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SRCE, où en est-on ?

 

Les Schémas régionaux de cohérence écologique seront en grande partie adoptés d’ici la fin de l’année, et en totalité en 2015. Ils résultent d’un processus d’élaboration de plusieurs années, depuis le diagnostic initial et la caractérisation des enjeux, l’identification de la Trame verte et bleue régionale, l’élaboration du plan d’actions jusqu’aux phases de consultations officielles avant validation du schéma. Les gestionnaires d’espaces naturels s’y investissent, y trouvant notamment une nouvelle façon d’intégrer la protection de la nature dans l’aménagement du territoire.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Aménagement - Gouvernance

Des belvédères pour l’oreille

 

La qualité acoustique des paysages du Haut-Jura tient d’abord à la nature calcaire du sol qui favorise la propagation des vibrations. De plus, les eaux de ruissellement ont creusé le sous-sol comme un véritable gruyère, formant un monde souterrain de galeries et de grottes qui se comportent comme autant de caisses de résonance. 

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

Tomber dans les POM

 

Dès sa création le Parc national des Ecrins a formé ses agents à l’enquête orale et aux recueils de témoignages. Il y avait tant à apprendre des habitants et des usages de l’espace. Un ethnolinguiste animait ce travail autour des paysages, des noms de lieux et leurs usages. Cartes à l’appui les premiers enregistrements ont concerné les toponymes, les dénominations des espèces végétales et animales. La force de la parole recueillie a ainsi fait sa place durablement dans les équipes du Parc.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© Claire Gondre, PN écrins

Les oiseaux d’eau prennent le micro

 

L'une des particularités de ce territoire unique(1) est son accès diffi cile, qui nécessite l’utilisation d’une embarcation pour naviguer sur ces grandes étendues inondées. Immerger le public au coeur du marais peut donc s’avérer diffi cile. Par contre, faire venir les oiseaux au public par une approche artistique est certainement une clé de réussite pour notre territoire !

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© Christian Balais - Pn Vanoise

La nature à vue d’oreille

 

Les non et mal-voyants disposent souvent d’outils favorisant leur autonomie dans leurs déplacements (chien-guide, smartphone, canne blanche, GPS ...). Mais rares sont les outils qui permettent un accès à du contenu de médiation comme des audioguides pour des balades extérieures... Or se balader en nature, c’est revenir avec des images en tête, même pour les 1,7 millions de déficients visuels dont près de 207 000 sont malvoyants profonds et aveugles.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© Mathieu Ancely - Parc national du Mercantour

Son et sciences participatives en VO

 

La diversité de public qui participe au STOT NC(2) permet une répartition homogène des carrés suivis. L’objectif des formations (gratuites et ouvertes à tous) est de permettre à chaque « stoteur » de pouvoir identifier principalement par le chant les différentes espèces. En effet, compte tenu de la présence d’un certain nombre d’espèces endémiques en milieu forestier humide, l’identification auditive reste la plus pertinente ; il est plus courant de les entendre que de les voir.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© SCO-FC

Métier : audionaturaliste

 

Parmi les trésors de Boris Jollivet, il y a le lynx, des percussions d’araignées, ou le concert naturel d’un lac gelé. Il rêve de cétacés, de forêt amazonienne, ou mieux, d’enregistrer le loup en France. « Le retour des grands prédateurs est un bon indicateur de l’état de santé de nos espaces naturels et de notre rapport au sauvage ! » Nul besoin de trop d’exotisme, il y a déjà beaucoup à découvrir, à contempler et à écouter près de chez soi. Sa motivation est avant tout le partage de ses découvertes. « Le son est un bon moyen de sensibiliser à la nature et à sa préservation.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© Boris Jollivet

Utiliser le son pour avertir

 

Commençons par dire qu’il faut s’adapter à l’espèce ciblée. Par exemple, les ultrasons sont inefficaces pour les oiseaux : il les entendent très mal. Ensuite, la manière dont les sons sont diffusés semble primordiale. L’inconvénient des méthodes acoustiques est en effet leur caractère éphémère. 

