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Le dossier lu par... Éric

 

Comment dessineriez-vous le rouge-gorge ? Pensons aux formes et aux volumes, au vocabulaire de l'oiseau et à son comportement. Ce cher rouge-gorge, c'est le vécu de chacun, les regards que nous portons sur la vie, les sens communs des actions autour desquelles nous oeuvrons. La connaissance, le partage, l'émotion, l'épanouissement du public sont des objectifs de l'artiste, de l'animateur d'art et de science. L'art, la science, la nature, sujets d'émerveillement.

LES SENS COMMUNS

Le Dossier
Et si nous réalisions une oeuvre commune ? Dessine-moi un rouge-gorge

Et si nous réalisions une oeuvre commune ? Dessine-moi un rouge-gorge

L’expression artistique nourrie par la nature… Une lapalissade !

 

Vers 1920, l'île de Port-Cros est redécouverte par Marceline Henry, violoniste, qui y fait venir son amant, Claude Balyne, sous-préfet et poète, puis son mari, Marcel Henry, notaire et entomologiste.

Le Dossier
Port-Cros, où Jules Supervielle venait se ressourcer de 1925 à 1939.

Port-Cros, où Jules Supervielle venait se ressourcer de 1925 à 1939. © F. Capoulade - Parc national Port-Cros

Donner l'échelle humaine

 

C'est le contexte qui intéresse les artistes, qui les inspire, et rend leur message si fort. En Camargue, entre la nature d'un côté et les usines de Fos, de l'autre, le contraste est saisissant, l'inspiration puissante. La dynamique de ce paysage est fertile pour les créateurs. « La contrainte est intéressante », souligne Françoise Léger, directrice artistique du Citron jaune1. « Les artistes ont pour vocation d'explorer les limites. Et la nature, ce sont des limites : la sécheresse, la chaleur, la violence des éléments.

Le Dossier
Bouteille, Abraham Poincheval, parc de la Révolution.

Bouteille, Abraham Poincheval, parc de la Révolution. © Jérome Boyer

Élargir la perception

 

La flore des prairies, souvent saisonnière, ou la faune discrète voire farouche, comme les oiseaux migrateurs, ne se livrent pas si facilement à l’observation. Dans la RNN Michel Brosselin de Saint-Denis-du-Payré, la dimension artistique vient soutenir la démarche d'ouverture progressive au grand public.

Le Dossier

Des laboratoires de recherche et d'expérimentation

 

Après de nombreuses expériences réussies, et quelques-unes un peu déstabilisantes, les bonnes questions se sont posées : quel est le rôle de l'artiste ? A-t-il sa place dans un espace naturel ? La nature et l'art contemporain peuvent-ils cohabiter ? La création artistique est-elle au service de la valorisation publique de l'espace naturel ? Et le public dans tout cela ? Un simple
spectateur ou un acteur ?

Les artistes accueillis dans des conditions privilégiées sont-ils tenus de produire et de contribuer à la politique culturelle du territoire ? 

Le Dossier
Les géants de la corniche - Blaise Guirao, artiste en résidence 2012.

Les géants de la corniche - Blaise Guirao, artiste en résidence 2012. © CPIE Littoral basque

Un oeil neuf sur le territoire

 

Sa première rencontre avec des artistes, Franck Latraube, chargé de mission à la LPO, l'a faite dans des roselières. « Je comptais des oiseaux. J'étais couvert de boue. Je vois arriver des hommes en bottes, visiblement pas habitués. On n'y voit jamais personne. Ils étaient contents de croiser quelqu'un. » Ils venaient pour repérer des sites pour lancer le Voyage à Nantes, la biennale maintenant bien connue. Mais à l'époque, en 2007, ses premières impressions sont partagées, c'est le moins que l'on puisse dire.

Le Dossier
Serpent d'océan (oeuvre située à Saint-Brévin-les-Pins), par l'artiste Ping.

Serpent d'océan (oeuvre située à Saint-Brévin-les-Pins), par l'artiste Ping. © Erwan Balança

Conjuguer art et nature auprès des enfants

 

Dans une petite école du Pas-de-Calais, les enfants voient depuis la cour de récréation la Réserve naturelle régionale du plateau des landes. Elle fait partie de leur quotidien sans forcément qu'ils soient conscients du patrimoine naturel qui la constitue. Ils ont toujours connu le site, certains parents aussi lorsqu'ils étaient enfants, mais ils n'y vont plus. Elle est là comme une évidence, et pourtant, ils n'y prêtent plus attention.

