Le Dossier
Agriculture et espaces naturels
Vers de nouveaux équilibres ?Comprendre les relations entre agriculture et espaces naturels suppose d’appréhender plus globalement le lien entre agriculture et biodiversité. Deux points de vue nous ouvrent quelques pistes pour réfléchir à l’avenir.
Comprendre les relations entre agriculture et espaces naturels suppose d’appréhender plus globalement le lien entre agriculture et biodiversité. Deux points de vue nous ouvrent quelques pistes pour réfléchir à l’avenir.
Pression foncière et touristique, pression démographique et urbanisation, les modèles agricoles classiques ont du mal à se maintenir sur l’espace littoral. Voilà qui laisse la place à d’autres types d’agricultures et de rapports avec les utilisateurs des rivages.
Quand les agriculteurs collaborent avec les conservatoires d’espaces naturels, on découvre qu’ils changent de point de vue sur leurs territoires.
Les politiques agricoles nationales et européennes ont évolué ses dernières années. De nouveaux dispositifs en faveur de l’environnement et de la gestion des espaces naturels ont vu le jour. Point sur les principaux changements.
Depuis sa création en 1970, le parc naturel régional du Vercors, travaille sur la valorisation des produits et patrimoines, en lien étroit avec l’association pour la promotion des agriculteurs du parc. Mais le patrimoine naturel y trouve-t-il vraiment son intérêt ?
Le label « Agneau de parcours du parc national des Cévennes » a dix ans. Le temps d’un bilan.
Une réserve co-gérée par une chambre d’agriculture et une association gestionnaire : ça existe. Le rapprochement repose sur la reconnaissance d’un objectif commun : maintenir les activités agricoles extensives garantes de la préservation des espaces naturels. Une sorte de gagnant-gagnant !
« L’Éleveur et l’Oiseau », la marque de viande bovine mise en place sur le site Ramsar des vallées angevines a permis d’amorcer des dynamiques d’appropriation de la biodiversité par les agriculteurs.
C’est en Allemagne qu’ils sont allés chercher l’inspiration. Les gestionnaires du parc naturel régional du massif des Bauges ont décliné la méthode « Meka prés fleuris » : la présence de quatre fleurs suffit à déterminer la qualité écologique d’un territoire. Résultats inattendus sur l’implication des agriculteurs. Un protocole qui valorise le résultat plutôt que les moyens déployés.