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Une conservation qui marche sur ses deux jambes

 

Un plan de gestion, un problème d'espèces exotiques envahissantes, la question de l'état de référence, la préoccupation de l'ouverture au public... On pourrait aussi bien être dans un espace naturel. Mais on est dans un site classé au titre des Monuments historiques, géré par le Centre des monuments nationaux. Anne Marchand y est responsable du patrimoine végétal. La conservation est son quotidien et il ne lui est pas possible de dissocier patrimoines naturels et culturels.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Le Dossier
Château de Bouges, géré par le CMN, serre du jardin de fleurs

Château de Bouges, géré par le CMN, serre du jardin de fleurs © J.P. Delagarde - Centre des monuments nationaux

Gérer une forêt témoin de l'Histoire

 

En cent ans, nous sommes passés d’un intérêt historique et mémoriel à une approche élargie à l’histoire du territoire et de ses profondes mutations (disparition de six villages détruits jamais reconstruits, naissance d’une forêt, évolution des paysages, installation d’une flore et d’une faune spécifiques habitant les vestiges de la bataille de Verdun trous d’obus, forts, abris, ...).

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Le Dossier
Il existe près de 200 km² de forêts qui abritent les traces de la Première Guerre mondiale en Meuse

Il existe près de 200 km² de forêts qui abritent les traces de la Première Guerre mondiale en Meuse. © ONF

Identifier le culturel avec les habitants

 

L’année prochaine, six premières cases traditionnelles aluku vont être restaurées à Papaïchton, dans les écarts de Boniville et Loka. L’aboutissement d’un important travail de concertation mené par le Parc amazonien et DAC de Guyane avec la population.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Le Dossier
Une case traditionnelle aluku, à Boniville (commune de Papaïchton). Des motifs tembés sont peints sur la façade

Une case traditionnelle aluku, à Boniville (commune de Papaïchton). Des motifs tembés sont peints sur la façade. © Parc amazonien de Guyane – Guillaume Feuillet

« La nature nous livre ses mémoires »

 

LA MÉMOIRE POUR SORTIR DE L'ENTRE-SOI

Bien entendu, les espaces naturels sont aujourd'hui un atout touristique, économique et social longuement utilisé d'ailleurs par la communication de nombreuses collectivités.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Le Dossier
«La nature nous livre ses mémoires » une fête locale et familiale, autour du double thème « nature et culture »

«La nature nous livre ses mémoires » une fête locale et familiale, autour du double thème « nature et culture » © Eden 62

Les terrils : patrimoine à muséifier ou nature à accompagner ?

 

Il ne fait aucun doute que les terrils du Pays à Part (Pas-de-Calais) font partie d'un patrimoine à préserver et à transmettre. Ils témoignent de l'histoire industrielle du XX e siècle. C'est pourquoi en 2012, le conseil départemental du Pas-de-Calais fait l'acquisition du site du Pays à Part et des Falandes afin d'intégrer ces terrils à sa politique ENS.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Le Dossier
Accueil d'un groupe sur le terril du Pays à Part

Accueil d'un groupe sur le terril du Pays à Part. © Eden 62

Nature et culture au cœur des projets de vie

 

Récemment nommé président du MNHN (Muséum national d’histoire naturelle), je suis heureux de participer à ce numéro d’Espaces naturels. En effet, j’attache une importance particulière à ce que les cinq missions du MNHN – recherche, collections, expertise, diffusion des connaissances et enseignement –, travaillent en synergie, tant en interne qu’en externe avec nos partenaires, parmi lesquels l’Aten et ses membres occupent une place particulière, ancrée sur le terrain. Une réorganisation de l’établissement est en cours dans ce but.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Édito
Bruno David, PDG du MNHN

Le paysage : rencontre entre culture et nature

 

Le paysage du mont Beuvray, l’un des sommets du Morvan, n’a cessé d‘évoluer en fonction des usages que l’homme en a fait, comme l’ont précisé les recherches archéologiques intensives dont fait l’objet depuis 1985 ce site une ville gauloise abandonnée depuis deux mille ans. Ces recherches vont de pair avec la volonté d’accueillir du public et avec une double protection en tant que monument historique (1985) et site classé (1990).