S'ÉPANOUIR, ENCOURAGER SON IMAGINATION

Le Dossier
Lors des balades proposées avec les classes de maternelle, l'approche art et nature est particulièrement bien utilisée.

Lors des balades proposées avec les classes de maternelle, l'approche art et nature est particulièrement bien utilisée. © Eden 62

La bonne posture pour passer commande

 

QUELLE LIBERTÉ ?

Le Dossier
Centre international d'art et du paysage de l'île de Vassivière.

Centre international d'art et du paysage de l'île de Vassivière. ©
Marguerite Despature

Parcourir le chemin

 

Durant les douze parcours effectués, nous avons pu guider des personnes si différentes les unes des autres que chaque parcours a inventé sa propre identité, son propre rythme et sa propre énergie, comme en réponse à l’exploration proposée par les artistes. Une liberté et une richesse assez exceptionnelles, tout en partage !

Le Dossier
Parcours chorégraphique dans un espace naturel sensible en Isère.

Parcours chorégraphique dans un espace naturel sensible en Isère. © Arnaud Callec

Faire vivre le patrimoine

 

Que la nature inspire les artistes, c'est une évidence. Mais quelle est la particularité de la création liée à un territoire ? Le festival Les Arts Foreztiers (www.lesartsforeztiers.eu), à Chavaniac- Lafayette (Haute-Loire), montre la fécondité d'un lieu.

Le Dossier
Sentier des Lauzes dans le PNR des monts d'Ardèche.

Le médiateur territorial

 

Construire des projets, établir un état des lieux partagé d'un territoire, prendre des décisions acceptées par l'ensemble des acteurs présents sur un territoire, aussi divers voire antagonistes que soient leurs intérêts. Une gageure pour qui se donne la peine d'affronter honnêtement cet objectif, a fortiori lorsqu'il s'agit de gérer un espace naturel. Voilà la mission qui est confiée au médiateur territorial.

Management - Métiers

Endosser un rôle pour mieux dialoguer

 

Se mettre autour d'une table afin de discuter (plus ou moins calmement...) d'un problème de gestion d'une ressource commune, cela se pratique déjà depuis de nombreuses années dans les démarches de résolution de conflits. Mais voilà une vingtaine d'années que des chercheurs et praticiens expérimentent en France et à l'étranger un nouveau type d'outil afin de favoriser l'écoute entre acteurs et la prise de décision collective : les jeux de rôles. Il n'est pourtant pas tant question de s'amuser que de travailler !

Pédagogie - Animation
Plateau Simul'Eau.

Plateau Simul'Eau. Crédit : Lisode

Protocole mal calé, le petit coup de pouce des biostatisticiens

 

La pie-grièche écorcheur est une espèce d’intérêt communautaire (1). Pour en estimer l’abondance dans la zone de protection spéciale Forêt, bocage, étangs de Thiérache, une étude est entreprise en 2009. Or, une fois le protocole monté et le travail de collecte effectué, le Parc naturel régional de l’Avesnois (opérateur) s’aperçoit de son inadéquation. Les résultats ne peuvent pas être interprétés.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Combien ça coûte ?

 

Que faut-il intégrer dans le coût d’un suivi ? La première variable à prendre en compte est l’effort d’échantillonnage qui comprend le nombre de sites à inventorier, leur répartition spatiale, le nombre et la fréquence des visites envisagées ainsi que les mesures prévues (nature et nombre de taxons, variables environnementales).

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Donnez toutes les chances de réussite à votre suivi

 

Réserves naturelles de France a l’expérience ! Depuis plus de vingt ans, l’association développe des protocoles standardisés de suivi d’espèces et d’habitats. Des protocoles souvent élaborés en partenariat avec des organismes scientifiques et qui correspondent à des besoins identifiés dans les plans de gestion. Tout pourrait donc être pour le mieux mais la réalité montre que certains suivis tombent en dormance après quelques années. Ce constat met en cause l’animation, la centralisation et le traitement des données.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

C’est possible : suivre une population sans pouvoir identifier les individus

 

