La biodiversité, c’est la vie. Mais la biodiversité se meurt
En 2002, nombre de pays s’étaient engagés à diminuer significativement la perte de biodiversité d’ici à 2010. La France était de ceux-là. Mieux, nous avions pris l’engagement « d’arrêter l’érosion de la biodiversité ». Or, les faits sont là : 10 % des récifs mondiaux sont en territoire français.
Espaces naturels n°29 - janvier 2010
À propos du concept de naturalité
La naturalité est un concept nouveau en écologie. Sa définition stricte porte sur les qualités écologiques intrinsèques de la nature. Mais ce concept riche permet également de questionner les cultures humaines, au travers des notions d’empreinte écologique et de sentiment de nature.
Parfois jugé complexe d’un point de vue scientifique, il est, sur le terrain, assez efficace pour le gestionnaire. En effet, il redonne vie à une vision devenue comptable ou partiale du concept de biodiversité et remet au premier plan trois caractéristiques qui définissent la nature :
Espaces naturels n°29 - janvier 2010
« Vue de France, l’étude entomologique semblait plus simple à mettre en œuvre »
2007. Ainsi, je suis chargé de mener une étude entomologique en Colombie. Finalité ? Compter des coléoptères afin d’évaluer les retombées du programme de reforestation commercial du point de vue de la biodiversité. Responsable du pôle national d’entomologie forestière de l’ONF, je prépare donc, depuis la France, le protocole de travail avant de me rendre sur place. Maikov Dumas m’aide dans cette tâche. Volontaire international en entreprise, il réside en Colombie et, via internet, m’envoie photos et informations nécessaires pour cerner l’environnement.
Espaces naturels n°29 - janvier 2010
Cohérence, crédibilité et dimension sociale
Collectivité, entreprise, association… pour toute organisation, l’écoresponsabilité est une ardente obligation. Quatre raisons au moins nous poussent à cette affirmation :
• Elle contribue à diminuer directement des problèmes environnementaux, par les économies d’énergie, la lutte contre l’effet de serre, la gestion des déchets, le changement des modes de consommation et de production, etc.
Espaces naturels n°22 - avril 2008
Responsabilité environnementale
Qui dit « responsabilité » dit capacité de répondre de ses actes. Dans le domaine environnemental, l’intégration est devenue le maître mot des conventions internationales, des traités européens, de la législation française : la protection de l’environnement doit faire partie intégrante de tout processus de développement (principe 4 de la déclaration de Rio - 1992).
Espaces naturels n°22 - avril 2008
Le plan de gestion avec modération
Certes, l’outil plan de gestion est incontournable. Toutes les organisations internationales de conservation le confirment. « La planification de la gestion est une étape essentielle pour un management efficace des aires protégées », peut-on lire dans le guide de l’IUCN1.
Et pourtant… la démarche rencontre parfois quelques écueils, en particulier dans les pays en développement. Est-ce le syndrome du « trop bien faire » ou bien est-ce réconfortant d’afficher une référence méthodologique solide permettant de justifier action ou non-action ?
On y va
Espaces naturels n°22 - avril 2008
Réserves naturelles d’outre-mer, un enjeu de taille
Un privilège peut-être, une responsabilité certainement ! En matière de biodiversité, l’outre-mer français regroupe un grand nombre de régions biogéograghiques du globe et héberge plusieurs « points chauds » de biodiversité1. Sa dimension marine est souvent méconnue alors que la France possède là le deuxième domaine maritime au monde. Or, d’un « point chaud » à l’autre, la présence et l’activité humaines peuvent être très différentes : d’un côté certaines îles à densité de population et croissance démographique fortes, de l’autre des espaces pratiquement inoccupés.
Espaces naturels n°18 - avril 2007
Ingénierie écologique
Le terme d’ingénierie écologique émergea dans les années 60 sous la plume d’un écologue américain, Howard Thomas Odum : il fut d’abord formulé en termes de flux d’énergie, c’est-à-dire qu’il quantifiait l’échange d’énergie entre les différents compartiments d’un écosystème et l’utilisation d’énergie à l’intérieur de ces compartiments. Était qualifié d’ingénierie écologique tout aménagement, réalisation ou évaluation d’ingénieur dans lequel les flux d’énergie dépensés par l’homme étaient beaucoup plus faibles que les flux d’énergie mis en œuvre « naturellement ».
Espaces naturels n°18 - avril 2007
Les salins méditerranéens
Les principes de production du sel sont très propices au maintien d’espaces à fort potentiel biologique. Les marais salants sont ainsi favorables au développement d’une vie intense, ils détiennent d’ailleurs les caractéristiques des zones humides.
Espaces naturels n°18 - avril 2007