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Le Dossier
Séance de lecture du paysage au pied du mont Beuvray : le débat contradictoire est bien plus facile les pieds dans l’herbe face à un point de vue précis que dans une salle dont le cadre formel conduit chacun à défendre une posture

Séance de lecture du paysage au pied du mont Beuvray : le débat contradictoire est bien plus facile les pieds dans l’herbe face à un point de vue précis que dans une salle dont le cadre formel conduit chacun à défendre une posture © Bibracte, Antoine Maillier 2014, n°103314

La biodiversité, un engagement de la Défense

 

Les terrains militaires sont des sites préservés de l’urbanisation et de l’agriculture intensive, et de précieux réservoirs de biodiversité. Leur volonté de favoriser la biodiversité est donc une bonne nouvelle pour les protecteurs de la nature. On recense déjà l’intégration de 42 000 hectares au réseau Natura 2000, soit un sixième des terrains propriétés du MINDEF. De plus, un troisième protocole d’accord a été signé en 2013 entre les ministères chargés de l’Écologie et de la Défense.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Gestion patrimoniale
Un sixième des propriétés du ministère de la Défense sont classées Natura 2000

Un sixième des propriétés du ministère de la Défense sont classées Natura 2000 © Life Defense natur 2mil

« Merveilles », vous avez dit Merveilles ?

 

Augustin Berque, Philipe Descola, et bien d’autres, ont mis en évidence l’absurdité qui consiste à dissocier nature et culture. Pourtant les gestionnaires du patrimoine sont formatés à la gestion de l’une ou l’autre de ces dimensions. Ainsi, pour certains professionnels de la culture, il est évident que le patrimoine se réduit au qualificatif éponyme de leur ministère, que ces derniers ont conduit le législateur à nommer le code qui réglemente le patrimoine culturel le Code du patrimoine, excluant ainsi la nature de la notion patrimoniale.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Le Dossier
Pour les promeneurs d'aujourd'hui, une destination, pour les chasseurs, cueilleurs et éleveurs de la préhistoire, un passage

Pour les promeneurs d'aujourd'hui, une destination, pour les chasseurs, cueilleurs et éleveurs de la préhistoire, un passage © PN Mercantour, J. Sarrut

Le dossier lu par... Vincent Andreu-Boussut

 

De l'écologie à l'ethnologie, de l'anthro­ pologie à la philosophie, de Claude Levi­ -Strauss à Philippe Descola, de Bruno Latour à Catherine Larrère, sciences et scientifiques ont largement fait la preuve qu'on ne peut penser aujourd'hui la nature hors de la société. Depuis les années 1970, de nombreux concepts ont permis de sortir de ce « grand partage », qu'il s'agisse de la biodiversité culturelle (convention sur la diversité biologique) ou de l'écologie de la réconciliation (Michael Rosenzweig).

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Le Dossier
Vincent Andreu-Boussut

Protection de la nature et culture, une histoire commune

 

On s’accorde habituellement sur l’origine américaine des plus connus d’entre eux  : les parcs nationaux. La philosophie qui les soutient en Amérique­­­, qui met quasi exclusivement en avant la protection de la vie sauvage et des beautés de la nature, et en exclut toute forme d’intervention humaine, est à la base de la wilderness 1 . Lorsque cette idée de « parc national » surgit du Nouveau monde, à la fin du XIX e siècle, il n'y a en France et dans les autres pays d’Europe, ni définition officielle, ni législation permettant leur création.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Le Dossier
RN de la vallée de Chaudefour dans les monts du Sancy (Puy-de-Dôme)

RN de la vallée de Chaudefour dans les monts du Sancy (Puy-de-Dôme) © Henri Jaffeux

Les salins, nature et culture à l’oeuvre

 

En quoi les espaces naturels sont-ils aussi des espaces de culture (« culture » comme définie plus loin) ? De la place que j’occupe, il me semble que cette interrogation mérite d’être inversée : en quoi les espaces de culture sont-ils aussi des espaces naturels ? L’exemple des salins peut démontrer que nature et culture sont intrinsèquement liées, qu’elles sont à considérer comme les deux faces d’un même paysage.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Le Dossier
Les salins, nature et culture à l’oeuvre

Tout schuss, sans déranger

 

La démarche que je développe au travers de mes interventions et des outils que j'utilise part du constat que la contrainte et les interdits, même expliqués, ne sont pas suffisants à une bonne sensibilisation. Elle donne souvent lieu à un sentiment de brimade et de frustration chez les usagers du milieu.

