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Les sols dans les politiques publiques : une lente implantation

 

Face à l’absence d’organe international de gouvernance des sols, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a créé en 2012 un partenariat mondial sur les sols. Ouvert aux gouvernements, aux organismes publics et privés, et à la société civile (ONG, associations, etc.), il est appuyé par une instance d'experts internationaux (Intergovernmental technical panel on soils). De nombreuses ressources produites dans ce cadre sont accessibles en ligne1.

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
Érosion de sols agricoles dans le pays de Caux.   © Christophe Tréhet

Érosion de sols agricoles dans le pays de Caux.   © Christophe Tréhet

Désartificialiser : enjeux et limites

 

Quelles sont les conséquences de
l’artificialisation sur les sols ?

Les débats menés actuellement aux niveaux national et international montrent que définir l’artifi cialisation des sols est loin d’être évident. On peut considérer qu’elle correspond à l’ensemble des impacts des activités humaines sur les sols. À des degrés divers, l’artifi cialisation modifie le sol sur trois plans : chimique (déséquilibre des concentrations des constituants), physique (compaction,

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
L'artificialisation, une des causes principales de la dégradation des sols.     © Adobe Stock

L'artificialisation, une des causes principales de la dégradation des sols.     © Adobe Stock

 

Du ver pour la Trame verte et bleue

 

Le Parc naturel régional (PNR) d’Armorique s’est engagé depuis 2018 dans la mise en oeuvre d’un plan d’action Trame verte et bleue (TVB) pour la préservation et la restauration des continuités écologiques sur les 44 communes de son territoire. Des cartes (1/15 000e) localisant les « réservoirs de biodiversité » et les « corridors écologiques » ont été publiées.

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
Entre les continuités écologiques vertes et bleues des paysages variés du PNR d'Armorique : celles insoupçonnées des sols.    © GPO

Entre les continuités écologiques vertes et bleues des paysages variés du PNR d'Armorique : celles insoupçonnées des sols.    © GPO

Sciences participatives : observer les dessous des sols

 

« Plante ton slip » et il te dira quel sol tu as… Le 5 décembre 2019, journée mondiale des sols, l’opération « Plante ton slip » - auparavant déployée en France, comme dans d’autres pays, par et pour le secteur agricole - a été lancée par l’Ademe en direction de l’ensemble des citoyens français. « Par cette action pérenne et un peu décalée, nous voulons faire parler des sols, amener les citoyens à s’éveiller à la vie des sols et à leur intérêt, voire à changer leurs pratiques », explique Antoine Pierart, ingénieur et référent de l’opération à l’Ademe.

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
L'opération « Plante ton slip » consiste à enterrer un slip 100 % coton pendant deux mois. Plus il est dégradé, plus l’activité biologique du sol a été importante.    © A. Pierart

Restauration de milieux naturels littoraux après dépoldérisation

 

Évolution de la sédimentation et de la végétation du site après dépoldérisation (observatoire photographique depuis 2009). Sur la rive droite de l’estuaire de la Gironde, 190 hectares de prés salés, peu
exploités, ont été transformés en polder dans les années 1960 sur les communes de Mortagne-sur-Gironde et Chenac- Saint-Seurin-d’Uzet afi n d’installer une production céréalière intensive. En 1999,

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
Évolution de la sédimentation et de la végétation du site après dépoldérisation (observatoire photographique depuis 2009).   © Cen Nouvelle-Aquitaine

Évolution de la sédimentation et de la végétation du site après dépoldérisation (observatoire photographique avec de gauche à droite : 2009 , 2012, 2015).                © Cen Nouvelle-Aquitaine

Sols forestiers dégradés : objectif mull

 

Les principaux massifs forestiers du Parc naturel régional (PNR) Normandie- Maine se situent sur le socle armoricain constitué de roches gréseuses et schisteuses pauvres en éléments nutritifs.

