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Signe des temps

 

En 1947, naissait le réseau des sentiers de Grande randonnée. Identifier l’itinéraire, indiquer les directions, distances, horaires, annoncer les services utiles au randonneur… Dès cette date, et bien que limités par leurs moyens de fortune, les acteurs de cette aventure ont réalisé qu’une signalétique était nécessaire.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

“ Les dimensions symbolique et fonctionnelle sont garantes de la pérennité de la création ”

 

Vous avez longuement travaillé avec les Parcs nationaux pour définir leur identité visuelle : logotype, signalétique, charte graphique… Mais pourquoi vous ? Avez-vous proposé quelque chose de déterminant, propre à une démarche de ce type ?

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Les matériaux

 

Parlons tout d’abord du domaine routier et autoroutier, nous aborderons plus tard la signalétique en espaces naturels. La signalétique (panneaux + supports) implantée sur les voies (ou à proximité) des voies routières est essentiellement constituée de tôles d’aluminium et d’acier recevant des films et lettrages en vinyle adhésif. Elle doit être certifiée par l’Asquer (Association pour la qualification des équipements de la route) mandatée par l’Afnor selon une procédure qui ne laisse au commanditaire que le choix du fournisseur et de la qualité dans la gamme qu’il lui présente.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Dans le Gard, on ne s’égare

 

Le département du Gard gère 3 500 km de sentiers. Leurs itinéraires sont inscrits au plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée et leur entretien est assuré en lien avec les fédérations de randonnée. Ce fonctionnement qui résulte de la signature d’un protocole entre le Conseil général et le Comité départemental de la randonnée pédestre du Gard a donné lieu à la formation de plus de soixante baliseurs officiels.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Les secrets de la réussite

 

Souvent, sur les itinéraires de randonnées, la signalétique manque de cohérence. Au point qu’on s’interroge sur la volonté de l’aménageur : qu’a-t-il voulu transmettre ? Serait-ce une information directionnelle ? Ou plutôt des éléments permettant d’interpréter le territoire ? À moins qu’il ne s’agisse d’informations sur les services ? Une chose est sûre : la volonté de « tout mettre » est contre-productive. Chaque public ayant ses propres pratiques, ses propres besoins, ses propres caractéristiques, il est important de répondre avec pertinence à ses attentes.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Trop ou pas assez ?

 

Sites naturels aménagés

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Typologie des mobiliers de signalétique

 

De prime abord, le sujet à l’air simple : les activités humaines nécessitent la mise en place de signalétique et des règles, règlements, lois en encadrent l’implantation. À l’intérieur des agglomérations et aux abords immédiats des routes et autoroutes par exemple, la loi de 1979 sur la publicité définit assez clairement les règles du jeu. Mais qu’en est-il des espaces naturels et de leurs voies : chemins d’exploitation forestière et agricole, chemins ruraux et communaux, sentiers de randonnée… ?

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Les séquences d’information

 

1 La présignalisation. Elle relève généralement d’une signalisation routière. Normalisée, elle va permettre de signaliser l’espace et ses entrées, d’indiquer des services. Placée sur les panneaux d’agglomération, elle informe sur l’appartenance de la commune à un territoire (ex. : commune du Parc naturel régional de…). C’est un signe d’adhésion.
Lue en véhicule, l’information est strictement cantonnée à l’utilitaire (directionnel) ou au symbolique.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

La signalisation raisonnée

 

La signalisation est souvent traitée de manière ponctuelle, répondant à des besoins immédiats et laissée à l’initiative individuelle des agents de terrain. Cette démarche, certes efficace pour répondre aux nécessités locales, n’en a pas moins de lourds inconvénients : diversité du mobilier, des signes, des messages, accumulation de panneaux de toutes dimensions et de tous matériaux sur les sites, redondance quand ce n’est pas incohérence de messages.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

Oser se perdre

 

Les sentiers sont le territoire de l’Homme dans la nature depuis un temps immémorial, seul leur usage change. Les sentiers, autrefois à vocation essentiellement économique, liaisons entre communautés, travaux en milieu rural, transhumance, ne sont pas toujours adaptés à leur nouvelle fonction sociale (détente, loisirs, tourisme itinérant).
Faut-il adapter en conséquence le tracé de certains itinéraires afin de prendre en compte la protection d’un milieu naturel fragile et la sauvegarde des activités traditionnelles ?