Espaces naturels n°53 - janvier 2016

Pédagogie - Animation
Le contact humain est le meilleur vecteur des messages de sensibilisation

Le contact humain est le meilleur vecteur des messages de sensibilisation © Le Dauphiné Libéré / J.-B. Vigny

Un espace naturel, ça sert aussi à ça...

 

Valeur pour la recherche scientifique

Pour les chercheurs, les espaces protégés revêtent une valeur particulière. Pourquoi ? 
parce qu’ils peuvent y observer des espèces, des habitats, des phénomènes naturels rares qui n'existent plus qu'à ces endroits ;

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier

Réussir l’intégration des compétences

 

C’est avec grand plaisir que je m’adresse, quelquessemaines après mon arrivée à la direction de l'eau et de labiodiversité (DEB), aux professionnels de la protection de lanature et de la gestion d’espaces naturels, à un moment char-nière où un projet de loi sur la « reconquête de la biodiversité,de la nature et des paysages » est débattu au parlement.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Édito

Déridez vos colloques, ça fait du bien !

 

 Il peut y avoir différentes formes d'interventions lors de rencontres professionnelles, mais quelles qu'elles soient, les deux buts seront, grâce à l'humour : 
de rendre la journée plus digeste, 
de donner une bonne image de la structure organisatrice. 
Deux points essentiels à la réussite de l'événement.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Pédagogie - Animation
Les Brasseurs d'idées en animation muette pour commenter des présentations de colloque

Les Brasseurs d'idées en animation muette pour commenter des présentations de colloque. © Les Brasseurs d'idées

Faucher comme il faut, quand il faut

 

Le 20 mai 2015, Ségolène Royal a lancé le plan national d’actions ‘France, terre de pollinisateurs’, attestant que le déclin des insectes pollinisateurs constitue aujourd’hui une préoccupation majeure en France. Au premier rang de ces insectes figurent les abeilles. Des études démontrent presque quotidiennement l’ampleur des stress auxquels les abeilles doivent faire face et laissent imaginer leur possible disparition (Goulson et al. 2015).

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Gestion patrimoniale
Bombus lucorum mâle.

Les espaces interstitiels, petits bouts de nature en ville, permettent à toute une végétation spontanée de se développer.     © H. Mouret - Bombus lucorum mâle.

Les aires marines éducatives sont nées là-bas

 

Le concept d’aire marine éducative (AME) a été lancé en 2013 grace à un partenariat rassemblant l’école primaire de Vaitahu (île de Tahuata aux Marquises), la Polynésie française, la fédération culturelle et environnementale des Marquises Motu Haka, la communauté de communes des Marquises (CODIM) et l’Agence des aires marines protégées. Son lancement fait suite à la vaste campagne océanographique Pakaihi i te moana qui s’est déroulée en 2012 dans l’archipel et qui avait comporté un volet de sensibilisation des élèves marquisiens à la richesse de la biodiversité marine locale.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Pédagogie - Animation
Un label a été mis au point, récompensant les écoles marquisiennes développant un projet d'aire marine éducative.

Un label a été mis au point, récompensant les écoles marquisiennes développant un projet d'aire marine éducative.

Le dossier lu par... Philippe Gamen

 

Quand un éleveur plantait une haie pour abriter son troupeau ou quand une commune conservait un bras mort de cours d’eau pour servir de zone d'expansion de crue… ils utilisaient les services écosystémiques sans le savoir ! Et puis, à partir de la révolution industrielle et encore plus à partir de la seconde guerre mondiale, l’Homme a commencé à ignorer ces services, les a oublié ou a cru pouvoir s’en passer grâce aux avancées technologiques.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Philippe Gamen

Évaluer l’attachement à un espace

 

L’étude des bénéfices patrimoniaux, encore appelés valeurs de non-usage, permet de mesurer l’attachement d’une population à une action politique. Le Conservatoire du littoral a fait l'exercice pour évaluer son action depuis 40 ans, en l’occurrence l’attachement des français à la protection du littoral. Ce travail engagé en 2015 a un objectif simple, celui de donner des arguments aux gestionnaires d’espaces naturels qui ont à convaincre les collectivités de financer la gestion des espaces, mais aussi de rappeler la diversité des services rendus par les espaces protégés.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier

Services écologiques : de quoi parle-t-on ?