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
À partir d’analyses préalables des sols, un amendement sous forme de granulés a été mis au point. En fonction des besoins estimés pour chaque station, un épandage a été réalisé à l’aide d’un semoir sur tracteur à raison de 2,5 à 3 tonnes par hectare.   © P. Le Gouguec

À partir d’analyses préalables des sols, un amendement sous forme de granulés a été mis au point. En fonction des besoins estimés pour chaque station, un épandage a été réalisé à l’aide d’un semoir sur tracteur à raison de 2,5 à 3 tonnes par hectare.   © P. Le Gouguec

Du bois pour fertiliser les sols cultivés

 

Sollicité par des agriculteurs, le Parc naturel régional du golfe du Morbihan lance, en 2011, une expérimentation pour régénérer la fertilité (aggrader) des sols situés sur le littoral. L’épandage de Bois raméal fragmenté (BRF) - broyat de jeunes rameaux de bois - est la solution retenue1. Les objectifs visés sont multiples : amélioration agronomique des sols, augmentation de leur biodiversité,

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
Parcelle en bio et en agroforesterie ayant reçu 150 m3/ha de copeaux de bois au printemps 2020. L'expérience vise à comparer divers indicateurs selon la densité de copeaux.    © Emilie Lacour - PNR Caps et Marais d’Opale

Des informations sur les sols de France accessibles à tous

 

Depuis bientôt vingt ans, le Groupement d’intérêt scientifi que (GIS) Sol1 organise la surveillance et l’inventaire des sols de France afi n de constituer un système d'information national dédié. Il s’appuie

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
© S.Desbourdes - Inrae – 2020

IMPACT DES CHANGEMENTS D’USAGES DES SOLS SUR LES SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES

 

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
Source : Gilles Landrieu, adapté d'un schéma de Van der Esch et al. (2017) publié dans le rapport IPBES « Évaluation de la dégradation et de la restauration des terres » (2018) - Crédits photos : Pixabay, Bernard Patin et Gilles Landrieu

Sols en danger : l'alerte est donnée

 

Issus de mécanismes naturels lents, environ 1 tonne (t) de sol produite par hectare (ha) et par an, les sols ne sont pas facilement renouvelables. Ils constituent comme l’eau, l’air et la biodiversité, une ressource naturelle limitée dont les altérations sont diffi cilement réversibles. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), un tiers des sols du monde est dégradé à des degrés divers, du fait de plusieurs facteurs. Tout d’abord, leur érosion, qui peut être accélérée par la déforestation, le surpâturage et l’agriculture mécanisée.

Espaces naturels n°72 - octobre 2020

Le Dossier
BIODIVERSITÉ DES SOLS : 1/4 DES ESPÈCES CONNUES PAR LA SCIENCE VIT DANS LE SOL

BIODIVERSITÉ DES SOLS : 1/4 DES ESPÈCES CONNUES PAR LA SCIENCE VIT DANS LE SOL

De quelles valeurs s'agit-il ?

 

Le schéma ci-dessous constitue le cadre de référence des économistes pour essayer de mesurer en termes monétaires les différentes dimensions de la valeur d'un actif environnemental. Ce schéma rentre complètement dans l'optique des « valeurs instrumentales » du schéma p. 31. Cette approche et les outils de mesure utilisés par les économistes sont d'autant plus pertinents que l'on se trouve en haut du schéma (valeurs tangibles, valeurs marchandes)... et inversement.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier

Pour une gestion durable des territoires, pensons en bouquet

 

Les PNR expérimentent au quotidien de nouvelles relations entre l’homme et la nature afin de favoriser des liens de solidarité, de coopération et de proximité. Pour améliorer ces relations, il est important de mieux connaître l’offre de nature dans ces espaces naturels, de favoriser le dialogue et le partage des connaissances et également de mieux cerner les attentes des acteurs impliqués dans la gestion et l’exploitation des territoires.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Raisonner en bouquets de services permet de caractériser les interactions entre services sur le territoire (Saint-Ferréol, Var).

Raisonner en bouquets de services permet de caractériser les interactions entre services sur le territoire (Saint-Ferréol, Var). © PNR Baronnies provençales

Avant de commencer : intégrer les concepts

 

Dans un contexte où les ENP restent souvent perçus comme générant plus de contraintes que de valeur ajoutée, on peut se demander si approcher les services par une évaluation économique peut servir à une meilleure intégration au sein des territoires. Les gestionnaires sont à la fois curieux et réservés sur cette approche : • Comment appréhendent-ils d’une part les services rendus, d’autre part leur évaluation économique ? • À quels enjeux et attentes cherche-t- on à répondre ? • Quelle faisabilité et mise en oeuvre réelle sont envisageables ?

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Causse Méjean

Une étude menée en 2012 au sein du Réseau des gestionnaires d’espaces naturels protégés du Languedoc-Roussillon (causse Méjean). © Arnaud Bouissou MEDDE-MLETR 

Que peut-on attendre de l'évaluation économique des espaces naturels protégés ?