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

Les mots du son nature

 

L’écologie sonore, ou écologie acoustique, est l’étude de la relation entre les organismes vivants et leur environnement sonore. C’est un concept formulé à l’origine par le canadien Raymond Murray Schafer dans son livre de 1977 Le Paysage sonore (en anglais The Tuning of the World, qu’on pourrait aussi traduire par « Accorder le monde »), qui y voit une discipline à la croisée de multiples champs : musique, géographie, urbanisme, sociologie, acoustique, zoologie... 

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© PN Port Cros, Marine Colombey

Écoutez la nature, elle a des choses à dire

 

Dans le monde animal, de très nombreuses espèces utilisent les signaux acoustiques pour communiquer. Nous pensons naturellement aux gazouillis des oiseaux, mais c’est aussi le cas des anoures, des insectes (criquets, papillons nocturnes…), des mammifères (brame du cerf, ultrasons des chiroptères) et même des poissons ! Ces signaux permettent de véhiculer différents types d’informations entre l’émetteur qui produit les signaux et le récepteur qui va les percevoir.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

© Indygnome

Mon ton son

 

D'abord les oiseaux ! Oui, le premier son de la nature, c’est l’oiseau. Interrogez un oiseau, il vous dira : « Non, ce sont les voitures des humains » ou les avions si l’oiseau habite à Roissy ou Blagnac. De même que les couleurs du plumage ne sont pas faites pour « faire joli », les gazouillements variés ne sont pas là pour réjouir les oreilles de l’humain mais pour causer entre congénères, marquer son territoire, choisir sa femelle, virer le dragueur inélégant.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

La biodiversité audible?

 

Quelle satisfaction de prendre la plume pour introduire ce nouveau numéro de notre revue après ces premiers mois à la direction de l’Aten...

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Édito

Un dossier à écouter !

 

Soir d'avril sur l'île Crémieu, rainette verte (Hyla arborea), prise de son de Thierry Lengagne
Ecoutez la nature, elle a des choses à dire, p 22

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Le Dossier

Résilience socio-écologique

 

Dans le domaine de la psychologie, la résilience consiste à prendre acte de son traumatisme pour ne plus vivre dans la dépression. Cette notion est aujourd’hui utilisée pour étudier aussi les interactions entre les sociétés et leur environnement dans un monde qui connaît de profonds changements. En parallèle de l’appréhension des écosystèmes, dont la complexité a été de mieux en mieux comprise, le concept de résilience s’est étoffé.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Des mots pour le dire

2000 ans d’histoire sous notre espace naturel

 

Quand on se promène sur les terrains du Conservatoire du littoral, dans les zones lagunaires près de Narbonne, on ne se doute pas de ce qui pouvait se trouver là il y a moins de 2000 ans…

Effectivement, avec mon équipe*, nous travaillons sur une zone réputée dans le monde romain comme étant le deuxième port de Méditerranée occidentale après Rome. 

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

L'entretien

Salagou : une place pour chacun

 

Avec 400 000 visiteurs par an, et plus de 700 véhicules par jour en moyenne sur les berges du lac du Salagou, le Syndicat mixte, créé en 2005, a dû rapidement trouver un moyen de préserver les zones naturelles et le paysage.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Accueil - Fréquentation

© SMGC

Pragmatisme et sens de l’accueil

 

La loi interdit de camper en site classé. Pourtant, force est de constater que la fréquentation des camping-cars dans les Grands Sites s’est fortement accrue depuis une quinzaine d’années. Ce pourrait être une bonne nouvelle car il s’agit d’une clientèle exigeante, bien organisée, à pouvoir d’achat non négligeable, et attirée par la valeur naturelle et patrimoniale d’un lieu.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Accueil - Fréquentation

© CG34

Mobiliser une façade pour être efficace

 

La constitution du réseau en faveur des laro-limicoles coloniaux a été une démarche progressive. Elle a profité de l’investissement de structures clés pour sa coordination, de l’existence d’un réseau, de la mobilisation des gestionnaires et de la capacité à rassembler des ressources fi nancières suffi santes. 

