L’Agenda 21 au service du développement durable
Dotée d’une biodiversité exceptionnelle, la France est le premier pays visité au monde. Ses ressources doivent faire l’objet d’une politique exemplaire en matière d’exploitation touristique. À ce titre, les gestionnaires d’espaces naturels ont la difficile responsabilité de prévenir l’impact du tourisme sur l’environnement. Mais que faire, seul, face à l’enjeu touristique ? Que ferions-nous d’espaces naturels sous cloches ? Toutes les parties prenantes du territoire doivent agir de concert.
Espaces naturels n°22 - avril 2008
Résultats probants pour salariés impliqués
Dans le cadre d’un contrat Atenée1 conclu en 2005 avec l’Ademe, le Parc naturel régional Livradois-Forez s’est engagé dans une politique énergétique volontariste visant à réduire d’un facteur 4 les gaz à effet de serre d’origine énergétique émis sur son territoire. Les élus, qui ont souhaité commencer par « balayer devant leur porte », ont mis en place un système de management environnemental à la maison du parc.
Espaces naturels n°22 - avril 2008
Pour ou Contre un fonds de compensation carbone ?
Les fonds de compensation ont désormais acquis une notoriété indiscutable. Puisque nos choix et nos comportements ne peuvent éviter, dans le contexte socio-technique actuel, de contribuer aux émissions de gaz à effet de serre, on peut, en finançant des actions visant à fixer le CO2 ou à réduire les émissions par d’autres, obtenir un bilan neutre en carbone.
Espaces naturels n°22 - avril 2008
L’écoresponsabilité, urgente urgence
Hubert Reeves, physicien, affirme que si nous ne changeons rien à nos comportements, dans cent cinquante ans, nous aurons atteint un point de non-retour au-delà duquel l’espèce humaine est condamnée. « Agir et réagir » devrait donc sonner comme un credo pour chacun d’entre nous, à tout moment, à tout niveau. Car les vrais changements ne viendront pas des grandes actions gouvernementales ou intergouvernementales, ils émaneront plus sûrement de l’action quotidienne. Chaque citoyen, chaque gestionnaire, chaque lecteur d’Espaces naturels porte la responsabilité de son exemplarité.
Espaces naturels n°22 - avril 2008
La mobilité est-elle possible ?
Les métiers des espaces verts des villes et ceux des espaces naturels sont-ils si différents ? Existe-t-il des passerelles pour aller des uns aux autres ? La mobilité est-elle possible ? Hier encore, la réponse aurait été clairement négative car de nombreux éléments séparent le monde des espaces verts de celui des espaces naturels.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Ces citadins qui usent de la nature
En 2002, une enquête réalisée auprès des habitants de la communauté urbaine de Lyon1 a permis de cerner la demande sociale en matière de lieux de nature. Or, ces mêmes citadins, qui plébiscitent les squares de proximité, fréquentent les espaces naturels et ruraux. Une meilleure connaissance de leurs attentes et de leurs représentations concernant la nature devrait apporter quelques enseignements utiles aux professionnels des espaces naturels.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Se doter d’indicateurs pour évaluer sa gestion
L’application d’une politique environnementale nécessite la mise en place d’un processus d’évaluation : évaluation initiale des impacts environnementaux causés par les méthodes de gestion actuelles, puis évaluation régulière afin de mesurer la pertinence et l’efficacité des mesures de corrections mises en place. Un référentiel d’indicateurs a donc été élaboré1. Il cible, en priorité, les services des espaces verts dans ses aspects de gestion du patrimoine.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
« Nous avons créé une norme »
La ville de Paris dote certains de ses espaces d’un label « espace vert écologique ». Comment évaluez-vous leur conformité ? Cela fait plusieurs années que la ville porte une réflexion pour limiter l’empreinte écologique de sa gestion d’espaces verts. Ainsi, nous avons entamé une démarche aboutissant à la classification de nos espaces vis-à-vis de leur qualité écologique, en lien avec leur fonction sociale. Par exemple, à certains endroits, nous choisissons d’implanter des prairies naturelles, voire des friches, à d’autres des pelouses bien tondues plus aptes à accueillir du public.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Les espaces verts, moteur d’insertion sociale
Depuis ces quinze dernières années, les métiers des espaces verts ont fortement muté pour s’adapter aux enjeux nouveaux que connaissent les territoires. Ainsi, le service des espaces verts et de l’environnement de Nantes a élargi son champ de recrutement en s’adjoignant une chargée de mission formée à la sociologie et plus particulièrement à l’école du développement social urbain1. Le service dispose désormais d’une équipe pluridisciplinaire. Le suivi et l’animation des jardins familiaux, projets à caractère social par excellence, ont été pris en charge au sein de cette nouvelle fonction.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Reconquérir les friches agricoles périurbaines
Aux portes de Perpignan, de façon aussi attendue qu’inévitable, la campagne cède la place à des friches agricoles périurbaines générées par la spéculation foncière. Il en résulte une perte d’identité du paysage, des risques d’incendie et une dépréciation de l’agriculture. Aussi, souhaitant arrêter cette hémorragie, la communauté d’agglomération de Perpignan a décliné un programme de reconquête en quatre axes : • L’élaboration d’une charte paysagère.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
La ville pour conforter la biodiversité
Face à l’uniformisation des campagnes, les monocultures et leurs techniques associées, la ville se révèle comme un réservoir de biodiversité. Ainsi, à Besançon, dans le secteur sauvegardé du centre ancien, l’étude Nature en ville1 a recensé trente-cinq milieux différents, identifiant sur ces 270 hectares, 405 espèces de la flore vasculaire2, cinquante-et-une d’oiseaux et soixante-dix de papillons. Sur son territoire, Besançon bénéficie d’un patrimoine de nature important et diversifié.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Planifier les réseaux verts
Les coulées vertes de l’agglomération nantaise participent à l’identité du territoire. Corridors écologiques entre la ville et la campagne au service de la faune, de la flore et des habitants, leur existence a vu le jour dans un contexte de fortes pressions induites par la dynamique de l’agglomération sur les espaces naturels et agricoles (pressions d’ailleurs croissantes au cours des vingt dernières années).