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Édito

Faire un bout de chemin ensemble

 

En effet, la mise en œuvre d’un plan signalétique réclame des moyens et compétences difficilement mobilisables en interne. Or, « Architecture et Territoire » a pu suppléer à cette absence d’aptitudes. Par ailleurs, la coopération a permis d’avancer plus vite dans la mesure où des savoirs complémentaires ont été mis en commun. Cette coopération a également permis un regard extérieur, le Parc ayant bénéficié d’une expérience acquise sur d’autres territoires.
• Autre point positif, un transfert de compétences s’est opéré vers l’équipe du Parc. 

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Le Dossier

L’écorçage

 

Entre 1989 et 1993, dans la Réserve naturelle du Ravin de Valbois, huit hectares fortement enfrichés ont été réouverts. La gestion de l’espace s’est alors effectuée par le biais d’un pâturage, des chamois participant à l’abroutissement des arbustes. Cependant, chaque automne, une recoupe manuelle des rejets de souche restait indispensable. Au bout de plusieurs années, les souches étaient affaiblies (rejets entre 10 et 70 cm comparés aux 100 à 200 cm de la première année), mais non dépérissantes.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Gestion patrimoniale

Loup et pastoralisme

 

En 2003, le loup était recensé de manière permanente dans onze zones françaises1, or six d’entre elles appartiennent aux territoires des Parcs du Queyras et du Vercors. La présence de l’espèce engage donc ces professionnels en tant que gestionnaires d’espaces naturels mais également en tant que relais de la politique nationale de protection. Tout un programme… dont la concrétisation s’est manifestée sous la forme d’une assistance technique au pastoralisme et par une participation au suivi scientifique du loup.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Gestion patrimoniale

« Lutter contre la pauvreté pour sauvegarder les zones humides »

 

Conduire une action de développement économique au Mali : est-ce véritablement la mission de Wetlands International ?

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Vu ailleurs

L’ONG des oiseaux d’eau et des zones humides

 

Cinquante-neuf pays sont membres de Wetlands International. Cette organisation non gouvernementale fédère un réseau de 2 000 spécialistes, regroupés en dix-neuf groupes de travail organisés par espèces (cormorans, canards, hérons…) ou par thèmes d’étude et d’action (inventaire, restauration, communication…). Ses orientations sont adoptées par le Bureau des membres, où siègent entre autres deux représentants de chaque pays membre et les responsables des groupes thématiques.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Vu ailleurs

Un nouveau code pour les marchés publics

 

Les seuils d’appel d’offres sont relevés

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Droit - Police de la nature

Natur'action

 

On n’est jamais mieux servi que par soi-même…. Forte de cette maxime du bon sens populaire, l’association Les Blongios a construit de toutes pièces un outil pédagogique servant ses objectifs, missions et valeurs…
Ni plaquette de communication, ni exposition… L’association a inventé un jeu : un jeu de société. La participation du joueur, son implication, sa place d’acteur, sa relation à l’autre au cours de la partie, sans compter le plaisir que l’on prend à jouer, ont convaincu les responsables de l’association de s’investir dans cette action.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Pédagogie - Animation

Comprendre en jouant

 

Apprendre, c’est s’asseoir sur un banc d’école. C’est du moins ainsi que la majorité des gens perçoivent l’apprentissage, peut-être, sûrement, parce que nos sociétés développées exhortent à l’efficacité et à la rentabilité. On aurait donc oublié l’époque « maternelle », quand on jouait tout le jour pour apprendre à marcher, à parler, à se situer socialement, à appréhender le monde ! Le jeu, c’est du sérieux.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Pédagogie - Animation

Les lichens marqueurs biologiques

 

Organismes pionniers et colonisateurs, les lichens n’en sont pas moins extrêmement exposés. Dépourvus de racines ou de fonctions respiratoires, ils vivent sous la dépendance des apports atmosphériques ou des eaux de ruissellement. Ils se nourrissent, sans protection, de tout ce que leur offre leur environnement. Ils sont donc directement sensibles à toutes ses modifications : aménagements, débroussaillages, agriculture, fréquentation touristique, exploitation forestière ou encore pollution. Leur constitution symbiotique renforce cette fragilité.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Études - Recherches

La diversité lichénique, une richesse à sauvegarder

 

Les lichens résultent de l’association de deux éléments vivants : un champignon et une algue, son partenaire chlorophyllien. Nous sommes donc en présence d’un organisme symbiotique.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Études - Recherches

Le chercheur et le loup

 

La recherche est souvent présentée comme objective et neutre, or la sociologie de la recherche a clairement montré la vacuité de cette vision. Dans un débat sur le loup, il nous a paru pertinent de s’interroger sur la place et le rôle que tiennent experts et chercheurs. Une brève mise en perspective historique brossée à grands traits semble démontrer qu'aucun ne peut prétendre à l'objectivité et à la neutralité.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Gestion patrimoniale

On a filmé l’attaque des loups

 

Août 2000. Depuis plusieurs nuits déjà, des agents du Parc national du Mercantour font le guet. Caméra thermique au poing, ils espèrent filmer l’attaque d’un troupeau d’ovins par des loups. Or, cette fois c’est la bonne : deux loups tentent d’attaquer, ils s’affrontent violemment aux cinq chiens patous qui protègent le troupeau. Les agents se taisent, ils figent l’action sur la pellicule, ils produiront des images exceptionnelles : un document unique présentant les faits le plus objectivement possible.