 

A l'intar du produit intérieur brut, principal indicateur macro-économique, dont l’incapacité à traduire la santé économique de notre pays a été souvent rappelée, il semble tout à fait inconcevable de plaquer sans précaution une approche strictement économique à un système bien plus complexe encore qu’est celui de la nature. Le concept de « services écosystémiques » est critiqué pour son approche utilitariste, car elle apparaît, pour certains, comme une porte d’entrée à une financiarisation du vivant.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Parc national de Port-Cros

Un espace protégé comme le Parc national de Port-Cros permet d'observer des populations d'espèces courantes dans le passé mais devenues rares aujourd'hui (comme le mérou brun Epinephelus marginatus) en équilibre avec leur milieu. © PN Port-Cros 

Quand les habitants redonnent de la valeur à un espace

 

La garrigue : une terre dure, aride, caillouteuse, inculte, une zone franche, un milieu dégradé. Ni riches cultures ni forêts verdoyantes, ni plaines, ni montagnes, ni Camargue, ni Cévennes, la garrigue s'est définie pendant plusieurs décennies par la négative, un espace en creux n'existant pas par luimême mais seulement par comparaison avec ce qu'il n'est pas. La garrigue est-elle un espace sans valeur ? 

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Cartographier un territoire avec les habitants en s'inscrivant dans une démarche mondiale de construction de la carte libre OpenStreetMap est un excellent moyen de révéler les valeurs d'un espace.

Cartographier un territoire avec les habitants en s'inscrivant dans une démarche mondiale de construction de la carte libre
OpenStreetMap est un excellent moyen de révéler les valeurs d'un espace. © Collectif des Garrigues CC by sa

Et si évaluation rimait avec concertation ?

 

Pour favoriser l'engagement des acteurs du territoire, ils les ont associés à leur projet d'évaluation, dans une démarche participative. Pour le Parc naturel régional du golfe du Morbihan, il s'agissait de travailler avec les pêcheurs, les plaisanciers, et d'autres, sur les herbiers de zostères.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Atelier participatif d'évaluation des services rendus par les écosystèmes.

Atelier participatif d'évaluation des services rendus par les écosystèmes. © Olivier Delvaux-Espaces naturels régionaux Nord-Pas de Calais (ENRx)

Un espace naturel, ça sert aussi à ça...

 

Valeur pour la recherche scientifique

Pour les chercheurs, les espaces protégés revêtent une valeur particulière. Pourquoi ? 
parce qu’ils peuvent y observer des espèces, des habitats, des phénomènes naturels rares qui n'existent plus qu'à ces endroits ;

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier

Déridez vos colloques, ça fait du bien !

 

 Il peut y avoir différentes formes d'interventions lors de rencontres professionnelles, mais quelles qu'elles soient, les deux buts seront, grâce à l'humour : 
de rendre la journée plus digeste, 
de donner une bonne image de la structure organisatrice. 
Deux points essentiels à la réussite de l'événement.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Pédagogie - Animation
Les Brasseurs d'idées en animation muette pour commenter des présentations de colloque

Les Brasseurs d'idées en animation muette pour commenter des présentations de colloque. © Les Brasseurs d'idées

Les aires marines éducatives sont nées là-bas

 

Le concept d’aire marine éducative (AME) a été lancé en 2013 grace à un partenariat rassemblant l’école primaire de Vaitahu (île de Tahuata aux Marquises), la Polynésie française, la fédération culturelle et environnementale des Marquises Motu Haka, la communauté de communes des Marquises (CODIM) et l’Agence des aires marines protégées. Son lancement fait suite à la vaste campagne océanographique Pakaihi i te moana qui s’est déroulée en 2012 dans l’archipel et qui avait comporté un volet de sensibilisation des élèves marquisiens à la richesse de la biodiversité marine locale.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Pédagogie - Animation
Un label a été mis au point, récompensant les écoles marquisiennes développant un projet d'aire marine éducative.

Un label a été mis au point, récompensant les écoles marquisiennes développant un projet d'aire marine éducative.

