Le Dossier

Insectes

Les prendre en compte pour mieux gérer les écosystèmes
Ces raisons qui font qu’on s’occupe si mal des petites bêtes

Petite saperde du peuplier (Saperda populnea). Hormis pour quelques cas simples comme ce longicorne, la détermination
fiable des insectes passe par des captures et l'utilisation d'une collection de référence. © Xavier Houard

Regarder plus petit pour aller plus loin…
Syrphe porte-plume : un outil pointu pour aller plus loin dans la description du fonctionnement des milieux naturels

Syrphe porte-plume : un outil pointu pour aller plus loin dans la description du fonctionnement des milieux naturels © Xavier Houard

Quels programmes mettre en place pour les insectes ?

Pour préserver les insectes des activités anthropiques grandissantes, il faut qu'ils puissent trouver des habitats en quantité suffisante et en bon état. Mais pour réussir, la conservation des insectes doit aussi prendre en compte leurs spécificités. C'est la spécificité du PNA Maculinea.

 L'azuré des paluds, uniquement présent dans l'est du pays, est classé « vulnérable » en France. © Guillaume Doucet

Vers une guerre des abeilles ?

Quelques pistes pour guider les gestionnaires d’espaces protégés pour répondre aux demandes d’asile des apiculteurs.

Abeille mellifère et abeille sauvage (Ceratina sp.) sur une inflorescence de jasione des montagnes. © René Celse, Rucher des Bas Oliviers

Nuisibles ? Pas pour tous !

Un odonate ayant un moustique gorgé de sang dans les “dents”. © Kate Lessells

Les communautés d’insectes : une information originale sur l’état des milieux pour le gestionnaire
 Copris lunaire – Scarabée coprophage recycleur de bouses de vache

Copris lunaire – Scarabée coprophage recycleur de bouses de vache. © Xavier Houard, Opie

De l’importance des connaissances

En Guyane, plus qu’ailleurs encore, le manque de connaissances sur les insectes est criant. Un travail de fourmi est nécessaire pour mieux comprendre le rôle crucial des insectes dans le fonctionnement des écosystèmes forestiers tropicaux.

© Parc amazonien de Guyane

Quel est l’impact de mes actions de gestion ?

La prise en compte des insectes dans la gestion conservatoire s’est faite dans un premier temps au travers des espèces remarquables (comme les Maculinea). Elle tend à s’ouvrir aujourd’hui, en parlant plutôt de peuplements et en recherchant ce qu’ils indiquent de la dynamique et de la fonctionnalité de l’habitat.

Minois dryas

Minois dryas est inféodé à une strate herbacée haute. © Frédéric Ravenot

Éloge de la collaboration gestionnaire/entomologiste

Faire appel à des compétences pointues est devenu nécessaire pour faire des choix de gestion pertinents. Il faut parfois savoir chercher à l'extérieur des équipes de gestionnaires.

Génie écologique Des outils au service d’une approche globale de la gestion des espaces naturels

Travaux de plantation des arbres du projet Life+ COREXERUN à la Réunion