Déclin, augmentation, stabilité… Les suivis démographiques ont vocation à identifier les dynamiques des populations, les causes de changements observés et les processus sous-jacents. Chez les plantes par exemple, ces études impliquent de repérer des individus et d’observer leurs transitions entre différents stades de vie : de graines à plantules jusqu’à l’état reproducteur.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Voici venu le temps de l’harmonisation

 

Depuis 1963, chacun des parcs nationaux a mis en place un dispositif d’inventaire et de suivi de son patrimoine naturel. Ces démarches répondent aux besoins de connaissances utiles pour gérer le territoire protégé et, également, pour communiquer sur ses richesses. In fine, nous sommes aujourd’hui en présence d’une abondance de données naturalistes mais également devant une diversité de protocoles.
En 2010, Parcs nationaux de France a souhaité y voir clair.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Articuler plan national d’actions et suivis sur site

 

De prime abord, un protocole national de suivi ne sert pas forcément les objectifs du gestionnaire à son échelle d’intervention. Faut-il pour autant considérer que les approches sont cloisonnées ou bien une adaptation pour servir les objectifs locaux est-elle envisageable ?
Le plan national d’actions en faveur des odonates (PNA) dont une des actions est le Suivi temporel des libellules (Steli) semble démontrer que l’articulation réciproque est possible.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

« Les scouts vont plus loin dans leur rapport à la nature »

 

Vous dites que les Scouts et guides de France veulent, aujourd’hui, aller plus loin dans le rapport à la nature. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Pédagogie - Animation

Encore d’actualité, le suivi des populations ?

 

Suivre l’évolution des populations d’espèces est loin d’être une nouveauté et certains réseaux de gestionnaires s’y attellent depuis fort longtemps. C’est le cas notamment des espèces à enjeux cynégétiques pour lesquelles une connaissance fine des populations et de leurs trajectoires conditionne le niveau des prélèvements admissibles. Cependant, le suivi des populations d’espèces est-il encore d’actualité à une époque où l’accent est mis sur l’état de conservation des habitats naturels ?

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Technicien de l’image. Métier de l’ombre

 

“Si une structure gestionnaire d’espace naturel veut acquérir des images, elle doit adopter une politique spécifique, elle doit fournir du matériel, former son personnel et aussi reconnaître une vraie valeur à la mission photographique. » Par ces mots, Pascal Saulay donne le ton. Cet électronicien passionné de pellicule a été embauché sur un emploi contractuel au Parc national des Écrins ; il occupe depuis huit ans les fonctions de « chargé de mission image et audiovisuel ».

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Management - Métiers

Connaître, oui. Mais pour quoi faire ?

 

Plusieurs raisons conduisent le gestionnaire à mener des suivis. Il y a sans conteste des origines objectives et d’autres résultant de propositions de partenaires (la recherche par exemple). En premier lieu, les suivis relèvent d’un enjeu de connaissance. Ils vont permettre au professionnel de valider, ou non, ses choix. En effet, le gestionnaire voudra évaluer sa gestion (ai-je atteint mon objectif ?), qu’elle soit active ou relève de la non-intervention, et pour ce faire, il devra analyser les résultats de suivis.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Suivi, les trois questions préalables

 

Tout suivi suppose que les informations récoltées soient suffisamment pertinentes pour permettre de comprendre le fonctionnement du système écologique et d’en éclairer la gestion. En pratique, cette maxime nécessite d’adopter, préalablement à toute action, un petit nombre de principes.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Ne cédons pas à l’effet de mode

 

Pour la faune comme pour la flore, les professionnels de la nature reçoivent des invitations de plus en plus nombreuses à participer à des opérations de suivis d’espèces. Effet de mode ou réelle prise de conscience de la puissance de ces dispositifs en matière de conservation ? Je ne parle pas ici des suivis d’individus, ou de protocoles appliqués par des chercheurs avec un objectif très ciblé et pour un temps limité. Je veux parler de ceux visant les populations d’une espèce et qui mobilisent parfois un grand nombre d’observateurs à intervalle régulier. Ces suivis ne sont pas nouveaux.