Le dossier lu par... Philippe Gamen

 

Quand un éleveur plantait une haie pour abriter son troupeau ou quand une commune conservait un bras mort de cours d’eau pour servir de zone d'expansion de crue… ils utilisaient les services écosystémiques sans le savoir ! Et puis, à partir de la révolution industrielle et encore plus à partir de la seconde guerre mondiale, l’Homme a commencé à ignorer ces services, les a oublié ou a cru pouvoir s’en passer grâce aux avancées technologiques.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Philippe Gamen

Évaluer l’attachement à un espace

 

L’étude des bénéfices patrimoniaux, encore appelés valeurs de non-usage, permet de mesurer l’attachement d’une population à une action politique. Le Conservatoire du littoral a fait l'exercice pour évaluer son action depuis 40 ans, en l’occurrence l’attachement des français à la protection du littoral. Ce travail engagé en 2015 a un objectif simple, celui de donner des arguments aux gestionnaires d’espaces naturels qui ont à convaincre les collectivités de financer la gestion des espaces, mais aussi de rappeler la diversité des services rendus par les espaces protégés.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier

Services écologiques : de quoi parle-t-on ?

 

Les services écologiques (ou écosystémiques) sont les bénéfices que l’Homme tire du fonctionnement des écosystèmes. Cette notion met en valeur l’utilité de la nature pour l’Homme et la dépendance de celui-ci vis-à-vis du fonctionnement des écosystèmes. Ceci est particulièrement important dans un contexte où les urbains sont de plus en plus nombreux et se sentent souvent déconnectés de la nature.

Espaces naturels n°52 - octobre 2015

Le Dossier
Considérer la protection des écosystèmes non plus comme un frein à l’aménagement du territoire mais comme une opportunité d’un développement à plus long terme.

Considérer la protection des écosystèmes non plus comme un frein à l’aménagement du territoire mais comme une opportunité d’un développement à plus long terme. © smbp

Et quand les entreprises ne jouent pas le jeu ?

 
Dans le Code civil de 1804, la réparation des préjudices est subordonnée à la preuve de répercussions sur les personnes. Seuls les dommages causés à « autrui », qu’ils soient économiques, moraux ou corporels, peuvent donner lieu à l’attribution de dommages et intérêts. La nature, ainsi, n’est pas un sujet de droit ! Au fur et à mesure que les atteintes à l’environnement se sont multipliées et aggravées, les juges français ont toutefois utilisé le préjudice moral des associations de protection de l’environnement pour reconnaître indirectement une valeur à la nature lésée.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier
Pêche électrique réalisée par une équipe de l'Onema, méthode d’évaluation de la qualité des eaux.

Pêche électrique réalisée par une équipe de l'Onema, méthode d’évaluation de la qualité des eaux. © Laurent Mignaux_MEDDE-MLETR

Soigner ses relations et ses compétences

 
COMMENT AVEZ-VOUS DÉVELOPPÉ VOTRE SENSIBILITÉ À LA NATURE ?

J'ai passé mon enfance à la campagne, avec des parents naturalistes. Je me suis passionné très tôt pour la géologie, et j'en ai fait mon métier. J'ai participé jeune à des suivis. La nature et sa protection font vraiment partie de ma vie. J'ai travaillé en laboratoire, mais mon embauche chez un carrier c'était à la fois un retour dans ma région natale, et un retour aux éléments naturels.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier
Visite à la carrière d'Hamel

Visite à la carrière d'Hamel. © STB matériaux

Et si la gestion alimentait une filière industrielle ?

 

L'abandon d'activités traditionnelles par les briérons a eu pour impact de modifier l'évolution du marais : accumulation des vases et progression de la roselière. Une solution combinant préservation et développement économique durable a du être trouvée.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier

© PNR de Brière

Gérer un chantier comme un espace naturel

 

Comment l’implantation d'un terminal méthanier a-t-elle pu cohabiter avec une zone de nourricerie pour les limicoles ? Il ne s'agit pas que d'un dossier classique de compensation, le maître d'ouvrage s'est réellement investi en faveur de la biodiversité en s'appuyant sur les experts locaux du domaine : gestionnaires, associations naturalistes, bureau d'étude, mais aussi entrepreneurs avertis.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier
terminal méthanier.

