Nouvel écosystème
Le concept de nouvel écosystème (novel ecosystem) a été exposé en 2006 par Richard Hobbs, chercheur à l’université de Murdoch en Australie et pionnier de la recherche en écologie de la restauration*. Les nouveaux écosystèmes possèderaient de nouvelles combinaisons d’espèces n’ayant jamais existé auparavant, mais dont les interrelations assureraient, comme des écosystèmes classiques, leur auto-organisation, fonctionnalité et dynamique.
Espaces naturels n°60 - octobre 2017
Apprendre en faisant
Il existe de nombreux moments où les citoyens se réapproprient l'activité politique au sein de leur territoire et acquièrent, dans le même temps, de nouveaux savoirs ou de nouvelles compétences. Mobilisés pour contester un projet d’aménagement ou d’exploitation de ressources naturelles, ou bien invités à une procédure participative comme une consultation d'usagers (voir ci-dessous), ils entrent alors en situation d’enquête, au cours de laquelle ils compilent des informations, construisent un savoir sur un enjeu, débattent, entrent en conflit, argumentent, tentent de s’accorder...
Espaces naturels n°60 - octobre 2017
Déridez vos colloques, ça fait du bien !
Il peut y avoir différentes formes d'interventions lors de rencontres professionnelles, mais quelles qu'elles soient, les deux buts seront, grâce à l'humour :
• de rendre la journée plus digeste,
• de donner une bonne image de la structure organisatrice.
Deux points essentiels à la réussite de l'événement.
Espaces naturels n°52 - octobre 2015
L’empreinte écologique
De plus en plus médiatisé dans le monde de la conservation et du développement durable, notamment par le WWF, ce concept repose sur la surface de terres productives nécessaires pour fournir les biens et services qu’utilisent les humains, et pour absorber leurs déchets. Calculée à diverses échelles (globale, nationale...), et exprimée en « hectares globaux » par habitant, l’empreinte permet des comparaisons entre pays. Elle est souvent comparée à la biocapacité, qui est la capacité intrinsèque de production et d’absorption des écosystèmes.
Espaces naturels n°52 - octobre 2015
Les aires marines éducatives sont nées là-bas
Le concept d’aire marine éducative (AME) a été lancé en 2013 grace à un partenariat rassemblant l’école primaire de Vaitahu (île de Tahuata aux Marquises), la Polynésie française, la fédération culturelle et environnementale des Marquises Motu Haka, la communauté de communes des Marquises (CODIM) et l’Agence des aires marines protégées. Son lancement fait suite à la vaste campagne océanographique Pakaihi i te moana qui s’est déroulée en 2012 dans l’archipel et qui avait comporté un volet de sensibilisation des élèves marquisiens à la richesse de la biodiversité marine locale.
Espaces naturels n°52 - octobre 2015
« Les scouts vont plus loin dans leur rapport à la nature »
Vous dites que les Scouts et guides de France veulent, aujourd’hui, aller plus loin dans le rapport à la nature. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Espaces naturels n°41 - janvier 2013
Tourisme durable
Le tourisme durable est un tourisme respectueux des principes du développement durable et de ses trois piliers, désormais célèbres, économique, social et environnemental. Seul un bon équilibre entre ces trois valeurs, a priori fort différentes, peut en garantir l’esprit. Cependant, une jungle d’adjectifs gravite autour de ce concept au point d’en rendre le sens plus flou. Ainsi, on parle de tourisme équitable, alternatif, solidaire, responsable, vert ou encore rural, pour aller jusqu’à la notion d’écotourisme, aujourd’hui fort répandue, mais dont les contours sont encore mal définis.
Espaces naturels n°41 - janvier 2013
Bois mort toujours vivant
Est-ce l’enchantement de cette nuit éclairée de lune ou le talent de la conteuse qui m’a permis de m’imprégner de l’ambiance particulière du site ? Pour moi, qui ne connaissais pas l’île de la Platière, ce fut un moment magique. » Élisabeth, qui ainsi s’exprime, fait partie du petit groupe, rassemblé un soir d’octobre sur le parking de la réserve naturelle. « Nous étions venus vivre une balade contée dans le cadre de la fête de la science. Le thème, cette année, traitait du bois mort. “Du bois mort pour une forêt vivante.” Pourquoi pas ?
