Pour une écologie vivante
Plusieurs rapports récents confirment la situation alarmante de la biodiversité et soulignent la disparition vertigineuse de populations d’insectes, d’oiseaux et, plus général
Espaces naturels n°65 - janvier 2019
Gardons le cap !
Ici le siège d’un Parc naturel régional est dégradé par des agriculteurs, laissant les salariés sous le choc ; là des équipements publics anti pollution sont détruits par des éleveurs ; ailleurs un Préfet ordonne la destruction de dizaines d’outardes quand un autre compare les requins à des délinquants. Au même moment, les langues et les plumes se délient sans pudeur : remettre en cause la légitimité de la protection de la nature et de leurs associations est devenu courant. Des espèces protégées sont vilipendées.
Espaces naturels n°45 - janvier 2014
Quand TEMEUM compense son carbone...
Je coordonne un programme concernant le renforcement des capacités des gestionnaires d’outre-mer : TeMeUm. Le comité de pilotage (copil) où siègent 16 structures s’est vite rendu compte que le fi nancement de déplacements serait nécessaire. Qui dit déplacement (et notamment vol long courrier), dit émission de gaz à effet de serre. Le WWF, qui fait partie des membres, habitué aux démarches de compensation, a suggéré dès 2010 de compenser les émissions dues aux projets soutenus.
Espaces naturels n°45 - janvier 2014
La lutte contre l'étalement urbain : une priorité pour préserver les milieux naturels
La fragmentation des milieux naturels fait partie des facteurs importants de perte de biodiversité. L’une des principales raisons : l’urbanisation galopante, avec notamment un étalement des zones urbaines pouvant prendre des formes peu denses. Aujourd’hui, avec une tendance de 86 000 hectares par an, c’est l’équivalent d’un département français qui est urbanisé en seulement dix ans ! Aux portes de l’agglomération parisienne, le PNR de la Haute Vallée de Chevreuse n’est pas épargné par ce phénomène.
Espaces naturels n°45 - janvier 2014
Clé d’avenir
Gestionnaires d’espaces naturels, vous êtes les gardiens d’une part majeure de notre « capital » biodiversité. Votre rôle est primordial car les services écosystémiques sont essentiels à notre vie quotidienne et vos fonctions s’inscrivent sur l’ensemble du territoire national : les réservoirs de biodiversité ont vocation à être interconnectés pour former la trame verte et bleue.
Pour toutes ces raisons, j’ai plaisir à saluer l’intérêt général de votre mission.
Une mission aujourd’hui accomplie dans un contexte de budgets publics soumis à forte contrainte.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
On l’oublie souvent : tout espace naturel peut être frappé par des événements traumatiques
Martin, le 27 décembre 1999, puis Xynthia, le 28 février 2010, ont imposé une submersion marine à six réserves naturelles nationales littorales gérées par la LPO(1). Nous n’avions pas intégré la notion de risques biologiques, humains, psychologiques, sanitaires, techniques… dans la gestion de nos espaces, dans nos plans de gestion. Nous avons été rattrapés par la réalité… Puisse notre expérience être bénéfique à d’autres.
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Une commercialisation de la nature ?
La croissance des smartphones et applications grand public liées au GPS a apporté un changement majeur dans notre société : l’information est accessible constamment ! Il y a quelques années, les connaissances étaient contenues dans les livres. Aujourd’hui, vous êtes dans votre jardin, vous voulez savoir quelle est la meilleure manière de planter des choux ? Tirez votre smartphone de votre poche et tapez dans le moteur de recherche : « comment planter choux. »
Espaces naturels n°42 - avril 2013
Agir pour la biodiversité
En cette année consacrée, une réflexion sur la biodiversité s’impose. Autorisons-nous donc un regard sur le droit et cherchons à savoir quelle place la biodiversité tient réellement dans notre système juridique ? Tournons alors le projecteur sur la loi de 1976, laquelle préconise « si possible » des mesures de compensations (art. L.122-3 et R.122-3, code de l’environnement) dès lors que l’autorisation des projets d’aménagement génère des dommages sur la nature.
Qu’en penser ? Un récent séminaire interdisciplinaire s’est penché sur la question.
Espaces naturels n°31 - juillet 2010
Revoir nos vieux dictons
Comment évaluer la biodiversité ? La question se pose avec acuité, cette année peut-être plus particulièrement. Aussi les chercheurs travaillent-ils afin de déterminer des indicateurs susceptibles d’objectiver l’analyse.
Dans ce contexte, d’aucuns soutiennent que, outre l’approche scientifique, d’autres savoirs seraient tout aussi pertinents pour porter cette évaluation. Les savoirs vernaculaires par exemple, dont la validité locale s’est construite au fil du temps, sur la base d’une expérience directe au territoire.
Espaces naturels n°31 - juillet 2010
L’année de la biodiversité
L’outre-mer abrite 98 % des vertébrés et 96 % des plantes vas- culaires présentes en France, 97 % de la zone économique exclusive, 10 % des récifs et 20 % des atolls coralliens de la planète...
Cette biodiversité d’importance mondiale appartient à la Nation tout entière, nous avons le devoir de la transmettre intacte aux géné- rations futures.
Mais nous ne pouvons ignorer que cette biodiversité ultra-marine est très menacée. C’est ainsi par exemple que 600 des 756 es- pèces menacées de France se situent, selon l’UICN, en outre-mer.
Espaces naturels n°31 - juillet 2010