 

Les services écologiques (ou écosystémiques) sont les bénéfices que l’Homme tire du fonctionnement des écosystèmes. Cette notion met en valeur l’utilité de la nature pour l’Homme et la dépendance de celui-ci vis-à-vis du fonctionnement des écosystèmes. Ceci est particulièrement important dans un contexte où les urbains sont de plus en plus nombreux et se sentent souvent déconnectés de la nature.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Considérer la protection des écosystèmes non plus comme un frein à l’aménagement du territoire mais comme une opportunité d’un développement à plus long terme.

Considérer la protection des écosystèmes non plus comme un frein à l’aménagement du territoire mais comme une opportunité d’un développement à plus long terme. © smbp

De quelles valeurs s'agit-il ?

 

Le schéma ci-dessous constitue le cadre de référence des économistes pour essayer de mesurer en termes monétaires les différentes dimensions de la valeur d'un actif environnemental. Ce schéma rentre complètement dans l'optique des « valeurs instrumentales » du schéma p. 31. Cette approche et les outils de mesure utilisés par les économistes sont d'autant plus pertinents que l'on se trouve en haut du schéma (valeurs tangibles, valeurs marchandes)... et inversement.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier

Pour une gestion durable des territoires, pensons en bouquet

 

Les PNR expérimentent au quotidien de nouvelles relations entre l’homme et la nature afin de favoriser des liens de solidarité, de coopération et de proximité. Pour améliorer ces relations, il est important de mieux connaître l’offre de nature dans ces espaces naturels, de favoriser le dialogue et le partage des connaissances et également de mieux cerner les attentes des acteurs impliqués dans la gestion et l’exploitation des territoires.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Raisonner en bouquets de services permet de caractériser les interactions entre services sur le territoire (Saint-Ferréol, Var).

Raisonner en bouquets de services permet de caractériser les interactions entre services sur le territoire (Saint-Ferréol, Var). © PNR Baronnies provençales

Avant de commencer : intégrer les concepts

 

Dans un contexte où les ENP restent souvent perçus comme générant plus de contraintes que de valeur ajoutée, on peut se demander si approcher les services par une évaluation économique peut servir à une meilleure intégration au sein des territoires. Les gestionnaires sont à la fois curieux et réservés sur cette approche : • Comment appréhendent-ils d’une part les services rendus, d’autre part leur évaluation économique ? • À quels enjeux et attentes cherche-t- on à répondre ? • Quelle faisabilité et mise en oeuvre réelle sont envisageables ?

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Causse Méjean

Une étude menée en 2012 au sein du Réseau des gestionnaires d’espaces naturels protégés du Languedoc-Roussillon (causse Méjean). © Arnaud Bouissou MEDDE-MLETR 

Que peut-on attendre de l'évaluation économique des espaces naturels protégés ?

 

A l'intar du produit intérieur brut, principal indicateur macro-économique, dont l’incapacité à traduire la santé économique de notre pays a été souvent rappelée, il semble tout à fait inconcevable de plaquer sans précaution une approche strictement économique à un système bien plus complexe encore qu’est celui de la nature. Le concept de « services écosystémiques » est critiqué pour son approche utilitariste, car elle apparaît, pour certains, comme une porte d’entrée à une financiarisation du vivant.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Parc national de Port-Cros

Un espace protégé comme le Parc national de Port-Cros permet d'observer des populations d'espèces courantes dans le passé mais devenues rares aujourd'hui (comme le mérou brun Epinephelus marginatus) en équilibre avec leur milieu. © PN Port-Cros 

Quand les habitants redonnent de la valeur à un espace

 

La garrigue : une terre dure, aride, caillouteuse, inculte, une zone franche, un milieu dégradé. Ni riches cultures ni forêts verdoyantes, ni plaines, ni montagnes, ni Camargue, ni Cévennes, la garrigue s'est définie pendant plusieurs décennies par la négative, un espace en creux n'existant pas par luimême mais seulement par comparaison avec ce qu'il n'est pas. La garrigue est-elle un espace sans valeur ? 

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Cartographier un territoire avec les habitants en s'inscrivant dans une démarche mondiale de construction de la carte libre OpenStreetMap est un excellent moyen de révéler les valeurs d'un espace.

