couramment à propos de la biodiversité, et qui traduit encore, malheureusement, la perception d'une opposition homme / nature.

Vous recevez peut-être chez vous, comme moi, un journal d'information d'Établissement public territorial de bassin (EPTB). Me concernant, il s'agit de celui du bassin du Vidourle. Dans un numéro reçu il y a quelques mois, je vois une photo légendée «  terrier dégradant les berges  ». Ce mot de dégradation m'a choquée.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Lecteurs penseurs

On a le droit de choisir ce que l'on veut manger

 

Vous avez toujours milité pour une cuisine responsable. D’où vient cet engagement ?

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Autrement dit
François Pasteau, Chef cuisinier, l’Épi Dupin

François Pasteau, Chef cuisinier, l’Épi Dupin

Les communautés à la barre

 

En Afrique subsaharienne, la gestion des ressources naturelles reste encore très souvent centralisée en raison des politiques gouvernementales héritées des époques post-coloniales. Mais les communautés locales, dont les modes de consommation dépendent fortement des ressources naturelles, prennent de plus en plus conscience de l’intérêt de préserver durablement leur capital naturel et du rôle important qu’elles ont à jouer pour améliorer la gestion des espaces.

 

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Vu ailleurs
Le lac Bosumtwi (Ghana), reconnu réserve de biosphère par l'Unesco en 2016, dépend d'une zone de gestion communautaire des ressources qui mêle conservation et développement d'activités génératrices de revenus.

Le lac Bosumtwi (Ghana), reconnu réserve de biosphère par l'Unesco en 2016, dépend d'une zone de gestion communautaire des ressources qui mêle conservation et développement d'activités génératrices de revenus.

Le scalpel de la biologie moléculaire

 

Qu’est-ce que CRISPR-Cas9 ?

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

L'entretien

Solutions fondées sur la nature (SFN)

 

Le concept de « solutions fondées sur la nature  » (SFN) a émergé au début des années 2000 à l’initiative de la communauté de la conservation. Il est aujourd’hui porté par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui définit les SFN comme «  des actions de protection, de gestion durable et de restauration d’écosystèmes naturels ou modifiés, qui répondent à des défis sociétaux de manière effective et adaptative, apportant à la fois un bien-être humain et des bénéfices pour la biodiversité ».

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Des mots pour le dire

On doit former des honnêtes gens, il faut qu’ils sachent réfléchir avant tout.

 

Depuis la rentrée scolaire 2017, Marc Lutz a deux vies professionnelles. Chef du service biodiversité et gestion de l’espace au Parc naturel régional des Monts d’Ardèche depuis huit ans, il enseigne désormais à l’université Lyon 2 au sein du master Gestion des territoires et développement local pour près d’une centaine d’heures d’équivalent TD par an. Si cette double activité l’oblige à parcourir des kilomètres, sur le fond, Marc n’a pas fait le grand écart.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Portrait

Douce itinérance

 

Découvrir en profondeur les paysages exceptionnels et le patrimoine des Grands Sites de France par des modes de déplacement doux (à vélo, vélo électrique, à pied, en transport en commun, en train, etc.), tel est l’objectif de l’initiative «  Escapade nature sans voiture  ». Plutôt que d’offrir un nouveau produit touristique «  clé en main  », il s’agit d’encourager des formes de mobilité durable qui soient également une source d’expérience nouvelle et séduisante pour les visiteurs.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Accueil - Fréquentation
Sans voiture, les visiteurs peuvent accéder à des sites uniques. Ici, le cirque de Navacelles, en région Occitanie, dans la région méridionale des Grands Causses.

Sans voiture, les visiteurs peuvent accéder à des sites uniques. Ici, le cirque de Navacelles, en région Occitanie, dans la région méridionale des Grands Causses.

Gestionnaires et botanistes au chevet du Glaïeul des marais

 

Tout a commencé en 1999, dans les prairies humides de l’Ain et de la HauteSavoie. Des naturalistes des Conservatoires d’espaces naturels (CEN) se mirent à l’œuvre parmi les herbes trempées de rosée pour compter le nombre de pieds fleuris de glaïeul. La tâche pouvait paraître titanesque. Pourtant, on ne recensa que 6 000 tiges fleuries. Une situation alarmante, sachant que la région Rhône-Alpes héberge l’essentiel des populations  !

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Gestion patrimoniale
Le Glaïeul des marais, Gladiolus palustris, disparaît du fait de la raréfaction des zones humides.

Le Glaïeul des marais, Gladiolus palustris, disparaît du fait de la raréfaction des zones humides.