Espaces naturels n°41 - janvier 2013

Le Dossier

Plus de lisibilité pour l’avenir

 

Les milieux forestiers sont fortement représentés dans le réseau français Natura 2000. D’emblée, quelques chiffres permettent de mesurer la portée de ces dires. On retiendra ainsi que 10 % du réseau Natura 2000 est constitué d’espaces forestiers ; que plus de 2 500 communes, soit autant de maires, sont amenées à faire vivre les 620 000 ha de forêts communales de ce réseau ; que ces espaces représentent 23 % de la forêt communale française. Le cadre est posé. L’enjeu est d’importance…

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Le Dossier

Copie non conforme

 

Natura 2000 est une façon novatrice d’aborder la conservation de la nature, que nous considérons comme très positive. Mais la jeunesse de cette procédure fait que tout n’est pas encore calé. Pour notre part, nous avons rencontré des difficultés d’ordre administratif. Les obstacles les plus importants ont été relatifs au financement des interventions : comment faire coïncider les actions prévues au Docob et les cadres réglementaires actuels qui fixent la liste des mesures éligibles au contrat Natura 2000 ?

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Le Dossier

L’emploi rural écologique a de l’avenir

 

Nul doute : les contrats Natura 2000 représentent un atout important pour les territoires ruraux. L’expérience menée en région Rhône-Alpes ne contredira pas ces dires. Ainsi, au cours de l’année 2005 et dans le cadre du programme Life Nature et Territoires, trois organismes (l’Office national des forêts, l’Union régionale des communes forestières de Rhône-Alpes et la Diren) ont uni leurs forces pour développer un appui auprès des communes forestières et dynamiser l’utilisation de l’outil contrat Natura 2000 dans les forêts publiques.

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Le Dossier

Partie prenante

 

Aujourd’hui que le concept de développement durable est entré dans le langage quotidien, il était raisonnable de sensibiliser les citoyens à ses enjeux. Les comédiens de Théâtrogogie y ajoutent une autre dimension : celle de la responsabilité sociale. Depuis plusieurs mois, ils jouent Partie prenante, spectacle pédagogique
de cinquante-cinq minutes écrit par Stéphanie Savel, Jean-Pierre Gauthier et Jean-Pierre About. Réalisé par Stratégie
et Gouvernance, il est coproduit par le Conservatoire national des arts et métiers des Pays de la Loire.

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Pédagogie - Animation

« Un atout ? Mon âge »

 

Ce qui intrigue quand on connaît votre fonction, c’est votre statut de consultant. Vous n’êtes pas salarié de la Communauté de communes. Il n’y a pas de lien de subordination entre la collectivité locale et vous. Quelle différence cela fait-il ?

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Le Dossier

Levez les yeux du guidon

 

Bird’s eye view disent les Anglo-Saxons ; « Lever les yeux du guidon » répondent les Français ; le constat est le même : la dimension européenne du réseau Natura 2000 permet d’acquérir une vision de la défense de la biodiversité plus globale, plus ouverte, et donc porteuse de sens.

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Le Dossier

« Je suis géographe »

 

En général, le chargé de mission Natura 2000 possède un profil d’écologue. Ce n’est pas le cas en Seine-Saint-Denis. En effet, le site est assez particulier. Tout d’abord, il s’inscrit dans un environnement urbain où la densité de la population approche les 6 000 habitants au km2. Ceci explique que nous connaissions une très forte fréquentation. La Zone de protection spéciale (ZPS) accueille plus de deux millions de visiteurs par an. En outre, il s’agit d’un site constitué de quatorze parcs : un réseau d’espaces en grande partie renaturalisés et des forêts.

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Le Dossier

Les collectivités locales au cœur du dispositif

 

Concerté, discuté, volontaire… le mode de gouvernance des vastes territoires Natura 2000 offre aux collectivités territoriales un rôle prépondérant. Le législateur a marqué sa confiance aux acteurs locaux pour atteindre les objectifs de maintien ou de rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces présents dans les sites Natura 2000. Cette confiance a pris corps en 2001 avec la mise en place des comités de pilotage, outil innovant

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Le Dossier

Des mesures fiscales

 

La loi a institué des mesures d’ordre fiscal concernant les sites Natura 2000.
Exonération de la taxe foncière sur les propriétés non bâties. Elle est accordée pour les propriétés figurant sur une liste établie par le préfet. Le document d’objectifs doit avoir été approuvé et ces propriétés doivent faire l’objet d’un « engagement de gestion » (contrat Natura 2000 ou charte Natura 2000) conformément au Docob en vigueur. L’exonération est applicable pendant cinq ans à compter de l’année qui suit la signature du contrat ou l’adhésion à la charte. Elle est renouvelable.