Espaces naturels n°6 - avril 2004

Gestion patrimoniale

Pelagos terre d’asile pour les baleines

 

Non, inutile de relire les vingt-deux articles de l’accord portant création en Méditerranée d’un sanctuaire pour les mammifères marins. Même en cherchant bien, vous n’y trouverez qu’une seule fois le verbe interdire. Par contre, vous y ferez moisson des verbes s’engager et se concerter.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Gestion patrimoniale

Une collecte volontaire

 

Le problème, on le connaissait : des tonnes de pneus récupérés chez les garagistes et utilisés par les agriculteurs pour maintenir les bâches ; ces pneus, aujourd’hui dangereux pour la production agricole, sont stockés ou brûlés illégalement en produisant une fumée toxique. Il y avait déjà un certain nombre d’années qu’à travers la commission agriculture et environnement, les agriculteurs et le Parc travaillaient ensemble sur la notion du territoire et sur l’aménagement paysager des exploitations agricoles.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Aménagement - Gouvernance

Faire ressentir pour partager

 

L’interprétation propose une approche par le ressenti et l’émotion, de l’interprète comme du visiteur. Elle repose sur l’idée que l’on peut faire partager à l’autre son enthousiasme et sa passion pour un patrimoine, et que ce partage n’est possible que si l’on parvient à toucher le visiteur dans sa sensibilité et son vécu.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Pédagogie - Animation

Quelle signalétique pour les espaces naturels ?

 

Au Parc national de Port-Cros, nous avons systématiquement privilégié le fait que le visiteur soit actif et non passif, qu’il fasse l’effort d’aller vers la signalétique et non l’inverse. Celle-ci est donc positionnée à l’écart ou à l’ombre, sur le côté d’un fort ou en retrait de la plage.
Le design épuré de cette signalétique est un gage d’intégration au paysage et le choix de son implantation est stratégique. Chaque détail compte. Rien ne doit être laissé au hasard. L’attention est poussée jusque dans le choix des matériaux.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Pédagogie - Animation

Menacé de disparition

 

La diminution récente de la biodiversité, due à la fragmentation ou à la perte des habitats, à la surexploitation des ressources naturelles et à la pollution, a engendré l’émergence d’une nouvelle discipline au début des années 1980, la biologie de la conservation. Elle se propose d’étudier les effets des activités humaines sur les espèces les plus menacées ainsi que sur les écosystèmes qui les abritent, afin de développer des solutions pour empêcher leur extinction.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Études - Recherches

Suivis scientifiques

 

Le 9e forum des gestionnaires sur le thème des suivis scientifiques dans la gestion des espaces naturels s’est tenu à Paris le 26 mars dernier. 251 participants étaient présents. Connaître précisément comment le milieu évolue, définir des axes de gestion et juger de l’efficacité réelle de l’action : telles sont les principales finalités des suivis scientifiques.
Mais d’abord, les suivis, basés sur des inventaires, permettent de vérifier l’état de conservation du patrimoine naturel.
État de référence

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Études - Recherches

Les parcs nationaux ont un avenir

 

Pour préserver leur rang au niveau international, les grands parcs nationaux doivent demeurer de la compétence de l’État. Le député Giran est ferme sur le sujet, et le rapport qu’il vient de remettre au Premier ministre ne laisse entrevoir aucune faille dans cette logique. Pourtant, son constat est sévère et il avance des mesures en profondeur.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Droit - Police de la nature

La Charte de l’environnement

 

L’inscription dans notre Constitution d’une Charte de l’environnement constitue un engagement pris par le président de la République au cours de la campagne électorale. Le projet de loi constitutionnelle qui concrétise cet engagement a été approuvé par le conseil des ministres du 25 juin 2003. Il résulte d’une large consultation nationale conduite par la ministre de l’écologie et du développement durable, dans le cadre de la commission Coppens, et d’une dizaine d’assises territoriales.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Droit - Police de la nature

L’Objectif 2

 