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Gestion patrimoniale

Géomaticien : un métier jeune de mieux en mieux connu

 
Les premiers résultats(1) de l’enquête menée en 2013 mettent en évidence (ou confirment) les caractéristiques suivantes :
le métier de géomaticien est un métier jeune (75 % des répondants ont moins de 40 ans) ;
l’importance de la formation initiale (50 % des répondants) et de « l’autoformation sur le tas » surtout chez les plus anciens (21 % des répondants) ;

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Management - Métiers

Radar : avancées de la nouvelle génération

 

Le rayon d’action du matériel de haute technologie, de 750 m pour les suivis très haute résolution (chauves-souris, passereaux) à plus de 15 km pour les grandes espèces (grue cendrée) offre des couvertures d’aire d’étude pouvant atteindre 800 km2. En utilisation courante, les déplacements d’oiseaux sont étudiés à partir de rayon de détection de 1,5 à 6 km.

DES INFORMATIONS HOMOGÈNES ET FIABLES À GRANDE ÉCHELLE

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Méthodes - Techniques

L’étho-acoustique pour comprendre les chauves-souris dans leur espace

 

L’étho-acoustique pour comprendre les chauves-souris dans leur espace Les chauves-souris intéressent les forestiers car elles renseignent sur l’état de santé des forêts. Un programme de recherche vise à déchiffrer le système sensoriel complexe des chauves-souris afin de mieux les comprendre, connaître leurs habitudes au sein des habitats forestiers et donc mieux les protéger. L’étho-acoustique, mélange de biologie et de physique du son, permet de déduire le comportement des animaux d’après leurs productions sonores.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Méthodes - Techniques

© Cyberio

Préserver la biodiversité, c’est aussi protéger la santé

 

Préserver la biodiversité, c’est aussi protéger la santé Dans le monde scientifique, il existe un véritable domaine de recherche construit autour de la problématique « d’écologie de la santé ». De nombreux travaux scientifiques récents nous disent que de la qualité de la biodiversité dépend la qualité de notre santé. L’éradication, parfois utilisée pour éliminer des espèces vecteurs, aggrave la situation. 

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Études - Recherches

Faire accepter le parc aux populations locales

 

Sur le plan environnemental, la révolution tunisienne a mis en exergue, tant les multiples impacts négatifs du modèle de développement sur la nature, que l’absence d’une gouvernance environnementale démocratique.

Partant de l’idée que le développement ne peut être durable que s’il est effectivement pris en charge par les populations concernées dans une approche de démocratisation à la base, le gouvernement tunisien a mis en place une panoplie de projets qui débouchent tous vers une gestion participative et intégrée des aires protégées.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Vu ailleurs

© FFEM, Didier Simon

Se constituer partie civile pour défendre nos joyaux

 

Me Gilles J. Martin, avocat au barreau de Nice a eu l’occasion de défendre plusieurs dossiers pour des espaces protégés. Il a publié avec Laurent Neyret Nomenclature des préjudices environnementaux aux éditions LGDJ en 2012.

Dans quels cas conseillez-vous à votre client de se constituer partie civile ?

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Droit - Police de la nature

Le Parc national des écrins s’est constitué s'est constitué partie civile dans une affaire de cristaux

Que peut-on vraiment évaluer d’une action de sensibilisation ?

 

Le Graine Languedoc-Roussillon a cherché à en savoir plus sur l’efficacité de l’Aucèl. Ce camion, utilisé pendant trois saisons pour aller à la rencontre des usagers des plages a en effet le mérite de situer les animations directement dans l’environnement à préserver. Mais la réceptivité des personnes de passage restait à démontrer. Nous nous sommes posés la question suivante : « Un outil d’éducation à l’environnement comme l’Aucèl, permet-il de changer les perceptions et les usages des publics qui fréquentent une zone littorale, dont les vocations sont diversifiées ? »

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Pédagogie - Animation

Transfert de sol : nécessité et incertitude

 
Une méthode particulière du transfert de sol a été testée, dans le cadre d’un projet de création de marais temporaires méditerranéens sur l’ancien domaine rizicole du Cassaïre (Bouches-du-Rhône), propriété du Conservatoire du littoral. Il a d’abord fallu s’assurer que les échantillons de sols prélevés contiennent bien les espèces souhaitées, puis veiller à ce que la diversité des espèces transférées, chacune ayant ses propres exigences, assure un bon développement de la végétation en relation avec les conditions du milieu.