Cartographier un territoire avec les habitants en s'inscrivant dans une démarche mondiale de construction de la carte libre
OpenStreetMap est un excellent moyen de révéler les valeurs d'un espace. © Collectif des Garrigues CC by sa

Et si évaluation rimait avec concertation ?

 

Pour favoriser l'engagement des acteurs du territoire, ils les ont associés à leur projet d'évaluation, dans une démarche participative. Pour le Parc naturel régional du golfe du Morbihan, il s'agissait de travailler avec les pêcheurs, les plaisanciers, et d'autres, sur les herbiers de zostères.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Atelier participatif d'évaluation des services rendus par les écosystèmes.

Atelier participatif d'évaluation des services rendus par les écosystèmes. © Olivier Delvaux-Espaces naturels régionaux Nord-Pas de Calais (ENRx)

Audiovidéoguide pour visite ludique en famille

 

Des visites nature conduites par un audioguidage multimédias, voici ce que propose le Parc naturel régional du Haut Jura et le GAL1 Alto Bellunese (Dolomites, Italie) à un public prioritairement familial. Ces appareils conduisent les randonneurs à la découverte de sites remarquables, il suffit de se laisser mener…

Pédagogie - Animation

La fin des Diren Une révolution culturelle

 

Ministère des contraires, synthèse des contraires, comme se plaît à le dire le ministre d’État Jean-Louis Borloo. Le ministère de l’Écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire a voulu, dès sa création, disposer de directions régionales unifiées. Elles permettront de mettre en œuvre la cohérence de ce ministère, unique en Europe. Neuf Dreal 1 sont ainsi en voie de création, treize sont en cours de préfiguration.

Édito

Les enjeux nationaux de l’action locale

 

Nombre de gestionnaires utilisent des systèmes d’information géographique (SIG) au service de leurs missions. Comment pourrait-il en être autrement ? Aujourd’hui, du reste, ces SIG évoluent vers des services d’information du territoire (SIT) où les données numériques sont collectées, recoupées, diffusées, afin de constituer des aides à la décision. Les pages qui suivent en illustrent les déclinaisons, les limites et les utilisations.

Le Dossier

Indispensable outil d’aide à la décision

 

La mise en place d’un système d’information géographique (SIG) vise des objectifs de court et long terme. À court terme, le SIG répond aux besoins opérationnels et quotidiens (cartographie thématique, gestion technique ou analyse) ; à long terme, il vise la création de bases de données fiables et pointues. Donnons ici quelques repères sur le rôle de la géomatique dans les espaces naturels.

Le Dossier

La bonne carte

 

Qu’est-ce qu’une bonne carte ? Hormis la part d’esthétique et donc de subjectivité, sa lisibilité repose sur quelques règles :
• Simplifier. Modéliser le réel en le simplifiant selon la problématique : une carte sur la protection des espaces naturels d’un département ne devra pas fournir tous les axes routiers du département. Seuls quelques axes principaux seront représentés pour que l’utilisateur se repère dans son territoire.
• Donner des repères. La carte doit comprendre : un titre, une légende, l’orientation, l’échelle et les sources des données.

Le Dossier

L’informatique se fait nomade

 

Depuis sa création en 1973, le Parc national des Écrins a réalisé de nombreux inventaires afin d’identifier les espèces présentes sur son territoire. Mais ces inventaires ont du mal à s’adapter aux problématiques de suivi des protocoles naturalistes. Pour un scientifique en effet, un inventaire flore répété cinq années au même endroit sert généralement de suivi. Alors que pour un ordinateur, il faut trouver un élément reliant ces cinq lignes de données qui, sinon, n’ont aucun lien entre elles.

Le Dossier

Quelle base de données choisir ?

 

Manque d’outils performants ou défaut de coordination entre scientifiques et informaticiens ? Les aires protégées disposent d’une quantité impressionnante de données, papier ou informatisées, difficiles à traiter, à partager, à réutiliser en raison d’une organisation généralement confuse.

Le Dossier

Géomaticien. Pas magicien.