Zone humide de 20 ha aménagée sur Gravelines par Dunkerque LNG.En arrière plan, à l’horizon, le terminal méthanier. © Dunkerque LNG – Happy Day

Préserver ressource économique et biodiversité

 

Les sources d’eau minérale naturelle bénéficient d’une efficace protection géologique (voir ci-dessous). Néanmoins, la préservation absolue, à long terme, de leur pureté et de leur stabilité, requiert la prise en compte des risques liés aux activités anthropiques (agriculture, habitat, gestion forestière…). Depuis plus de 20 ans, un programme d'actions a été développé afin de préserver la pureté de l’eau Evian, sans freiner le développement économique local.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier
l’impluvium

Sur l’impluvium, les zones humides sont indispensables à la recharge du gisement d'eau minérale. © J.J. BELEY

Échange expert contre terrain d'étude

 

Partageant le constat de l’importance de la biodiversité, Suez environnement et le Muséum se sont associés en 2008 pour élaborer la démarche de préservation de la biodiversité sur les sites de traitement et de valorisation de déchets. Pour être efficace, ce partenariat a nécessité de s’accorder sur un langage commun, l’adéquation des objectifs et la temporalité des actions. En effet, les intérêts des uns et des autres sont parfois contradictoires, tiraillés entre réalisme économique, contraintes réglementaires, rigueur académique et caractère imprévisible du vivant.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier
Quand installation de stockage de déchets rime avec préservation de la biodiversité

Quand installation de stockage de déchets rime avec préservation de la biodiversité © Franck Le Bloch, ECOSPHERE

Anticiper les aménagements et remises en état pour créer des conditions favorables à la biodiversité

 

Les carrières sont mal perçues par les populations, et ce n'est pas étonnant. Pour les riverains, elles sont sources de nuisances, et comme toute activité d'extraction, elles altèrent le paysage. Les naturalistes, en particulier, y voient une menace : pour des espaces naturels. D'abord, parce que les carrières, par définition, ne se trouvent pas en zones urbanisées ou dans des parcs d'activités. Mais bien sûr aussi pour les atteintes aux milieux et aux habitats naturels. Pourtant les intérêts semblent converger plus facilement depuis quelques années.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier
bassin de Marquise

Sur le bassin de Marquise, quatre carriers travaillent depuis plus de 20 ans. © CVH

Négocier pour préserver la ressource

 

Utiliser des produits de la nature, d'accord, mais sous quelles conditions ? L'arnica conjugue plusieurs difficultés pour les laboratoires pharmaceutiques : elle ne se cultive pas bien, elle est très localisée, et très liée à la préservation de son milieu. Bref, si on veut pouvoir la cueillir encore longtemps, et donc maintenir l'activité économique, il faut mettre en place une cueillette raisonnée. C'est le PNR des Ballons des Vosges qui a petit à petit coordonné les opérations en lien constant avec le département des Vosges.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier
Arnica en fleur au Markstein

Arnica en fleur au Markstein. © PNRBV / Fabien DUPONT

Biodiversité et organisations : des interactions mutuellement favorables ?

 

Pour les organisations, dont les entreprises, la gestion de la biodiversité reste encore trop souvent perçue comme une contrainte. Or, depuis les travaux du Millenium Ecosystem Assessment en 2005, il y a une prise de conscience que la biodiversité est au coeur du développement. D'abord du développement actuel des sociétés par les services qu'en retirent les humains -approvisionnement, régulation et culture. Mais aussi des développements futurs, grâce aux services d'auto-entretien qui conditionnent la disponibilité des services demain.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier

Les entreprises prennent conscience de leurs intéractions avec leur environnement. Certaines en font même un projet d'entreprise associant les collaborateurs cf. p. 33. © ADS

Des entreprises gèrent leur espace naturel dans une perspective commune

 

Si le projet de parc d'activités a d'abord été porté par un syndicat mixte, ce sont aujourd'hui les entreprises ellesmêmes qui gèrent les espaces naturels du site, via une association syndicale. Comme un syndic de copropriété, dans lequel la Communauté d'agglomération du Boulonnais figure. « Dès le début, le PNR Caps et marais d'Opale était présent, car les trois communes concernées en font partie.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier

Le dossier lu par... Emmanuel Delannoy

 

Il n’était pas rare, il y a peu, d’entendre des chefs d’entreprises déclarer très sincèrement « la biodiversité, je sais bien que c’est important, mais en quoi est-ce que ça concerne mon entreprise ? ». Ne nous voilons pas la face, c’est encore aujourd’hui largement le cas.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier

C’est ensemble, acteurs économiques et professionnels de la biodiversité, que nous
pouvons imaginer, expérimenter et diffuser les meilleures idées. 
© Gilles Daniel - CCI France

Fête de la nature : on compte sur les gestionnaires

 