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
À petits pas, le plan Climat
Depuis mai 2007, un cheval et quinze brebis ont élu domicile dans le parc de Sceaux. Ils participent au plan Climat départemental ! La présence de ces animaux résulte d’une volonté de la direction des parcs, jardins et paysages des Hauts-de-Seine de réduire sa production de CO2. En effet, il y a quelques mois, la collectivité a lancé un appel d’offres pour l’entretien du parc et sélectionné une entreprise proposant des solutions environnementales innovantes telles que l’utilisation d’animaux (qu’elle gère).
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
L’urbain se débétonne
A Lyon, comme dans de nombreuses autres villes depuis cinquante ans, le lien naturel avec les fleuves et les rivières a été progressivement sacrifié au profit de la voiture. Depuis quinze ans pourtant, la reconquête des fleuves se dessine. Les berges sont progressivement débarrassées de leurs carcans de béton pour retrouver une dynamique naturelle.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Une passerelle vers la nature
La place de la nature en ville fait aujourd’hui débat et certaines expressions le révèlent bien : « la ville-nature » à Poitiers, La Rochelle, Coulaines, « place à la nature » au Grand Lyon, « au vert en ville » à Pau, le « bois habité » à Lille… ces images porteuses d’ambiguïté véhiculent un désir des citadins d’échapper à la ville dans une nature urbaine, recomposée de façon bucolique, ou dans une nature sauvage, équipée pour les aménités, dans les périphéries urbaines.
Espaces naturels n°21 - janvier 2008
Une co-gestion inattendue
C’est une expérience unique en Europe ! Depuis trois ans, une association de protection de la nature et une chambre d’agriculture gèrent de concert une réserve naturelle. Les partenaires : le conservatoire d’études des écosystèmes de Provence (CEEP) et la chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône ont été nommés co-gestionnaires de la réserve naturelle nationale des coussouls de Crau1 en septembre 2004. La co-gestion, c’est donc possible ?
Espaces naturels n°20 - octobre 2007
Agriculture et biodiversité : élargir le regard
L’agriculture moderne a opéré une puissante « compaction » de la biodiversité. Elle a ainsi opté pour des systèmes de monoculture n’exploitant qu’un petit nombre d’espèces, utilisant des variétés génétiquement homogènes, homogénéisant des paysages avec gommage des « irrégularités » (haies, talus, zones humides, bosquets, etc.).
Espaces naturels n°20 - octobre 2007
Le bœuf des vallées au secours du râle des genêts
Plus de 60 % de la population nationale de râles des genêts habite les vallées angevines1. Dans le Maine-et-Loire, ce territoire exceptionnel offre ainsi 16 000 hectares de prairies inondables aux oiseaux migrateurs ou nicheurs. Mais, avec la déprise agricole, ce site d’accueil, conditionné par les crues, risquait de disparaître. C’est pourquoi, en 1990, pour enrayer cette évolution et malgré des intérêts parfois divergents, des acteurs locaux se mobilisent et élaborent un programme agri-environnemental en direction de la préservation du râle des genêts.
Espaces naturels n°20 - octobre 2007
Agriculture et biodiversité : élargir le regard
L’agriculture est fondée sur la biodiversité. Tout d’abord parce que la sélection de variétés est basée sur la diversité génétique des espèces. Ensuite, parce que la biodiversité associée (les espèces colonisant spontanément l’espace agricole) est tout aussi importante.
Espaces naturels n°20 - octobre 2007
Juste quatre fleurs pour évaluer la qualité écologique des prairies
Dans le milieu des espaces naturels, tout le monde a entendu parler du nouveau programme de mesures agri-environnementales (MAE 2007-2013). On sait moins que certaines de ces mesures privilégient l’obligation de résultats en termes de qualité écologique plutôt que de moyens qui étaient jusqu’alors la règle. Dans le massif des Bauges, cette approche innovante interroge les gestionnaires. S’ils tentent depuis longtemps de sensibiliser les agriculteurs à la biodiversité, ces derniers restent critiques.
Espaces naturels n°20 - octobre 2007