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Le Dossier

Mobiliser des fonds

 

Catherine Teyssier qui œuvre à la direction générale de la Forêt et des affaires rurales explique : « Parmi les fonds européens permettant de financer les actions Natura 2000, le principal s’avère être le Feader, lequel s’appuie sur le second pilier de la Pac. Le budget alloué à la France pour sa concrétisation sur la période 2007-2013 s’élève à 6,44 milliards d’euros. »

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Le Dossier

Le Cemagref confirme

 

Comment les opérateurs de sites Natura 2000 perçoivent-ils les espaces dont ils ont la charge ? Dans quel contexte précis ces sites ont-ils été créés ? Avec quels outils, quelles difficultés ? Pour répondre à ces questions, le Cemagref a ouvert une enquête1 auprès des opérateurs locaux2. Les 192 réponses comptabilisées permettent de brosser un tableau représentatif de la gouvernance des sites Natura 2000.

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Le Dossier

Gouvernance et management

 

Quand, en 2002, la Communauté d’agglomération de Nice-Côte d’Azur décide de s’impliquer dans la mise en œuvre de Natura 2000, elle cherche principalement à répondre à des préoccupations environnementales. Elle propose sa candidature auprès de l’État pour être l’opérateur du site des Vallons obscurs afin de suivre au plus près les autres documents d’objectifs de son territoire, à savoir deux Zones de
protection spéciale et cinq Sites d’intérêt communautaire.

Espaces naturels n°17 - janvier 2007

Le Dossier

Après le feu… le butor

 

Que ce soit à des fins cynégétiques ou de pâturage, les propriétaires et gestionnaires des marais à marisque utilisent souvent le brûlage dirigé comme mode de gestion. Considérant que l’impact réel du feu était mal évalué, la station biologique de la Tour du Valat en Camargue a, en 2003, initié diverses études destinées à connaître les effets du feu et ses interactions avec la diversité biologique.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

Dans le feu et l’action

 

La route traverse maintenant des épaisseurs plus semblables à de la chair qu’à de la terre.
À droite les Maures, en face l’Estérel, à gauche les glacis plantés de châtaigniers que longe, comme un chemin de ronde, la route de Draguignan. […] Au loin, les fumées rousses des forêts qui brûlent, lentement montent.
Le soleil disparaît derrière Saint-Aygulf et la brise se lève. Paul Morand, récit de voyages, 1925.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

La faune face au feu

 

Face au feu, il n’existe pas de réponse type des animaux. Certains peuvent fuir avant même d’être atteints, ce qui suppose une bonne perception du danger et une locomotion rapide : seuls les oiseaux et quelques mammifères en sont capables. Cependant, l’observation directe montre rarement les mouvements de panique auxquels on pourrait s’attendre. Certains animaux peuvent gagner un refuge proche : terrier ou amas rocheux, mais la plupart des espèces, et notamment les invertébrés, restent passifs devant le feu.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

Choisir de rétablir la toponymie

 

Vous avez beaucoup travaillé sur la toponymie, en quoi est-ce important ?

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Pédagogie - Animation

Contre l’incendie, un cadre réglementaire

 

La gestion du risque d’incendies de forêts dans les espaces naturels repose sur le code forestier et notamment sur les dispositions du titre II (défense et lutte contre l’incendie) du livre 3e (conservation et police des bois et forêts en général). Les préfets de départements peuvent édicter toutes mesures de nature à assurer la prévention des incendies de forêts, à faciliter la lutte contre ces incendies et à en limiter les conséquences.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

Dans les forêts corses...

 

La vérité ? Rien n’est facile. Ce n’est pas aujourd’hui que l’Office national des forêts de Corse a pris conscience de ses responsabilités en matière de toponymie dans les forêts publiques. Comme tout organisme institutionnel, ce que l’on dit, ce que l’on écrit prend valeur de référence. Un panneau dans un lieu public, un nom sur un document d’aménagement officiel et aussitôt chacun s’accorde à penser que « c’est comme ça que l’on doit dire ».

