Je compte sur vous
Je suis heureux de m’adresser aux gestionnaires que fédère cette belle revue Espaces naturels, pour les féliciter de leur engagement, et pour leur dire que je compte sur eux.
Espaces naturels n°61 - janvier 2018
Se baser sur les compartiments pour cartographier à grande échelle
L’objectif était, à partir de relevés, de proposer une cartographie probabiliste des grands ensembles de végétation d'un massif. Contrairement à de nombreuses études existantes et réalisées à l’échelle d’une espèce, les cartographies sont réalisées à l’échelle des compartiments écologiques stables dans le temps et définis par la présence de communautés végétales caractéristiques.
Espaces naturels n°61 - janvier 2018
Le câble-mât : débarder sans abîmer
La technique a été testée avec succès en moyenne montagne auvergnate à 1 300 mètres d’altitude sur un chantier de grande ampleur lors de la restauration écologique et paysagère d’une plantation d’épicéas de 46 hectares avec extraction de 6 000m3 de bois (cf. ci-dessous).
Espaces naturels n°55 - juillet 2016
Mobiliser l'économie
L'économie occupe une place importante dans la justification, la formulation et la contestation des politiques de conservation depuis plusieurs décennies. Elle est particulièrement présente dans les réorientations récentes de l'action publique en matière de biodiversité. Elle est ainsi invoquée dans le diagnostic porté sur les problèmes, la définition de priorités d'action et le choix des moyens mis en œuvre pour y faire face.
Espaces naturels n°55 - juillet 2016
Gestionnaires, donnez l’impulsion
Il est des pratiques qui sonnent comme des évidences. Pour les gestionnaires d’espaces protégés, le fauchage tardif, le respect des périodes de nidification, la non-utilisation de bois exotique, la création de zones de tranquillité ou encore l’arrêt des pesticides sont autant d’usages qui apparaissent tels des postulats, aujourd’hui intégrés dans leur gestion quotidienne.
Espaces naturels n°37 - janvier 2012
Chiroptères. Comment aménager des sites anthropisés
Les chauves-souris d’Europe requièrent pour hiberner des conditions stables de température, une humidité importante et une absence de dérangement. Une grotte, une cavité arboricole peuvent faire l’affaire. Les caves des maisons peuvent aussi servir de refuge. Globalement, les sites anthropisés sont des structures favorables pour l’hibernation ou la mise bas.
Espaces naturels n°37 - janvier 2012
Un terrain agricole reconverti en espace naturel
Avec ses dix hectares, le Grand marais d’Étaing n’est pas si grand que cela. Cet ancien marais tourbeux fut asséché pour y développer une agriculture intensive de maïs, blé et betterave à sucre. Dans les années 1980 pourtant, cette zone est incluse dans une Znieff de type II. Et, quand en 1994, le conseil général du Pas-de-Calais et la commune d’Étaing en font l’acquisition, c’est pour le convertir en un espace naturel sensible.
Espaces naturels n°37 - janvier 2012
le partage des valeurs
Selon la circulaire ministérielle du 6 septembre 2005, « les loisirs motorisés ont un impact fort sur les milieux naturels : bruit, dérangement de la faune, destruction de la flore… ». C’est sur ces fondements, les atteintes à la biodiversité et aux équilibres écologiques, que les réglementations protectrices de la nature sont le plus souvent adoptées. Ces textes se réfèrent à des données scientifiques, quantifiables et mesurables, et par là « objectives ».
Espaces naturels n°15 - juillet 2006
Le guide numérique géolocalisé
Le Parc national suisse est une réserve naturelle intégrale dans laquelle les visiteurs doivent respecter des règles strictes, telles que l’obligation de demeurer sur les chemins. Pour leur offrir une part de découverte, nous avons donc multiplié les panneaux d’information, mais cette solution trouve vite ses limites. Aussi, lorsque les évolutions de l’informatique et de la téléphonie mobile ont permis de l’envisager, nous nous sommes associés à un programme de recherche pour la conception d’un guide numérique localisé par GPS.
Espaces naturels n°15 - juillet 2006
Par Jean-Claude Lefeuvre
On sait aujourd’hui qu’un faible pourcentage d’espèces exotiques devient envahissant et pose problème : sur quelque 100 espèces introduites, 10 en général se maintiennent et une seule prolifère. Une partie des espèces introduites s’adapte difficilement au nouvel habitat qu’on leur impose : elles peuvent alors disparaître très vite ou rester cantonnées là où on les a introduites, c’est-à-dire très souvent dans les parcs et jardins. Seules les espèces agressives sur le plan démographique doivent être contrôlées, or on sait rarement maîtriser leur extension.
Espaces naturels n°5 - janvier 2004