Articles archivés correspondant à votre recherche
1 - 10 résultats sur 18
Afficher 5 | 10 résultats par page

Profession : taxinomiste

 

La taxinomie, ou taxonomie, est la science de la délimitation et du classement des taxons (espèces, genres, familles, etc.). Elle s’appuie sur la nomenclature, qui consiste à donner un nom aux taxons, et sur la phylogénie, qui étudie les liens entre les taxons. Depuis Linné, qui a inventé au XVIIIe siècle la nomenclature binominale qu’on utilise toujours, le métier s’est considérablement enrichi au gré des progrès scientifiques et techniques.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Management - Métiers

Parcs zoologiques et Espaces naturels protégés : quelles relations ?

 

La France abrite trois cents établissements zoologiques aux profils très variés : zoos de centre-ville, aquariums, safari parcs… et aussi des espaces de rewilding1 (élevage de chevaux de Przewalski sur 300 hectares dans les Cévennes par exemple). La centaine d’établissements membres de l’Association française des parcs zoologiques (AFdPZ) attire 20 millions de visiteurs par an, qui viennent observer 68 000 animaux dont 22 000 oiseaux, 21 000 poissons et 17 000 mammifères. Des espèces charismatiques côtoient des espèces menacées plus méconnues.

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Aménagement - Gouvernance
Le Gypaète barbu a été réintroduit dans les Alpes grâce à une reproduction en captivité dans un zoo alpin d'Autriche.

Le Gypaète barbu a été réintroduit dans les Alpes grâce à une reproduction en captivité dans un zoo alpin d'Autriche.

Gestionnaires et botanistes au chevet du Glaïeul des marais

 

Tout a commencé en 1999, dans les prairies humides de l’Ain et de la HauteSavoie. Des naturalistes des Conservatoires d’espaces naturels (CEN) se mirent à l’œuvre parmi les herbes trempées de rosée pour compter le nombre de pieds fleuris de glaïeul. La tâche pouvait paraître titanesque. Pourtant, on ne recensa que 6 000 tiges fleuries. Une situation alarmante, sachant que la région Rhône-Alpes héberge l’essentiel des populations  !

Espaces naturels n°63 - juillet 2018

Gestion patrimoniale
Le Glaïeul des marais, Gladiolus palustris, disparaît du fait de la raréfaction des zones humides.

Le Glaïeul des marais, Gladiolus palustris, disparaît du fait de la raréfaction des zones humides.

Devenir fonctionnaire territorial pour protéger la nature

 

Gestion d’espaces protégés, animation de sites Natura 2000, mise en œuvre de trames vertes et bleues ou de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations récemment attribuée aux pouvoirs publics locaux… La liste est longue et diversifiée concernant les postes ouverts aujourd’hui dans les collectivités territoriales (communes, intercommunalités, départements et régions) et les autres structures liées à la Fonction publique terri

Management - Métiers
Les collectivités territoriales, comme ici en Isère, recrutent des agents pour la biodiversité.

Les collectivités territoriales, comme ici en Isère, recrutent des agents pour la biodiversité.

Expériences de gestion

 

Les pelouses calcicoles correspondent aux espaces ouverts des coteaux calcaires ayant la végétation la plus rase. Elles sont aussi appelées « pelouses sèches sur calcaires » en termes scientifiques, et appelées localement « rietz » ou « monts ».

Gestion patrimoniale
Le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), que l'on croyait disparu, a été retrouvé en 2012 sur les coteaux du Boulonnais.

Le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), que l'on croyait disparu, a été retrouvé en 2012 sur les coteaux du Boulonnais.

Des palmiers à Calais ?

 

Évacué en octobre 2016, la « jungle de Calais », 20 hectares entre polders, dunes et marais, a une histoire très spéciale. En 2014, ces terrains ont été rétrocédés au Conservatoire du littoral par la Région Nord-Pas-de-Calais, dans le cadre de la mise en place de mesures compensatoires pour l’extension du port de Calais. 

Aménagement - Gouvernance
Illustration du projet de renaturation du site de la jungle de Calais.

Illustration du projet de renaturation du site de la jungle de Calais.

Connaître le passé pour optimiser les choix de gestion

 

Composée d’une succession de buttes de sphaignes, de gouilles et de bas-marais alcalins, la tourbière des Renons1 compte parmi les sites les plus riches de l’Ain pour sa biodiversité. En particulier, le centre de la tourbière forme un petit plateau où se concentrent une bonne part des espèces remarquables. Avec 10 ans de recul, les suivis pratiqués à cet endroit avaient confirmé l’apparente stabilité de la végétation, d’où le choix de laisser cet espace évoluer librement (non-intervention).

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Gestion patrimoniale
Tourbière des Renons en Rhône-Alpes.© Nicolas Gorius - Cen Rhône-Alpes

Quoi de neuf au bord des routes ?

 

Élément du développement des territoires, les infrastructures de transport contribuent directement ou indirectementà la perte globale de biodiversité. Néanmoins, avec des emprises représentant une surface supérieure aux parcs nationaux métropolitains, plusieurs acteurs du transport cherchent aujourd’hui à diminuer les impacts écologiques des infrastructures existantes ou en projet.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Aménagement - Gouvernance
L'accroissement du réseau routier mondial est estimé à + 50 % d'ici 2050.

Inter-service : qu'est-ce que ça apporte ?

 

Avec ses 5 000 ha de domaine public maritime et les plus grandes marées d’Europe, Chausey, attribué au Conservatoire du Littoral depuis 2007, est extrêmement prisé par les pêcheurs à pied. L'objectif de son gestionnaire, le Syndicat mixtes espaces littoraux de la Manche (SyMEL) est avant tout de limiter les prélèvements trop importants, insoutenables pour l'écosystème. « La réglementation doit être respectée, mais il y a aussi des bonnes pratiques à promouvoir » précisent Arnaud Guigny et Pierre Scolan, gardes du littoral à Chausey.

Espaces naturels n°59 - juillet 2017

Management - Métiers
La réglementation doit être respectée, mais il y a aussi des bonnes pratiques à promouvoir.

Connaître les risques, organiser la prévention

 

Le risque de zoonoses (maladies transmissibles de l’animal à l’homme) existe pour toute activité au contact d’animaux ou de leur environnement, qu’elle s’effectue en milieu naturel ou avec des animaux en captivité. Elles sont nombreuses puisqu'à ce jour on recense plus de huit cents agents responsables de zoonoses. Un chiffre qui pourrait être sous-estimé car certaines pathologies peuvent être asymptomatiques ou présenter un tableau clinique peu spécifique (syndrome grippal, manifestations cutanées bénignes, etc.).

Management - Métiers

Le renard est vecteur de zoonoses comme la tularémie ou l’échinococcose. Peter Parage