Cette mesure a pour objectif la reconversion économique et sociale des zones industrielles, des zones rurales en déclin, des zones urbaines en crise et des zones dépendantes de la pêche. L’objectif 2 couvre ainsi une large partie du territoire métropolitain, concerne 18 768 millions d’habitants et fait de la France le principal pays bénéficiaire de cette participation européenne. Pour la programmation 2000-2006, la France profite d’une enveloppe financière de plus de six milliards d’euros, soit plus de 43 euros par an et par habitant.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Aménagement - Gouvernance

L'écologie sociale, un cap de bonne espérance

 

En tant qu'expert du Fonds mondial pour l'environnement, vous avez suivi de près l'expérience sud-africaine. Le concept d'écologie sociale, développé par le Cape Peninsula national park, est-il réellement innovant ?

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Vu ailleurs

Cahiers d’habitats

 

Les Cahiers d’habitats, ont-ils une vraie utilité pratique ? Ou bien s’agit-il d’ouvrages scientifiques rassurants, dont on salue la sortie mais qui rejoignent prestement l’obscurité des archives ? Eh bien, nous, Centre régional de la propriété forestière Nord-Picardie, nous utilisons ces ouvrages, parce qu’il s’agit d’une base solide d’informations pour les opérateurs de sites Natura 2000 dont nous sommes !

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Méthodes - Techniques

La nature est faite comme ça

 

Devant l’augmentation de la population des fous de bassan au détriment des macareux, vous décidez, sciemment, de laisser faire !
Effectivement. Notre décision repose sur une démarche scientifique qui consiste à analyser la dynamique du système pour percevoir s’il existe des perturbations anormales. Ensuite, dans un troisième temps, nous apprécions si ces perturbations sont d’origine humaine, ce qui pourrait nous pousser à intervenir.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Gestion patrimoniale

Par Daniel Petit

 

En accouchant d’une gestion pluridisciplinaire où se mêlent du réglementaire, du scientifique, du naturaliste, de l’esthétique, de l’économique, des sciences humaines… la dernière décennie a ouvert de nouvelles voies et mis fin à la conception unilatérale de la gestion des espaces naturels.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Édito

Gérer la fréquentation, un acte technique ?

 

A quoi pourrait ressembler un site naturel fréquenté (surfréquenté) qui ne soit pas dénaturé ? Difficile à dire. L’idéal voudrait que le paysage ne soit pas défiguré par l’encombrement : que la multiplication des cheminements, de la signalétique, de la publicité, ne prenne pas le pas sur la découverte du patrimoine. Par ailleurs, il faudrait en finir avec les chemins creusés, les espèces animales sensibles victimes du dérangement, les espèces végétales qui battent en retraite. En finir aussi avec les équipements d’accueil et d’assainissement insuffisants.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Le Dossier

Favoriser l’approche

 

Reconnaître le visiteur, l’ouvrir à l’esprit des lieux, tout en maîtrisant la fréquentation… Voilà deux éléments clés de la réflexion gestionnaire qui prend en compte le phénomène touristique. En effet, pour gérer un site, il faut, en tout premier lieu, mettre en place un projet cohérent qui intègre les habitants : « Les opérations Grands sites doivent avoir un impact bénéfique en termes de développement local et rester un espace de vie ».

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Le Dossier

Gagné !

 

A la périphérie de la ville, le Ricantu s’étire en arc sur un kilomètre et demi de plage. Depuis toujours, les Ajacciens se sont approprié ce site qui, aujourd’hui encore, ne dément pas son utilité sociale : jogging, balades en famille, baignade. La fréquentation est si intense qu’il n’était pas rare de voir des véhicules 4 X 4 labourer la plage. Le site était même devenu un terrain vague où les ordures avaient leur place. Pourtant, cet espace naturel, au seuil de la cité, est également un espace remarquable.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Le Dossier

Prendre le temps

 

Il aura fallu six ans entre les premières esquisses, la définition des objectifs et la réalisation des travaux. En effet, la première étude, réalisée par le paysagiste Alain Freytet, date de 1996, le Conservatoire lui, ayant demandé de définir les orientations pour la mise en valeur du site. Si l’impatience légitime des protagonistes convaincus a dû être modérée, il faut pourtant considérer le temps comme un élément clé de la réussite.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Le Dossier

On disperse puis on concentre

 

1) Définir la capacité d’accueil. « On ne peut faire tenir deux litres dans une bouteille d’un litre » disait un intervenant à Carcassonne. Au-delà de cette remarque de bon sens, la capacité d’accueil est le nombre de visiteurs à partir duquel : • le site est physiquement dégradé • la vie de ses habitants perturbée • l’émotion du visiteur amoindrie.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Le Dossier