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Pédagogie - Animation

Les acteurs de la lutte

 

La lutte. L’organisation de la lutte contre l’incendie obéit à des schémas structurés reposant sur l’unicité de commandement et la centralisation de l’information. Elle s’inscrit dans le cadre de la loi de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

L’arbre : de la grimpe à l’éducation

 

D’arbre en arbre, pendant onze jours et sans jamais toucher terre, des nomades du grand vert effectuent la traversée de Libercourt, une petite ville du Pas-de-Calais. Ce sentier arboré, ils l’ont nommé : « La rue du baron perché. » Autour de cette opération des bénévoles se mobilisent, les habitants apportent leur soutien quotidien… Nous sommes en mai 1998. Voilà à peine un an que l’association « Les cousins des bois, arbronomades » a vu le jour et c’est le premier événement grand public qu’elle organise.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Pédagogie - Animation

Deux îles, deux stratégies

 

La végétation luxuriante de Port-Cros et de Porquerolles constitue un combustible de choix. On s’étonne alors : pourquoi, depuis plus de cent ans, ces deux îles méditerranéennes n’ont-elles pas (vraiment) brûlé ? Cette situation, exceptionnelle sur le littoral méditerranéen, peut-elle se pérenniser ?

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

Police de la nature

 

Le constat est de longue date. Au fil des ans, les agents commissionnés se sont aperçus qu’ils assumaient de plus en plus de missions dans le domaine de l’environnement. De surcroît, celles-ci s’avéraient de plus en plus diversifiées. A contrario, concernant les effectifs et les moyens, la stabilité semblait la règle.
Ces faits se sont révélés particulièrement frappants en Haute-Savoie, un département caractérisé par son relief et la diversité de ses milieux naturels et soumis à une forte pression humaine.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Management - Métiers

Port-Cros, dans la pratique

 

L’application du plan de DFCI sur l’île de Port-Cros a-t-elle été aisée ?
Passer de la théorie à la pratique n’est pas forcément aussi simple qu’il y paraît. Le plan de DFCI s’appuie sur un diagnostic très précis et une analyse rigoureuse des risques. Pour autant, si les principes fondamentaux de l’aménagement s’imposent de manière relativement peu flexible, le plan doit demeurer évolutif, à la marge, pour tenir compte de conditions environnementales, logistiques et sociales elles-mêmes sujettes à évolution.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

Quinze ans d’expérimentation

 

Alors que l’incendie indésirable et subi est vécu comme une perturbation majeure des écosystèmes méditerranéens, le feu contrôlé n’a-t-il pas sa place comme outil de gestion des espaces naturels ? Oui, répondent les responsables catalans de la prévention et de la lutte contre les incendies de forêt, qui ont décidé d’appliquer une politique de brûlage dirigé. Ils sont convaincus que plus ils sont efficaces à éteindre les incendies, plus les incendies qu’ils laissent échapper seront puissants et sévères.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

Le feu domestiqué

 

Le Pinail… pendant longtemps les habitants y exerçaient les droits d’usage1 : collecte de la bruyère à balai, pâturage, chasse, pêche… Et, afin de favoriser la repousse de jeunes bruyères, ajoncs nains et graminées appétentes pour le gibier et les troupeaux, les riverains mettaient régulièrement le feu. Ils reproduisaient les grands incendies naturels, éléments perturbateurs fondamentaux qui maintiennent les brandes2 et leur cortège de plantes associées.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

L’utilisation contrôlée du feu

 

Dans la forêt domaniale du Luberon (3 300 hectares), la richesse mais aussi la fragilité des espèces liées aux pelouses sèches de crêtes et plateaux calcaires nécessitent des interventions importantes et coûteuses. En effet, ces milieux proposent un cortège floristique très varié (orchidées, genêt de vilars…) et un grand nombre d’oiseaux.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

Mauvais maître mais bon serviteur

 

Le feu a probablement été le premier outil utilisé par l’homme pour transformer les écosystèmes à son profit, pour se débarrasser des arbres qui empêchaient le pâturage des troupeaux et la mise en culture de la terre. C’était un allié, mais aussi un fléau lorsque de gigantesques incendies tarissaient pour plusieurs mois toutes les ressources naturelles.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

Parler du feu sans souffler sur les braises

 

Sécheresse, vent… et comportements inconscients, sont autant de facteurs à considérer pour éviter l’incendie et sa propagation. Et, si l’on dit souvent : « Mieux vaut prévenir que guérir », le
proverbe est valable pour la gestion
des risques d’incendies. Aussi, une des priorités consiste à agir pour modifier les conduites individuelles et à trouver pour cela l’équilibre entre information, éducation et répression.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