Espaces naturels n°37 - janvier 2012
À propos du concept de naturalité
La naturalité est un concept nouveau en écologie. Sa définition stricte porte sur les qualités écologiques intrinsèques de la nature. Mais ce concept riche permet également de questionner les cultures humaines, au travers des notions d’empreinte écologique et de sentiment de nature.
Parfois jugé complexe d’un point de vue scientifique, il est, sur le terrain, assez efficace pour le gestionnaire. En effet, il redonne vie à une vision devenue comptable ou partiale du concept de biodiversité et remet au premier plan trois caractéristiques qui définissent la nature :
Espaces naturels n°29 - janvier 2010
Une double appartenance : quel intérêt ?
Depuis trois ans, le Conservatoire départemental des espaces naturels de l’Ariège (CDEN) est labellisé centre permanent d’initiative pour l’environnement (CPIE) : cette qualification valide un investissement dans les domaines du développement durable, de l’éducation à l’environnement et de l’accompagnement des territoires. Mais quel est l’intérêt d’appartenir à deux réseaux ?
Espaces naturels n°29 - janvier 2010
Principes de prévention, de participation, de responsabilité
D’abord, le principe de prévention qui, bien sûr, ne doit pas attendre. Il s’agit en effet d’éviter la survenue des dommages liés aux risques avérés d’atteinte à l’environnement, en agissant par priorité à la source ou, à défaut, en limitant leur occurrence et leurs conséquences, avec des moyens humains et des dispositifs techniques et organisationnels appropriés. La prévention est donc une action accompagnée de prévision, et ensemble elles peuvent concevoir et conforter la protection.
Espaces naturels n°19 - juillet 2007
Une abbaye pour aimer les chauves-souris
Février 1997, une équipe d’architectes et de gestionnaires visite l’abbaye cistercienne de Saint-Maurice. Mais l’heure n’est ni à l’émotion, ni aux questions sur l’origine du site. Plus technique, la visite prépare le prochain chantier. Le conservatoire du littoral, propriétaire du domaine depuis six ans, a décidé de sa réhabilitation et, après une première période visant à fixer les axes de restauration des boisements et du parc, le moment est venu de programmer les travaux. La couverture du bâtiment constituera la première étape du chantier.
Espaces naturels n°19 - juillet 2007
Un jeu de rôles assisté par ordinateur
ButorStar ! Ce jeu de rôles assisté par ordinateur est conçu pour former les étudiants à la gestion concertée des espaces naturels. Il est également employé comme support de réflexion collective avec les usagers pour une gestion durable de leur marais. Il a été mis au point1 dans le cadre d’un projet Life nature, destiné à améliorer la gestion des roselières pour la conservation du butor étoilé, un héron menacé à l’échelle européenne. Le jeu vise à favoriser la prise de conscience :
Espaces naturels n°19 - juillet 2007
Faire ressentir pour partager
L’interprétation propose une approche par le ressenti et l’émotion, de l’interprète comme du visiteur. Elle repose sur l’idée que l’on peut faire partager à l’autre son enthousiasme et sa passion pour un patrimoine, et que ce partage n’est possible que si l’on parvient à toucher le visiteur dans sa sensibilité et son vécu.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
Quelle signalétique pour les espaces naturels ?
Au Parc national de Port-Cros, nous avons systématiquement privilégié le fait que le visiteur soit actif et non passif, qu’il fasse l’effort d’aller vers la signalétique et non l’inverse. Celle-ci est donc positionnée à l’écart ou à l’ombre, sur le côté d’un fort ou en retrait de la plage.
Le design épuré de cette signalétique est un gage d’intégration au paysage et le choix de son implantation est stratégique. Chaque détail compte. Rien ne doit être laissé au hasard. L’attention est poussée jusque dans le choix des matériaux.
Espaces naturels n°4 - octobre 2003
Gypaète barbu
Qu’il faille former les personnels, tout le monde s’en accorde. Mais une fois cette évidence établie, tout reste à définir : quel contenu met-on à la formation et qui forme-t-on ? Les cadres ou les agents de terrain ? Pour qu’ils acquièrent un certain niveau de connaissances techniques ou pour qu’ils sachent sensibiliser le public ?
Savoir qui former
et pourquoi
Espaces naturels n°2 - avril 2003