Espaces naturels n°47 - juillet 2014

Études - Recherches

Partir travailler en terres australes ? Si l’aventure vous tente...

 

Certes, le plan de gestion de la Réserve naturelle des Terres australes françaises est ambitieux (voir encart), aussi l’organisme gestionnaire recrute-t-il chaque année entre quinze et vingt agents pour des périodes de six à douze mois. Une collaboration avec Réserves naturelles de France (RNF) est même établie puisque les Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) tentent chaque année de recruter des agents ou techniciens des autres réserves naturelles.

Management - Métiers

Suivre les populations de bars en mer d’Iroise avec une balise archive

 

Ressource stratégique pour les communautés de pêcheurs, le bar fréquente les eaux côtières de l’Iroise. Il fait également de longs voyages vers le large, depuis le golfe de Gascogne jusqu’à la mer Celtique. Pour connaître les zones fréquentées par l’animal et la durée des voyages pendant lesquels il s’absente, une campagne est menée depuis 2010 avec l’Ifremer.

Le Dossier

Une commercialisation de la nature ?

 

La croissance des smartphones et applications grand public liées au GPS a apporté un changement majeur dans notre société : l’information est accessible constamment ! Il y a quelques années, les connaissances étaient contenues dans les livres. Aujourd’hui, vous êtes dans votre jardin, vous voulez savoir quelle est la meilleure manière de planter des choux ? Tirez votre smartphone de votre poche et tapez dans le moteur de recherche : « comment planter choux. »

Le courrier

On l’oublie souvent : tout espace naturel peut être frappé par des événements traumatiques

 

Martin, le 27 décembre 1999, puis Xynthia, le 28 février 2010, ont imposé une submersion marine à six réserves naturelles nationales littorales gérées par la LPO(1). Nous n’avions pas intégré la notion de risques biologiques, humains, psychologiques, sanitaires, techniques… dans la gestion de nos espaces, dans nos plans de gestion. Nous avons été rattrapés par la réalité… Puisse notre expérience être bénéfique à d’autres.

Le courrier

Malheureux changement de gestion à la Réserve de biosphère de la Pendjari

 

Bénin. Un impressionnant dispositif a été mis en place afin de gérer la Réserve de biosphère de la Pendjari.
Dix années ont été nécessaires pour affiner une gouvernance impliquant toutes les composantes de la population locale. Les acteurs mobilisés ont réussi à légitimer les règles de la réserve ainsi qu’à assurer la légalité.
Le bilan met ainsi en avant une diminution du braconnage et une augmentation des populations animales avec, évidemment, des conséquences positives sur l’attractivité de la réserve.

Vu ailleurs

Trente ans pour les Znieff

 

Les Znieff sont des outils tournés vers la connaissance du patrimoine naturel, c’est à la fois fondamental et dérisoire. Quelle est leur efficacité si elles ne sont pas juridiquement opposables ?
À l’épreuve des faits, on s’aperçoit que le caractère juridique des Znieff n’est pas entièrement négligeable. En effet, les espèces inventoriées sont des espèces protégées ; ainsi, par exemple, le déboisement d’une de ces zones peut être condamnable dans la mesure où il porte préjudice aux espèces qui y vivent.