La Fête de la nature, c'est d'abord l'occasion de sortir des réseaux habituels, et du contexte naturaliste. Installée dans le panorama des événements annuels français, elle est devenue incontournable sur le thème de la nature, portée par près de 1000 organisateurs avec plus de 5 000 temps d’animation et 800 000 participants. C'est donc une occasion rêvée de toucher de nouveaux publics, et de nouveaux acteurs concernés par la biodiversité et de favoriser le rapprochement homme-nature.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Pédagogie - Animation

Une programmation qui s'est diversifiée mais dans laquelle les espaces protégés trouvent toujours leur place.© F. Chenel - L'Agence Nature

L'EPF, recycleur de terrains industriels

 
Qui pouvait donner du sens à la requalification des friches industrielles et à la renaturation de carrières ou terrils ? Seul un établissement public investit en faveur de la biodiversité. L'EPF Nord - Pas de Calais s'est même doté d'un axe spécifique d'intervention pour accompagner les collectivités dans la gestion des espaces à risque et à la contribution des continuités écologiques. La position de l'établissement est que les fonds publics utilisés doivent profiter aussi bien aux collectivités qu'aux entreprises.

Espaces naturels n°51 - juillet 2015

Le Dossier

Exemple d'une intervention réalisée par un exploitant de terril à la demande de l'EPF (sur propriété EPF). © EPF - Guillaume Lemoine

Combien ça coûte ?

 

Que faut-il intégrer dans le coût d’un suivi ? La première variable à prendre en compte est l’effort d’échantillonnage qui comprend le nombre de sites à inventorier, leur répartition spatiale, le nombre et la fréquence des visites envisagées ainsi que les mesures prévues (nature et nombre de taxons, variables environnementales).

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Donnez toutes les chances de réussite à votre suivi

 

Réserves naturelles de France a l’expérience ! Depuis plus de vingt ans, l’association développe des protocoles standardisés de suivi d’espèces et d’habitats. Des protocoles souvent élaborés en partenariat avec des organismes scientifiques et qui correspondent à des besoins identifiés dans les plans de gestion. Tout pourrait donc être pour le mieux mais la réalité montre que certains suivis tombent en dormance après quelques années. Ce constat met en cause l’animation, la centralisation et le traitement des données.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

C’est possible : suivre une population sans pouvoir identifier les individus

 

Déclin, augmentation, stabilité… Les suivis démographiques ont vocation à identifier les dynamiques des populations, les causes de changements observés et les processus sous-jacents. Chez les plantes par exemple, ces études impliquent de repérer des individus et d’observer leurs transitions entre différents stades de vie : de graines à plantules jusqu’à l’état reproducteur.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Voici venu le temps de l’harmonisation

 

Depuis 1963, chacun des parcs nationaux a mis en place un dispositif d’inventaire et de suivi de son patrimoine naturel. Ces démarches répondent aux besoins de connaissances utiles pour gérer le territoire protégé et, également, pour communiquer sur ses richesses. In fine, nous sommes aujourd’hui en présence d’une abondance de données naturalistes mais également devant une diversité de protocoles.
En 2010, Parcs nationaux de France a souhaité y voir clair.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Articuler plan national d’actions et suivis sur site

 

De prime abord, un protocole national de suivi ne sert pas forcément les objectifs du gestionnaire à son échelle d’intervention. Faut-il pour autant considérer que les approches sont cloisonnées ou bien une adaptation pour servir les objectifs locaux est-elle envisageable ?
Le plan national d’actions en faveur des odonates (PNA) dont une des actions est le Suivi temporel des libellules (Steli) semble démontrer que l’articulation réciproque est possible.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

« Les scouts vont plus loin dans leur rapport à la nature »

 

Vous dites que les Scouts et guides de France veulent, aujourd’hui, aller plus loin dans le rapport à la nature. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Pédagogie - Animation

Encore d’actualité, le suivi des populations ?

 

Suivre l’évolution des populations d’espèces est loin d’être une nouveauté et certains réseaux de gestionnaires s’y attellent depuis fort longtemps. C’est le cas notamment des espèces à enjeux cynégétiques pour lesquelles une connaissance fine des populations et de leurs trajectoires conditionne le niveau des prélèvements admissibles. Cependant, le suivi des populations d’espèces est-il encore d’actualité à une époque où l’accent est mis sur l’état de conservation des habitats naturels ?

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Connaître, oui. Mais pour quoi faire ?