 

Question : que peut-on attendre des géomaticiens, ces professionnels dont les compétences se situent au carrefour de la géographie et l’informatique ?
Réponse : fournir des outils d’aide à la gestion et la protection des espaces naturels et, pour cela, constituer des bases de données organisant les informations relatives au parcellaire foncier, à l’occupation du sol, au réseau hydrographique, aux inventaires écologiques, aux activités socio-économiques… généralement complétées d’images aériennes et de fonds topographiques. Mais plus concrètement ?

Le Dossier

Regarde où tu vas…

 

Complexe mais moins compliquée qu’il n’y paraît, la mise en place d’un système d’information géographique (SIG) suppose de suivre une démarche rigoureuse pour se poser les bonnes questions. Avant la mise en œuvre, le calendrier distingue deux phases : les études et l’acquisition. À chacune ses embûches et ses solutions…

Le Dossier

Le management via l’informatique

 

La pluridisciplinarité effective ! Telle est la force des équipes œuvrant dans les structures gestionnaires d’espaces naturels. Leur manager doit d’ailleurs promouvoir tous les dispositifs permettant le partage d’information, la compréhension réciproque et la fierté de communiquer ensemble. Parmi eux : les outils de cartographie informatique.

Le Dossier

Estimation d’effectifs, passez la méthode au crible

 

Un simple décompte des individus (dénombrement) présents sur un site peut suffire pour estimer la taille d’une population animale ou végétale. Cette méthode a l’air aisée mais suppose que tous les individus présents soient comptabilisés. Il faut donc qu’on ait 100 % de chances de les détecter. Parce que cette situation est exceptionnelle (elle suppose qu’il y ait peu d’individus et qu’ils soient faciles à observer), les résultats des comptages sont un mélange entre effectifs réels et détection effective des individus.

Le Dossier

Quelle signalétique pour les espaces naturels ?

 

Au Parc national de Port-Cros, nous avons systématiquement privilégié le fait que le visiteur soit actif et non passif, qu’il fasse l’effort d’aller vers la signalétique et non l’inverse. Celle-ci est donc positionnée à l’écart ou à l’ombre, sur le côté d’un fort ou en retrait de la plage.
Le design épuré de cette signalétique est un gage d’intégration au paysage et le choix de son implantation est stratégique. Chaque détail compte. Rien ne doit être laissé au hasard. L’attention est poussée jusque dans le choix des matériaux.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Pédagogie - Animation

Gérer la fréquentation, un acte technique ?

 

A quoi pourrait ressembler un site naturel fréquenté (surfréquenté) qui ne soit pas dénaturé ? Difficile à dire. L’idéal voudrait que le paysage ne soit pas défiguré par l’encombrement : que la multiplication des cheminements, de la signalétique, de la publicité, ne prenne pas le pas sur la découverte du patrimoine. Par ailleurs, il faudrait en finir avec les chemins creusés, les espèces animales sensibles victimes du dérangement, les espèces végétales qui battent en retraite. En finir aussi avec les équipements d’accueil et d’assainissement insuffisants.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Le Dossier

Favoriser l’approche

 

Reconnaître le visiteur, l’ouvrir à l’esprit des lieux, tout en maîtrisant la fréquentation… Voilà deux éléments clés de la réflexion gestionnaire qui prend en compte le phénomène touristique. En effet, pour gérer un site, il faut, en tout premier lieu, mettre en place un projet cohérent qui intègre les habitants : « Les opérations Grands sites doivent avoir un impact bénéfique en termes de développement local et rester un espace de vie ».

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Le Dossier

Gagné !

 

A la périphérie de la ville, le Ricantu s’étire en arc sur un kilomètre et demi de plage. Depuis toujours, les Ajacciens se sont approprié ce site qui, aujourd’hui encore, ne dément pas son utilité sociale : jogging, balades en famille, baignade. La fréquentation est si intense qu’il n’était pas rare de voir des véhicules 4 X 4 labourer la plage. Le site était même devenu un terrain vague où les ordures avaient leur place. Pourtant, cet espace naturel, au seuil de la cité, est également un espace remarquable.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Le Dossier

Prendre le temps

 

Il aura fallu six ans entre les premières esquisses, la définition des objectifs et la réalisation des travaux. En effet, la première étude, réalisée par le paysagiste Alain Freytet, date de 1996, le Conservatoire lui, ayant demandé de définir les orientations pour la mise en valeur du site. Si l’impatience légitime des protagonistes convaincus a dû être modérée, il faut pourtant considérer le temps comme un élément clé de la réussite.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Le Dossier