L'entretien

Rentable ? Gérer le cheptel en régie

 

Le pâturage s’avère être un formidable allié pour la conservation et l’enrichissement de la biodiversité. Une telle démarche est bien sûr facilitée par un partenariat avec des éleveurs locaux mais dans un contexte de déprise agricole, de terrain difficilement mécanisable ou encore quand il faut faire face à un besoin de pâturage hivernal, la chose n’est pas toujours possible.
Le pâturage en régie figure alors parmi les solutions mais est-ce économiquement acceptable ?

Gestion patrimoniale

Les AMP ont-elles leur place dans la gestion des ressources halieutiques ?

 

En trois décennies les pêcheurs ont dû faire face aux virages brutaux de la politique commune des pêches. Ils ont d’abord connu l’Europe bleue, axée sur le productivisme ; puis les Totaux admissibles de captures et quotas, négociés autant sur des bases politiques que scientifiques. On leur a ensuite imposé une gestion basée sur l’écosystème. Ils sont maintenant confrontés à une politique visant le bon état écologique des eaux marines pour 2020.

Le Dossier

Forum des aires marines protégées

 

Travailler ensemble pour protéger la mer efficacement ? C’est la vocation principale du forum des gestionnaires d’aires marines protégées françaises (forum des AMP). Créé par les gestionnaires, pour les gestionnaires, ce réseau leur permet de se rencontrer, d’échanger sur leurs problématiques quotidiennes, de construire ensemble des outils partagés et une vision commune pour la gestion de nos territoires marins.

Le Dossier

Le réseau des îles du nord est vivant

 

Avec Tadzio Bervoets, le courant est immédiatement passé. Sans doute, notre isolement géographique au nord des Petites Antilles nous a-t-il rapprochés. Quoi qu’il en soit, dès cette première rencontre, en 2010, nous nous sommes exposés nos réalités. Et si nous nous sommes beaucoup plaints de nos difficultés, nous nous sommes surtout compris.

Le Dossier

Haute mer, zone de non-droit ?

 

La haute mer ! Définie comme l’ensemble des zones maritimes situées au-delà des juridictions nationales, elle comprend à la fois les fonds marins, la colonne d’eau et la surface. L’absence d’une autorité nationale ne signifie pas qu’il s’agit d’une zone de non-droit. Les activités y sont réglementées.
En effet, la convention des Nations unies sur le droit de la mer fournit un cadre légal assez complet, bien que non exhaustif. Il fixe notamment l’autorité de certaines organisations sur des secteurs d’activités précis.

Le Dossier

Quelle protection en haute mer ?

 

Dans le cadre de la convention Ospar, quinze gouvernements européens coopèrent pour protéger l’environnement marin de l’Atlantique nord-est, y compris en haute mer. Au titre de la conservation de la biodiversité et des écosystèmes, Ospar peut engager des mesures relatives à la protection et la conservation de la biodiversité et des écosystèmes. Cependant, son mandat exclut expressément l’adoption de mesures sur la pêche, le transport maritime, l’extraction des ressources minérales du sol et du sous-sol des grands fonds marins.

Le Dossier

Suivre le milieu sans le perturber avec une vidéo haute définition

 

Comment connaître les habitats et espèces présents le long du littoral côtier de Nouvelle Calédonie ? La solution classique de suivis opérés par des plongeurs ou au travers de pêches expérimentales apparaissait trop impactante. La technique d’observation devait être non destructrice et ne pas perturber le comportement de la faune mobile : pas de plongeur donc, ni de vidéo appâtée.

Le Dossier

Explorer en eaux profondes avec un sous-marin téléguidé

 

Comment accéder aux têtes de canyons de la façade méditerranéenne française dans la zone comprise entre 100 et 700 mètres de profondeur ? Nous souhaitions y établir un état de référence de la biodiversité. Il nous fallait des moyens techniques spécifiques ; à ces profondeurs, la plongée en scaphandre autonome n’est pas envisageable. Nous avons donc fait appel à un sous-marin téléguidé depuis la surface (ROV : Remotely Operated Vehicule) et à un sous-marin autonome pour deux personnes (un pilote et un scientifique) pouvant descendre à plus de 600 mètres pendant quatre heures.

Le Dossier