 

Plusieurs raisons conduisent le gestionnaire à mener des suivis. Il y a sans conteste des origines objectives et d’autres résultant de propositions de partenaires (la recherche par exemple). En premier lieu, les suivis relèvent d’un enjeu de connaissance. Ils vont permettre au professionnel de valider, ou non, ses choix. En effet, le gestionnaire voudra évaluer sa gestion (ai-je atteint mon objectif ?), qu’elle soit active ou relève de la non-intervention, et pour ce faire, il devra analyser les résultats de suivis.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Suivi, les trois questions préalables

 

Tout suivi suppose que les informations récoltées soient suffisamment pertinentes pour permettre de comprendre le fonctionnement du système écologique et d’en éclairer la gestion. En pratique, cette maxime nécessite d’adopter, préalablement à toute action, un petit nombre de principes.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Ne cédons pas à l’effet de mode

 

Pour la faune comme pour la flore, les professionnels de la nature reçoivent des invitations de plus en plus nombreuses à participer à des opérations de suivis d’espèces. Effet de mode ou réelle prise de conscience de la puissance de ces dispositifs en matière de conservation ? Je ne parle pas ici des suivis d’individus, ou de protocoles appliqués par des chercheurs avec un objectif très ciblé et pour un temps limité. Je veux parler de ceux visant les populations d’une espèce et qui mobilisent parfois un grand nombre d’observateurs à intervalle régulier. Ces suivis ne sont pas nouveaux.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Protocole mal calé, le petit coup de pouce des biostatisticiens

 

La pie-grièche écorcheur est une espèce d’intérêt communautaire (1). Pour en estimer l’abondance dans la zone de protection spéciale Forêt, bocage, étangs de Thiérache, une étude est entreprise en 2009. Or, une fois le protocole monté et le travail de collecte effectué, le Parc naturel régional de l’Avesnois (opérateur) s’aperçoit de son inadéquation. Les résultats ne peuvent pas être interprétés.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Démoustication: dilemme entre confort humain et biodiversité

 

Les politiques de gestion des moustiques sont aujourd’hui mises en tension entre protection de la nature et protection de la santé humaine.
Le contexte de la Camargue est de ce point de vue révélateur.

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

Le Dossier

Outre-mer, l’action vise principalement les mangroves

 

Mal aimées, peu accessibles, les mangroves dégagent des odeurs sulfureuses. Emplies de déchets et d’insectes (moustiques, papillonite…), ces zones plates sont convoitées pour l’urbanisation. Elles régressent. Pour les faire connaître du grand public, un certain nombre d’aménagements à caractère pilote ont été installés sur les terrains du Conservatoire du littoral qui permettent de les découvrir à pied sec.

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

Le Dossier

La société civile s’engage pour l’eau

 

Comment, dans une région à forte croissance démographique, concilier développement, et conservation des écosystèmes ? Depuis 2008, le projet « Engager la société civile dans la gestion intégrée de l’eau en région sud et est de la Méditerranée » veut y répondre. En Tunisie, Maroc, Jordanie, trois opérations visent à améliorer la gouvernance locale de l’eau en renforçant la participation de la société civile et la sensibilisation des gouvernements à l’importance des zones humides.

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

Le Dossier

En préparation : une norme Afnor pour les travaux de génie écologique dans les zones humides et les cours d’eau

 

Quelques entreprises, pratiquant des travaux de génie écologique1 et constatant qu’il est parfois trop simple de s’attribuer des vertus « vertes » sans en maîtriser les concepts, ont pensé que la mise en place d’une norme ne serait pas de trop. Particulièrement pour les zones humides.
Document de référence approuvé par un institut de normalisation tel qu’Afnor, une norme définit des caractéristiques et des règles volontaires applicables aux activités. Elle est le consensus entre l’ensemble des parties prenantes d’un marché ou d’un secteur d’activité.

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

Le Dossier

La station de lagunage s’est avérée favorable à la biodiversité

 

Voici une vingtaine d’années, la ville de Rochefort (Charente-maritime) devait agrandir sa station de traitement des eaux usées située en bordure du fleuve Charente. Après réflexion, et en collaboration avec la Ligue pour la protection des oiseaux, la municipalité opte pour la technique du lagunage extensif.
L’équipement, qui s’intègre dans cet espace de marais, s’étend sur 70 hectares et comprend six plans d’eau d’une superficie totale de 35 hectares (de 1,40 à 1 m de profondeur).

