La gestion des milieux naturels se construit de plus en plus avec la participation active des différents acteurs concernés : collectivités, usagers, associations de protection… La gestion forestière n’échappe pas à cette nécessité, y compris dans les forêts à forte vocation productive.

L’un des intérêts majeurs du label « Forêt d’exception » est de promouvoir et d’expérimenter une gestion concertée de la forêt domaniale. Cette expérimentation requiert, de la part des forestiers, la mise en oeuvre de compétences nouvelles que l’on pourrait qualifier d’ingénierie relationnelle. En tant que membre du comité d’orientation, spécialisé dans la facilitation du dialogue territorial, j’ai à coeur d’accompagner les équipes « Forêt d’exception » dans le déploiement de ces nouvelles compétences, notamment lors des journées de terrain.

Il me semble, en effet, que le rôle du comité d’orientation est bien de veiller à ce que les principaux éléments du label soient pris en compte et de puiser dans ses ressources pour formuler les suggestions adéquates.