On disperse puis on concentre

 

1) Définir la capacité d’accueil. « On ne peut faire tenir deux litres dans une bouteille d’un litre » disait un intervenant à Carcassonne. Au-delà de cette remarque de bon sens, la capacité d’accueil est le nombre de visiteurs à partir duquel : • le site est physiquement dégradé • la vie de ses habitants perturbée • l’émotion du visiteur amoindrie.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Le Dossier

Ce que cache le label

 

Un million de visiteurs à Gavarnie, autant à la pointe du Raz ou dans les gorges de l'Ardèche… Dans les années 70, la pression touristique monte dans nos sites les plus prestigieux : dégradations des milieux et rejet des visiteurs s'ensuivent. La recherche d’une solution est urgente ! En 1976, l’État apporte sa réponse : l’opération Grand site est lancée. Pensée comme une opération d’aménagement du territoire, elle concerne des sites de grande notoriété, protégés, mais dégradés : « Comme un monument, un site se réhabilite ». Au fil des ans, le dispositif se précise.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Le Dossier

La longue démarche du gestionnaire qui décide de ne rien faire

 

Ne pas agir ! Laisser faire la nature… Les moins initiés de nos lecteurs pourraient se leurrer et imaginer un instant que la non-intervention est synonyme de laisser-aller, aussi, dès le préalable, il faut les détromper : la non-intervention résulte d’une démarche longue et complexe. Elle repose sur le recueil scientifique de données et découle d’un choix de gestion raisonnée. Tout l’inverse du laisser-aller qui procède d’absence d’objectifs et de programme d’actions ou résulte d’un manque de moyens ou de connaissances. La non-intervention est donc un choix de gestion à réfléchir.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Gestion patrimoniale

La nature est faite comme ça

 

Devant l’augmentation de la population des fous de bassan au détriment des macareux, vous décidez, sciemment, de laisser faire !
Effectivement. Notre décision repose sur une démarche scientifique qui consiste à analyser la dynamique du système pour percevoir s’il existe des perturbations anormales. Ensuite, dans un troisième temps, nous apprécions si ces perturbations sont d’origine humaine, ce qui pourrait nous pousser à intervenir.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Gestion patrimoniale

Pelagos terre d’asile pour les baleines

 

Non, inutile de relire les vingt-deux articles de l’accord portant création en Méditerranée d’un sanctuaire pour les mammifères marins. Même en cherchant bien, vous n’y trouverez qu’une seule fois le verbe interdire. Par contre, vous y ferez moisson des verbes s’engager et se concerter.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Gestion patrimoniale

Faire ressentir pour partager

 

L’interprétation propose une approche par le ressenti et l’émotion, de l’interprète comme du visiteur. Elle repose sur l’idée que l’on peut faire partager à l’autre son enthousiasme et sa passion pour un patrimoine, et que ce partage n’est possible que si l’on parvient à toucher le visiteur dans sa sensibilité et son vécu.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Pédagogie - Animation

Par Daniel Petit

 

En accouchant d’une gestion pluridisciplinaire où se mêlent du réglementaire, du scientifique, du naturaliste, de l’esthétique, de l’économique, des sciences humaines… la dernière décennie a ouvert de nouvelles voies et mis fin à la conception unilatérale de la gestion des espaces naturels.

Espaces naturels n°4 - octobre 2003

Édito

Carte sur table avec les entreprises

 

En 1996, une petite entreprise de sport de pleine nature dénommée La Découverte s’installe à Nohèdes. Fonctionnant essentiellement avec des tours-opérateurs belges, son activité se développe rapidement. Tout concourt à sa réussite : engouement du public pour l’engagement physique ; professionnalisme de ses animateurs, Bart et Isabelle ; qualité et proximité de paysages diversifiés et intacts.

Espaces naturels n°2 - avril 2003

Gestion patrimoniale

Coûts de gestion : comment les calculer ?

 

Chapitre obligatoire du DOCOB, le budget en précise les orientations et conduit à identifier chacune des opérations élémentaires d’un projet, il permet aussi de définir les quantités : surfaces, linéaires ou durées. Dès lors, sous condition de disposer de prix unitaires de référence (cf. encadré), nationaux ou locaux, on peut aisément calculer les coûts de gestion du programme.

