Le Dossier
L'écomobilité
Au profit de la nature ?Mountain Wilderness n’a pas perdu sa préoccupation environnementale mais l’association sait maintenant qu’il s’agit moins de promouvoir l’écomobilité que le changement d’approche.
Un bien pour un mal ? La fin de la navette a déclenché une prise de conscience sur la nécessité d’un renforcement de la coopération interrégionale entre les autorités organisatrices de transports, quitte à remettre en cause certains schémas inadaptés.
Il aura fallu 20 ans pour construire 24 000 km d’itinéraires et permettre à quiconque de parcourir la Suisse avec sa seule force musculaire.
Les itinéraires cyclistes connaissent des hausses de fréquentation exceptionnelles, année après année. Conseils de bon sens pour l’aménagement de voies cyclables…
La Maison de la mobilité du Pilat agit en faveur de modes de déplacements alternatifs à « l’autosolisme ». Elle vise la qualité du lien social.
La durée, la continuité, la ténacité dans l’action au niveau politique comme au niveau technique sont des facteurs clés pour monter des projets d’écomobilité. Les partenaires sont multiples, et il faut du temps (10 ans, 20 ans parfois) pour que le public connaisse et s’approprie ces nouveaux services : de nouvelles habitudes, de nouveaux réflexes à acquérir.
En dix ans, une filière vélo a été montée de toutes pièces dans le Marais poitevin. Deux régions (1), trois départements (2) et une dizaine de collectivités sont impliqués dans l’aventure.
Comment aménager un territoire pour favoriser une destination écomobile ? Cette question nous l’avons posée à Sébastien Desanlis et Juliette Dingeon, tous deux référents sur la Baie de Somme.
L’écomobilité existe-t-elle ? N’est-ce pas le placebo d’une « dictature de la mobilité » ou encore un argument de bonne conscience face à la consommation grandissante des ressources naturelles ? Une véritable écomobilité ne nous impose-t-elle pas de changer une certaine conception du monde en nous invitant à une décroissance soutenable ?