Incendies et forêt : un équilibre précaire

 

Des forêts tropicales aux zones boréales, le feu fait partie du fonctionnement normal de nombreux écosystèmes. À l’état naturel, il contribue à la biodiversité en permettant la régénération des espèces pionnières et le maintien des espèces de milieux ouverts. Et, lorsque sur une longue période, la fréquence du feu est constante, un équilibre s’installe entre végétation et fréquence naturelle des incendies1. Ainsi, bien que le feu constitue une forte perturbation à l’échelle locale, il n’en est pas de même si l’on considère une échelle plus large.

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

« Je suis un retardateur de perte écologique »

 

La très forte pression du feu est-elle compatible avec une gestion conservatoire ?
Nous n’avons guère le choix. Ici, le régime des pluies est l’un des plus bas de France, le vent est extrêmement présent ; quant à la végétation, elle a été dégradée par des décennies de sur-pâturage. Les garrigues très pauvres, très sèches, sont extrêmement inflammables. Nous sommes donc bien obligés d’intégrer le feu dans nos politiques de gestion.
Quelles formes cela prend-t-il ?

Espaces naturels n°12 - octobre 2005

Le Dossier

Récréer une forêt plus naturelle

 

Depuis plusieurs années et bien avant la tempête, les gestionnaires de la réserve orientent la gestion en faveur de la dynamique spontanée des essences présentes originellement. Ils cherchent à accélérer les processus de restauration des boisements artificiels vers un type plus naturel. Les clairières à graminées, landes sèches à éricacées et barins2 étant, localement, une composante naturelle du milieu forestier, ils s’efforcent de leur redonner leur place, là où l'homme a planté artificiellement du pin maritime.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

La biodiversité dans les forêts publiques

 

Avec 1,8 million d’hectares de forêt domaniale et 2,7 millions d’hectares de forêt appartenant à des communes, l’ONF gère 30 % de la forêt française de métropole. Or, le contrat signé entre l’État et l’ONF en 2001 détaille les actions en faveur de la biodiversité1 :
• renforcement du réseau des Réserves biologiques intégrales afin de le rendre représentatif de la diversité des habitats forestiers de la forêt domaniale ; création de trois Réserves biologiques intégrales de plus de 2000 ha (en plaine, en montagne, en région méditerranéenne) ;

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

Son protocole de suivi devient une référence

 

Une partie des boisements de la réserve naturelle de l’île de la Platière n’a presque jamais fait l’objet d’intervention sylvicole. Ce diagnostic, effectué notamment par l’étude de cartes en date du 19e siècle, est confirmé par l’observation. La structure forestière est typique des forêts denses : présence de gros arbres, pas de souches visibles, abondance du bois mort. Ce haut degré de naturalité confère, à ces trente hectares, un fort enjeu patrimonial. Dès 1991, le premier plan de gestion vise la mise en place d’une réserve forestière intégrale qui, aujourd’hui, couvre 34 ha 20.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

Les cerfs, les chevreuils et la forêt

 

Les populations de cerfs et de chevreuils ont fortement progressé ces dernières décennies. Cette évolution a également touché le Parc national des Cévennes dans lequel 136 cerfs et 83 chevreuils ont été réintroduits dans les années 1975. Depuis cette date, le Parc a mené une politique destinée à maintenir un équilibre. Les mesures touchent l’aménagement du milieu et du plan de chasse. Dans ce territoire, en effet, les activités forestières et agricoles jouent un rôle déterminant et la pression des cervidés peut constituer un déséquilibre. La forêt y occupe 63 % de la zone centrale.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

Concertation et gestion des désaccords

 

Dans l’après-guerre, la campagne française se vide de sa population et de grands programmes de reboisement sont entrepris, pour utiliser économiquement les terres abandonnées. Et dans les années soixante-dix, le Morvan se réveille avec la gueule de bois : les Parisiens, fuyant leurs cités pour retrouver la campagne de leur enfance, tombent sur des plantations forestières denses, vert linceul d’un monde révolu.

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

Le Dossier

“Le temps était venu de sortir de l’impasse“

 

45 Chartes forestières de territoire ont déjà été élaborées. En quoi celle du Morvan est originale ?

Espaces naturels n°7 - juillet 2004

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