Espaces naturels n°2 - avril 2003

Gestion patrimoniale

Zones humides

 

Mal connues et mal aimées des Français, les zones humides semblaient peuplées de moustiques et de farfadets. Pour le grand public, leur assèchement apparaissait presque comme une bénédiction, « mais depuis dix ans ; cette vision a fortement évolué » explique Geneviève Barnaud, présidente du conseil scientifique du PNRZH.

Espaces naturels n°2 - avril 2003

Le Dossier

L’accès du public aux milieux humides : une condition de leur conservation

 

La fréquentation des espaces palustres permet-elle ou non de faciliter l’adhésion sociale aux politiques de conservation ? L’étude des rapports sociaux, qui porte sur six marais dont trois urbains et trois ruraux, catégorise les milieux et retient la construction de trois types possibles d’espaces palustres : des marais visités, des marais habités et visités ; des marais habités. Dans chacun d’entre eux, la relation à l’espace s’exprime différemment.

Espaces naturels n°2 - avril 2003

Le Dossier

Les agriculteurs face aux contradictions des politiques publiques

 

De nombreuses terres, en zones humides, sont exploitées par des agriculteurs : cette catégorie professionnelle est donc placée au cœur des enjeux de conservation. Or, durant les quarante dernières années, l’évolution de ces exploitations est marquée par des stratégies d’intensification et d’agrandissement. Cela se traduit par l’assèchement de ces milieux pour y implanter des cultures de vente et des cultures fourragères, plus productives que les prairies naturelles.

Espaces naturels n°2 - avril 2003

Le Dossier

Un héron et un caïman qu’on n’attendait pas

 

Ceinturé par des falaises très abruptes, par des forêts marécageuses et impénétrables, par des vasières très instables, le cœur du marais est inaccessible par la mer et par voie fluviale et terrestre. Ainsi, l’essentiel de la zone humide de Kaw-Roura est resté quasiment vierge de toutes connaissances scientifiques jusqu'à une période très récente. Or, dans la continuité des opérations de recherche du PNRZH, une plate-forme flottante a été héliportée le 4 décembre 2001. Elle a ainsi été déposée dans une mare isolée et permanente du marais.

Espaces naturels n°2 - avril 2003

Le Dossier

Les mares prairiales en toute urgence

 

Le principal enjeu de protection porte incontestablement sur les mares prairiales qui renferment l’essentiel de la biodiversité de l’espace rural. Face à l’intensification de la filière élevage et à la transformation des pratiques agricoles, la rapide disparition des mares d’abreuvement se poursuit, voire s’accélère, au gré des modifications de la PAC. À l’inverse, les mares routières et autoroutières sont les championnes de la biodiversité floristique : près de la moitié des espèces patrimoniales y trouvent refuge.

Espaces naturels n°2 - avril 2003

Le Dossier

Pratiques agricoles : gérer pour la biodiversité

 

Le fauchage ou le pâturage ont-ils le même impact sur la biodiversité ?
Ces deux modes de gestion déterminent des cortèges floristiques sensiblement différents. Une étude comparative à niveaux hydriques équivalents a été menée entre des prairies fauchées et des prairies pâturées. Les résultats montrent que la richesse et la diversité des communautés végétales diminuent avec le pâturage. L’appauvrissement observé est d’autant plus marqué que le pâturage a lieu tôt au printemps, que le chargement animal est important et que les apports d’engrais sous forme minérale sont élevés.

Espaces naturels n°2 - avril 2003

Le Dossier

Principes à appliquer pour le suivi d’une tourbière

 

Faire le diagnostic d’une tourbière, c’est, en tout premier lieu, analyser les cartes géologiques afin d’appréhender son bassin versant. Car le fonctionnement d’une tourbière dépend d’abord de son environnement géologique et géographique.

Espaces naturels n°2 - avril 2003

Le Dossier

Gypaète barbu

 

Qu’il faille former les personnels, tout le monde s’en accorde. Mais une fois cette évidence établie, tout reste à définir : quel contenu met-on à la formation et qui forme-t-on ? Les cadres ou les agents de terrain ? Pour qu’ils acquièrent un certain niveau de connaissances techniques ou pour qu’ils sachent sensibiliser le public ?
Savoir qui former
et pourquoi

Espaces naturels n°2 - avril 2003

Pédagogie - Animation