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

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Moteur économique, la coopérative garantit la longévité de l’action

 

Plus que de la connaissance scientifique, plus que la maîtrise technique, il faut un ressort humain pour préserver les zones humides. « Notre société coopérative d’intérêt collectif (Scic) est née fin 2006, parce qu’un groupe de propriétaires et de naturalistes se faisait confiance et avait besoin d’un outil efficace pour préserver les zones humides », explique Céline Rives Thomas, associée dans Rhizobiòme, Scic tarnaise s’employant à préserver le patrimoine naturel. « Nous avons conçu cet outil comme un lieu de construction de solutions partagées.

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

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Une nouvelle façon de considérer l’apport scientifique ?

 

Les scientifiques interviennent dans les décisions de gestion. Le rôle qui leur est dévolu a-t-il évolué depuis vingt ans ?
Beaucoup. Les espaces naturels – zones humides comprises – sont devenus des points d’ancrage de vrais projets territoriaux. On y applique les principes du développement durable, dans ses trois composantes. D’autres acteurs et d’autres scientifiques que des biologistes, des sociologues, des économistes…, interviennent donc. Et de facto, les biologistes ont des rôles moins prédominants.

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

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Dans le collimateur

 

Face au fourmillement d’initiatives mais également au peu de visibilité des actions en faveur des zones humides, le ministère chargé de l’écologie a réuni ses partenaires. Le 1er février 2010, à l’issue d’un an et demi de travail, un plan national de vingt-neuf actions était lancé1. Non un service minimum pour les zones humides mais une réelle ambition. Les zones humides sont à l’interface de nombreuses politiques et il est nécessaire d’y intégrer leur préservation.

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

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Vite, un prestataire de travaux...

 

Où trouver un prestataire susceptible de conduire des travaux en zone humide ? Un document élaboré par le pôle-relais Tourbières en collaboration avec les autres pôles-relais recense les différents types de structures (association ou entreprise d’insertion, entreprise privée, établissement public…) classés par région administrative, avec quelques éléments d’information sur leur domaine de spécialité (débroussaillement, entretien des berges, draguage, dessouchage…). 

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

Le Dossier

Dorénavant, vous pouvez l’affirmer : « Ici, je suis dans une zone humide »

 

Parmi les nouvelles dispositions applicables aux zones humides, un arrêté et une circulaire de 2010 permettent de délimiter leur contour. Qu’en est-il exactement ?

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

Le Dossier

Où trouver des sous ?

 

Les fonds attribués dans le cadre du plan national d’action zones humides de 2010 devraient remporter un franc succès. En plus des aides agricoles consacrées à la gestion durable des prairies humides par les agriculteurs, ce plan est doté d’un budget global de 20 millions d’euros sur trois ans pour l’État et ses établissements publics.

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

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Rien de nouveau sur le bon niveau d’eau

 

Autant de passions pour de l’eau… ? Autour du lac de Grand-Lieu, comme dans de nombreux marais, la seule évocation du niveau de l’eau enflamme inévitablement les esprits.
D’ailleurs comment sont-ils fixés ces niveaux d’eau ? A-t-on même une idée précise du niveau idéal ? Si la valeur écologique de Grand-Lieu en fait un lieu protégé1 par un arsenal de mesures réglementaires, il n’en reste pas moins que la Société nationale de protection de la nature (SNPN), gestionnaire de cette réserve naturelle nationale, doit répondre à ces questions particulièrement prégnantes.

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

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Plongées sous la mer avec une classe de cinquième

 

Comment sensibiliser nos élèves à la fragilité de l’environnement sous-marin. Après tout, notre collège jouxte la mer ? À Hyères (Var), les enseignants du collège Marcel-Rivière sont sûrs d’une chose : travailler à cette prise de conscience va les obliger à sortir de leur classe. Ici, les enfants vivent en zone d’éducation prioritaire et n’ont guère plus de treize ans, et, dans le domaine de l’éducation au développement durable, l’approche livresque et la pédagogie du savoir sont certes essentielles mais non suffisantes. Alors comment s’y prendre ?

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

Pédagogie - Animation

« Mes vaches, elles sont dans l’eau jusqu’au 15 juillet. »

 

Pour nous, agriculteurs, un niveau d’eau acceptable devrait nous permettre de faire pâturer nos bêtes six mois par an. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Mes vaches sont dans l’eau de la mi-juin jusqu’au 15 juillet. Le pâturage est difficile et la qualité du foin s’en ressent : certaines plantes comme l’agrostis ont disparu au profit de plantes hydrophiles tel le carex.

Espaces naturels n°35 - juillet 2011

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